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    Délivrance
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    39 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    C'est un retour aux sources qui tourne au cauchemar. Le temps d'un week-end, quatre copains citadins prétendent, un peu légèrement, redécouvrir les vertus de la nature sauvage. Mais la rivière qu'ils descendent en canoë et les endroits qu'ils traversent sont remplis de périls auxquels les quatre hommes ne sont pas préparés.
    Le film de John Boorman est-il une réaction à quelque considération facile sur les charmes de la vie sauvage et la nature régénérante? Ou bien le cinéaste veut-il faire la démonstration que l'humain n'est plus adapté à son milieu originel? Toujours est-il que les paysages somptueux et radieux de l'Amérique profonde cachent bien des pièges et témoignent d'une nature hostile. Cette belle campagne est même habitée par des autochtones frustes...
    Au coeur de l'action, où les quatre touristes sont la proie des rapides autant que des paysans du coin, la parabole se dessine, accentuant le caractère dramatique de l'expédition. Lewis et ses amis seront peut-être amenés aux pires extrémités pour survivre dans un milieu sauvage où, précisément, subsister passe par une violence nécessaire autant que par l'abandon de la morale de l'homme civilisé.
    FloPV
    FloPV

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    Quel film !
    Il aborde assez brutalement l'opposition des citadins avec l'Amérique profonde mais au moins le message est clair.
    La nature, aussi belle soit-elle, est impardonnable et la naïveté des protagonistes est mise à rude épreuve.
    On ne s'ennuie pas dans ce film qui vieillit très bien et qui permet de réaliser les conditions incroyables de tournage de l'époque. On est bien loin des écrans verts et autres effets spéciaux...
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2024
    Bonjour tout le monde, John Boorman est un cinéaste étonnant et irlandais et très éclectique ! Nous assistons, ici , à une méditation spirituelle et écologique au cours d ' une quête initiatique et humaniste ! Cordialement. Gérard Michel
    Flamme-010
    Flamme-010

    16 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Quatre businessmen cherchent l'aventure en canoë dans l'arrière-pays américain. Ils ignorent que leur week-end en mode détente va tourner au cauchemar, car les péquenauds du coin ont la culture du viol, du banjo, et la gâchette facile...Plus qu'une démonstration de violence, "Deliverance" de John Boorman brille par son casting impeccable, une tension à couper au couteau et une atmosphère oppressante. Un bijou du cinéma des années 70 et un pionnier du genre "Survival", bien avant les "Slashers" modernes et bourrins.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Délivrance (1972), film d’aventure-thriller de John Boorman (interdit aux moins de 12 ans)

    John Boorman est pour moi l’illustration de l’Artiste. Un Univers. Sur toute la chaîne des formes d’expression et en l’occurrence, scénariste, réalisateur, producteur, acteur. À l’origine d’une Œuvre, cet ensemble homogène de créations qui se font écho, se répondent, se suivent et interpellent. Une Œuvre si cohérente qu’elle en devient quasi biblique. Visionnaire : ses films au propos avant-gardiste dans les 70’ semblent aujourd’hui être contemporains et appellent les mêmes réactions outrées. Rien n’a vieilli, ni le physique de ses acteurs, ni les voitures (si l’on considère celles d’hier devenues vintage, presque banales), ni les clichés sociaux et sociétaux, ni le sujet.

    Quatre hommes, quatre stéréotypes d’une société de consommation : « le gros » qui encaisse -Bobby (Ned Beatty), l’écolo sportif anti-système et tyrannique -Lewis (le meneur, Burt Reynolds), l’artiste incompris -Ed (Jon Voight) et le type « normal » et sans histoire(s) -Drew (le mené, Ronny Cox). Ce qui les réunit ? Rien. Sauf cette excursion en canoë sur la rivière qui bientôt alimentera un lac-réservoir qu’un barrage s’apprête à formater, pour les nouveaux besoins en électricité. Ça se passe en Georgie. Une expédition qui va les conduire à traverser une nature qui sous peu aura disparu, où les villes côtières auront été englouties avec leurs secrets et leurs failles.

