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CH1218
206 abonnés
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4,0
Publiée le 15 juin 2019
4 amis - Burt Reynolds, Jon Voight, Ned Beatty et Ronny Cox - profitent d’un week-end pour effectuer la descente d’une rivière en canoë mais la partie de plaisir ne va pas se passer comme ils l’avaient prévu. Le climax lourd, bestial et parfois dérangeant du survival choc de John Boorman a fait sa renommée. Dans le genre, « Délivrance » reste une référence.
Film choc des années 70 qui a perdu de sa superbe au fil des ans. Il reste un très grand film surtout pour ses qualités cinématographiques. Exclusivement tourné en milieu naturel et sans trucages numériques évidemment ! Images impressionnantes quand on sait que c’est de l’authentque ! Le film fut précurseur pour son message – la nature belle et idyllique, c’est du pipeau de baba cool – et sa violence, moins affichée à l’époque – dont la première scène de viol masculin dans un film ! On est saisi par la montée lente de la tension et du suspense, en revanche déçu par une interprétation très standard, à l’exception de Jon Voight. Il reste cependant une référence à revoir.
Ce film m'a rappelé des souvenirs, non pas que j'ai moi-même descendu une rivière en kayak avec des potes, mais parce que j'avais déjà vu le film, en tout cas le début. Quand les 4 protagonistes arrivent dans la forêt, au point de départ et qu'ils rencontrent les "ploucs" du coin. La scène du Banjo est d'ailleurs pas mal du tout, plein d'émotion, un sacré bon joueur de banjo alors, et qui fait plutôt froid dans le dos avec son regard si particulier. Ce film m'a aussi rappelé un autre film La Rivière Sauvage que j'avais pu voir à sa sortie. Bref, c'est un film d'aventure, qui a un peu mal vieilli mais ça va. Les personnages, pour certains, font froid dans le dos. La rivière n'est pas la plus méchante, ce sont les hommes de la forêt. Tous les 4 vont en faire les frais, d'une manière ou d'une autre. La fin même si elle n'est pas expédiée est un peu trop courte, j'aurais bien aimé en savoir plus.
Considéré comme étant d'une extrême violence, je me demande réellement si parfois je regarde le même film que ceux étant critiquer par la presse. Film de survie, aventure en pleine jungle luxuriante, un survival comme pour les moderne "Revenge" et "The revenant", celui-ci est d'une nullité bien extrême. Les personnages sont certes bien mais pour ce qui est de la violence, la seule scène qui pouvait me choquer,spoiler: le viol d'un des gars fut, mais d'une nullité sans nom. Un jeu pitoyable, un agresseur ne cessant pas de couiner comme un porc, une victime qui ne joue pas son jeu comme cela devrait être. Puis après çà, ce même homme semble n'avoir rien vécu, 0 tremblements, 0 pleure, 0 bégaiement, pas une réaction. Une scène lamentable. Quand au violeur en question, spoiler: un jeu minable pour sa mise à mort, posture nulle, 2h à tomber au sol. Mal fait, c'est aussi simple que çà. Puis celle ou l'un des autres agresseurs se voit transpercer d'une flèche, pareil rien de visuellement horrible. Presque 2h de script, d'une violence aux abonnés absent, de longueurs. Par contre, l'environnement tropicale lui, rien à dire. Un raté complet.
Le genre de film qui vous glace le sang. Ambiance et décor nature, une balade mouvementée de quatre copains en canoé, fuyant leurs prédateurs quelques peux dérangés.
Ce film a un pitch pas très sexy : 4 copains vont descendre une rivière en canoé, et il vont avoir des problèmes. En plus, il date de près d'un demi-siècle. Pourtant il FAUT le voir. Il est lent, mais imprévisible et original. Vous ne l'oublierez pas. Cerise sur le gâteau, en ces temps où l'écologie est hissée au rang de religion idéale, incontestable et obligatoire, la nature n'y est - vraiment - pas sympa, et le "bon sauvage" autochtone peut s'y révéler ignoble et sadique. En cela, ce film est politiquement incorrect. Un clin d’œil de cinéphile : une scène de la fin, où spoiler: la main d'un mort surgit du lac, qui s'avère être un cauchemar, dont le rêveur se réveille terrorisé et en sueur , a été pompée par De Palma spoiler: 5 ans plus tard dans Carrie à la fin .
Certainement un film choc à son époque. Au prisme d'un regard contemporain, ça a bien mal vieilli. Même si ça conserve un charme désuet, c'est léger au niveau de l'action pour un spectateur d'aujourd'hui.
J'ai maintenant 57 ans, et j'ai rarement été aussi déçu. Pourtant, j'avais tellement entendu parler de ce film... Mais tout sonne faux : les quatre "héros" sont foncièrement antipathiques. Quatre blaireaux qui n'ont rien à faire là où ils ne devraient pas mettre les pieds. Loin d'un film culte, je vois là un film totalement inutile, à part la scène du banjo.
Malheureusement même si ce Délivrance a été bien considéré, il a considérablement vieilli et s’est largement fait surpasser en termes d’intrigue, de nature, « d’horreur » et d’à peu près tout. Le film est lent, mou, long, il ne se pas grand-chose avec des plans qui s’éternisent ou de simple balade en canoë. Les dialogues sont incroyablement vides, le casting est pourtant bon mais l’ensemble et particulièrement certaines scènes ne font pas crédibles. Une note « gentille » plutôt pour ce qui l’était que ce qu’il est devenu.
Un film osé qui dépeint une mise en scène du crime masculin le plus infâme, c’est de ce cinéma que vient « Django Unchained », « Les huits salopards » et les séries TV carcérales. Sa violence choc peu intense par son bruitage limite laisse bien sans voix, pas de partie de rigolade après l’escapade amicale sportive, la tournure d’un banal scénario puis à la lenteur que ça avance, devient une intrigue dramatique. Le cauchemar submergé en sentiment malsain se gagne en intensité, on comprend ce qui se passe, la lancée dès cette scène d’ouverture au banjo est claire pour le meilleur des moments tendus lâchés dans la faune. En plein mouvement des droits civiques, porteurs contre les idées reçues sur l’homosexualité perçue comme une abomination, les perversions furent parmi les interdits, se cachant dans la forêt sauvage peuplé de monstre au visage humain, des hideux consanguins. Les courants rapides et autres conséquences interagissent avec la nature, représentation de tous les dangers métaphoriques. La fin est frustrante quand l’heure de comprendre la honte de la victime, une difficulté d’en parler d’un tabou de société. Un lourd secret à garder au sein de ce cercle d’amis survivants, plus rien ne sera comme avant et le commencement d’une profonde souffrance psychologique.
je me souviens du choc quand je l'ai vu au cinema c'était en 1974 !! Borman nous emmene dans cette randonnée et l'on passe du plaisir citadin à la barbarie profonde des premiers ages. La rivière est toujours là comme une amie puis doucement comme dans un cauchemard, elle se transforme en monstre sanguinaire. Le meilleur moment est pour moi une des dernières scènes quand un des protagonistes aprés leur sauvetage, pleure sans raison alors que ses amis l'entourent, c'est trés humain car cette situation nous l'avons tous parfois ressentie. J'ai lu les critiques négatives, qui estiment le film trop lent ou mou. Je pense qu'elles sont rédigées par des jeunes gens blasés par les effets spéciaux qui ne veulent pas qu'on leur conte une histoire humaine simplement.
Une virée entre potes qui tourne au cauchemar. La beauté sauvage des paysages, l'Amérique profonde et un duo guitare-banjo légendaire. Vous n'en sortirez pas indemne.
Eh ben, c'était vraiment un film très ennuyeux qui ne suscite absolument rien, ce film qualifié d'Ultra violent ne repousse aucunes limites et les images sont moches. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Considéré comme un chef-d'œuvre, Délivrance, tourné en 1972, fit entrer le cinéma américain dans une ère nouvelle. Le film n'a rien perdu de son atmosphère étrange et profondément malsaine, et certaines de ses séquences, dont la fameuse scène au banjo, parlent encore aux cinéphiles du monde entier. Mise en scène de manière magistrale, cette remontée d'un cours d'eau en canoë magnifie la nature autant qu'elle en exploite ses aspects les plus sombres. À travers ce long-métrage brutal et percutant, John Boorman voulait ainsi porter une réflexion sur le mythe du retour à la nature et de ses illusions.