    Au début, c’est une impro guitare-banjo inoubliable entre Ed et un gamin autiste que les autres, Lewis en tête, humilie. Au début, c’est quatre hommes prêts à en découdre, galvanisés par Lewis, déifié qui défie.
    Mais en découdre et défier quoi ? qui ?

    Au début, on se croirait dans un film de Bruno Podalydès. C’est merveilleux, si poétique ; qu’importent les « péquenauds » de la ténébreuse forêt. L’un ne mange pas de viande et sculpte son corps et son regard perçant ; l’autre, pipe aux lèvres, hésite puis rate sa cible à l'arc : une biche à portée de main et confiante ; un autre ne lâche pas la bouteille et le dernier sa guitare. Autour d’un bon feu de camp, sous une nuit étoilée.
    On se doute que ça va se corser, on se doute que les « péquenauds » vont se manifester, que la nature va se montrer plus hostile, que ces hommes vont être éprouvés, que Lewis va devoir fermer son clapet et ravaler ses leçons, et les autres se révéler, ce qu’on ignore c’est comment et quand mais surtout… à quel point. Ce point est insoupçonnable et une fois atteint, inoubliable pour les uns, les autres et nous : spectateurs, pour le restant de nos jours.

    Ce film est politique, comme tous les films de Boorman. À travers son approche critique de l’homme vs la nature ; de la modernité ; des mythes et postures viriles. Déconstructeur avant l'heure.
    On s’accroche à son fauteuil pendant 2 heures et on assiste, livides et les mains moites, aux retournements de situation les plus barbares, les plus honteux, les plus avilissants et les plus méprisants, mais aussi aux dépassements de soi les plus périlleux et valeureux. Il est question de responsabilité face au danger, de prise de risque pour survivre. Jusqu'où mettre le curseur ?
    Un film qui hante, parce qu'il raconte le prix à payer, et le délitement du sentiment d'humanité.
    Le personnage d’Ed est sacrifié dans l’aventure. Restent Lewis (le meneur devient mené), Drew (le mené devient meneur) et le débonnaire Bobby, si traumatisé par ce qu’il a vécu dans sa chair -une scène longtemps tabou dans plusieurs pays, qu’on ignore s’il pourra surmonter le traumatisme.
    Olivier B
    Olivier B

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2024
    Mon dieu, que ce film a très mal vieilli, ennuyeux, scènes soit disantes insoutenables, il faut m expliquer le qualificatif de culte 🤔🤔🤔
    Mopiti
    Mopiti

    17 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2024
    Une première moitié de film qui tient la route, avec notamment la scène du Banjo qui est mémorable et offre un grand moment de cinéma ! La deuxième partie est moins convaincante, dommage.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Un film un peu sauvage comme les années 70 savaient les faire, le but premier n’était pas de faire des entrées et le spectateur n'est pas forcément ménagé, un visage connu pour agrémenter. Pas mal.
    Alolfer
    Alolfer

    132 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Plus de 50 ans après sa sortie, Delivrance est toujours aussi marquant ! Par ses scènes d'une violente inouïe (pour l'époque), les acteurs, les paysages ainsi que le Banjo, Delivrance fait partie de ses films cultes, qui sont à voir une fois dans sa vie. La manière dont l'histoire change de tournure est brillant ! Je rajoute à cela la mise en scène qui est impeccable, montrant une survie difficille et périlleuse!
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 415 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Un film qui part sur de bonnes bases avec une nature fort bien filmée, mais qui malheureusement se déprécie à mesure de ses invraisemblances.
    yeuce
    yeuce

    30 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Film qui a fait sensation à sa sortie en 1972, bien gentil par rapport aux mêmes films actuels, la nature y est bien présente du début à la fin, le jeu des acteurs est en concordance avec l'époque.
    Totoloinloin
    Totoloinloin

    9 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Un bon synopsis de base et ensuite on ne sait pas trop où l'histoire nous emmène ...pour notre plus grand plaisir. Le spectateur est placé comme un membre de l'équipe qui descend le fleuve et partage donc les péripéties... Les personnages principaux auraient mérité d'être plus approfondis ainsi que leurs relations.
    OMTR
    OMTR

    19 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2023
    « spoiler: Où est la loi, Drew ? Hein ?
    »

    Lorsque quatre citoyens honnêtes et respectueux des lois – Ed (Jon Voight), Lewis (Burt Reynolds), Bobby (Ned Beatty) et Drew (Ronny Cox) – se retrouvent là où l’Etat de Droit ne garantit pas les Droits Humains Fondamentaux, ils sont poussés à survivre.

    Car, là où règnent la pauvreté intellectuelle et le refus du développement personnel, les êtres dépourvus d’intelligence émotionnelle et intellectuelle ne rêvent que de détruire ce qu’entreprennent les personnes qui recherchent un équilibre de vie.

    Ainsi, à l'exception notable de spoiler: Banjo Boy (Billy Redden) – qui communique par la musique avec Drew dès leur arrivée dans une scène iconique – et des Frères Griner (Seamon Glass et Randall Deal) – un peu rustres au début mais qui se révèlent dignes de confiance pour conduire les deux voitures du quatuor d'amis canotiers pendant qu’ils descendent la rivière – il ne reste alors plus qu'un long fleuve bordé de barbarie et de corruption
    .

    Parce que ce qui aurait dû être un spoiler: agréable week-end en canoë se transforme en cauchemar lorsque deux créatures – Mountain Man (Bill McKinney) et Toothless Man (Herbert 'Cowboy' Coward) – incapables de communiquer par le langage mais promptes à recourir à la violence physique, attaquent Ed et Bobby, qui s'était amarré à l'orée de la forêt pour se dérouiller les jambes en attendant le deuxième canot de Lewis et Drew
    .

    La traversée de l’enfer commence spoiler: lorsqu'Ed est attaché à un arbre et que Bobby est violé par Mountain Man. Alors que le duo de barbares se prépare à soumettre Ed à des violences sexuelles aussi, Lewis arrive et transperce Mountain Main avec une flèche
    .

    Le parcours du combattant commence lorsque spoiler: Toothless Man s'enfuit et que nos quatre amis commencent à débattre avec véhémence sur la marche à suivre face à cette situation infernale. Parce qu’ils savent bien que les valeurs garanties par l’État de Droit n’existent tout simplement pas au niveau administratif et juridique chroniquement sous-développé dans lequel ils se trouvent. Ainsi, après un vote unanime, décision est prise d'enterrer Mountain Main puis de finir de descendre la rivière pour retrouver leurs véhicules et retourner dans le monde civilisé
    .

    Alors qu'ils font face à spoiler: la puissance brute des éléments naturels sous forme de rapides, Drew s'effondre et disparaît dans une première cascade, avant que l'un des canoës ne s'écrase contre les rochers et que le second ne tombe dans une chute d’eau qui propulse tout le monde sous l'eau. Lorsqu'ils émergent et parviennent à s'accrocher aux rochers au bord de la rivière, ils ne retrouvent pas le corps de Drew, Lewis a une fracture ouverte du fémur, Bobby est sous le choc et Ed essaie de raisonner ses deux amis autant que faire se peut
    .

    Après avoir spoiler: repris leurs esprits, le trio de survivants arrive à la conclusion que Drew a été victime d'une balle tirée par Toothless Man qui les traquait du haut des falaises surplombant la rivière. Ils restent donc à l'abri sous les rochers en attendant la nuit, avant qu'Ed ne gravisse la falaise où, arrivé au sommet, il passe une nouvelle nuit à l'affût. Au petit matin, il réussit finalement mettre définitivement Toothless Man hors d’état de nuire, alors qui s'apprêtait à tenter de les débusquer, après une âpre bataille
    .

    Juste avant d'arriver spoiler: enfin en aval de la rivière, ils tombent sur le cadavre disloqué de Drew, à qui ils font leurs adieux et donnent les derniers sacrements avant de déposer sa dépouille dans le lit de la rivière
    .

    Vient ensuite spoiler: le soulagement et le repos dans un hôpital de campagne avant les formalités légales avec le shérif local et ses acolytes, dans une communauté ravagée par l'alcoolisme, la consanguinité et le manque d'éthique
    .

    De retour en spoiler: ville, Ed tente de consoler la veuve de Drew après avoir annoncé la terrible nouvelle, avant de retrouver sa femme et ses enfants et de devoir apprendre à vivre avec ses troubles de stress post-traumatique
    .

    Le film se termine avec spoiler: Banjo Boy (Billy Redden) – qui communique par la musique avec Drew dès leur arrivée dans une scène iconique – et des Frères Griner (Seamon Glass et Randall Deal) – un peu rustres au début mais qui se révèlent dignes de confiance pour conduire les deux voitures du quatuor d'amis canotiers pendant qu’ils descendent la rivière – il ne reste alors plus qu'un long fleuve bordé de barbarie et de corruption 0
    .

    John Boorman capture la beauté brute des lieux, ainsi que l'interprétation inspirée de son quatuor principal et de ses seconds rôles, avec toute la dextérité qu'il convient pour délivrer un message sur la dualité de l'homme, de la barbarie, de la civilisation et de la conscience environnementale.

    4.3/5
    Romain Saint-prix
    Romain Saint-prix

    30 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2023
    Film très lent et assez ennuyeux. Les acteurs ne sont pas crédibles, on s'ennuie passé la demi-heure de film. L'histoire n'est pas intéressante et le scénario n'est pas très crédible parfois. bref à éviter.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Après avoir découvert une faune humaine locale, rarissime dans les films étasuniens, on s’aperçoit que Burt Reynolds est un acteur exécrable, ce qui n’est pas non plus un scoop. Le plus surprenant, c’est que Boorman a réalisé ce film, de facture classique, avant Zardoz, son chef d’oeuvre absolu. Ou pas.

    Pouf pouf.

    Assez bien filmée, cette œuvre considérée comme un classique est aussi atrocement montée, percluse de raccords foireux. Deuxième point négatif.

    Concernant les personnages, on oscille entre le débile des montagnes et le débile des villes (devinez qui joue ce rôle à la perfection, comme s’il ne s’agissait pas d’un rôle de composition).

    Si la réalisation tient en haleine durant trois bons quarts d’heure par son hyperréalisme, on sera surpris de la faiblesse des dialogues, façon Nouvelle Vague ratée, et surtout de l’interprétation, salement doublée, même en VO. Ne parlons même pas des mouvements, dignes des courses poursuites de Zardoz (de Boorman, donc). En fait, les cris et interjections représentent à eux seuls 90 % des conversations.

    Il était possible de réaliser un réel chef d’oeuvre avec un tel thème, seulement voilà : John Boorman était (est toujours?) un piètre directeur d’acteurs et ce film s’enlise irrémédiablement dans un non sens cinématographique : on ne ressent rien de ce que vivent les personnages principaux tellement c’est mal joué, mal dirigé et mal construit.

    A l’exception notable du duel au banjo, scène culte, spoiler: et peut-être de la scène de viol ainsi que de la morale initiatique (le survivaliste facho qui finit handicapé, pleurant comme une fillette et l’intello pacifiste qui se mue en héros)
    , je ne comprends pas comment ce film a pu être élevé au rang de chef d’oeuvre.
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