Mon compte
    Sur les quais
    Note moyenne
    4,2
    1331 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sur les quais ?

    114 critiques spectateurs

    5
    26 critiques
    4
    53 critiques
    3
    21 critiques
    2
    11 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Starwealther
    Starwealther

    77 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2024
    "Sur les quais" est un film en noir et blanc de Elia Kazan qui a beaucoup vieilli. Le docker interprêté par Marlon Brando a beau draguer sur son toit et soigner ses colombes avec une classe folle, le film est mou. Le film est à voir surtout pour la présence de Brando, c'est un film culte mais qui est désormais vraiment marqué par le temps. Un film pour les puristes et cinéphiles aguerris
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Un très bon cru que cette réalisation d' Elia Kazan, il reçu 8 oscars en 1955. Marlon Brando est (ce qui n'est pas une surprise) juste excellent, tout comme le reste du casting d'ailleurs. Le film nous montre la dure vie de dockers qui doivent pour avoir le droit de travailler se soumettre à un syndicat véreux et à la loi du silence sous peine de payer de leurs vies la trahison. Un grand classique du film noir qui happe le spectateur dès les premières minutes.
    Yves Echard
    Yves Echard

    96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2024
    Film très politique dans le meilleur sens du terme avec un Brando et une Eva Marie saint splendides et émouvants un film qui a dû décider Hitchcock à la recruter au côté de Gary Grant
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Un film d’une grande puissance. Sa beauté narrative et sa mise en scène sobre et efficace en font un chef d’œuvre. La psychologie des personnages, évolutive, est très complexe. Les discours, renversants et bluffant de sincérité, sont un exemple du genre. En particulier le monologue du personnage Terry Malloy campé par Marlon Brando.
    Le réalisateur Elia Kazan traite avec brio plusieurs sujets, comme celui de la délation, de l’injustice sociale et de la religion. Mais il ne se pose pas en moralisateur, chacun se fera son propre avis.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2024
    "Sur les quais" en 1954 avec Marlon Brando et "A l'est d'Eden" en 1955 avec James Dean. Deux monuments du cinéma signés Elia Kazan, le premier en noir et blanc, le second en cinémascope et couleurs. Marlon et James, huit ans d'écart, tous deux Actor's Studio, c'est à dire physiques, tout dans le masque, sans effets oratoires. Ce qui m'était resté à l'époque du premier film, outre le trio Brando, Malden, Saint, c'était le personnage du frangin ripou joué par Rod Steiger. Or j'ai constaté aujourd'hui qu'il n'avait ici qu'un petit rôle. Sa prestation se résume en fait au dialogue entre les deux frères dans le taxi. Dialogue décisif pour la suite du scénario, et marquant en soi par conséquent. Le nom de Steiger est écrit en petit dans le générique mais c'était pour lui le point de départ d'une brillante carrière de personnages tortueux et psychologiquement compliqués. Kazan c'est du beau cinéma, bien éclairé, bien cadré, des gros plans suggestifs, du mouvement, des acteurs bien dirigés. Il a réussi à rassembler une troupe d'acteurs secondaires très typés, avec mines patibulaires pour les méchants. Naturellement, et comme d'hab chez Kazan, c'est très théâtral. Lee J Cobb, le chef des méchants, en fait des tonnes dans l'éructant et le grimaçant. Malden est parfait en prêtre, catholique puisqu'il donne des confessions, mais un peu trop disert, solennel et didactique dans ses sermons improvisés aux dockers. Les duos d'approche ou amoureux entre Eva Maria Saint et Brando sont émouvants. Eva Maria n'est pas la froide séductrice hitchcockienne qu'elle sera plus tard avec Cary Grant. Cette fois-ci j'ai remarqué la musique : c'est du Léonard Bernstein et cela ponctue bien l'action dramatique. Je ne vais pas brûler aujourd'hui ce que j'ai aimé autrefois. "Sur les quais" c'est la révélation de l'acteur Brando vu par Kazan, et cela vaut le coup de le voir.
    jean-marie Mouveroux
    jean-marie Mouveroux

    31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Très vieux film et portant ne vieillit pas. Très bon. La fin sans être mauvaise n'est toutefois pas à la hauteur du reste.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Un Drame en N&B mêlant Romance et action réalisé par Elia Kazan en 1954. Bien que le dénouement de l'histoire soit trop prévisible. Le scénario déchirant est heureusement superbement interprété.
    Le film démontre de grandes qualités avec la mise en scène d'Elia Kazan, la musique remarquable de Leonard Bernstein, et un casting impressionnant. Il nous montre des acteurs de grand talent comme Eva Marie Saint la belle et charmante Edie, Karl Malden dans le rôle du curé, et bien sur Marlon Brando, comme toujours exceptionnel, dans son personnage de docker et ancien boxeur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2024
    Le titre, On the Waterfront, renvoie à la fois au lieu unique où se déroule le récit, décor portuaire que perturbe, à plusieurs reprises, un autre lieu qui le conteste, la place de l’église – nous ne connaissons pas la distance qui la sépare le port – et à la posture des personnages engagés dans une lutte sociale, soucieux de défendre ce qu’ils considèrent comme leur appartenant, placés en cela « sur le front » : d’un côté le cartel mafieux dirigé par le mal nommé Johnny Friendly, qui organise la répartition du travail et qui impose aux travailleurs un ensemble de taxes contre une prétendue protection ; de l’autre côté, Terry Malloy, ancienne vedette de la boxe tombée dans l’oubli et qui, pour survivre et par insouciance, rend des services auxdits gangsters.
    Tout l’enjeu du film réside alors dans la peinture d’un groupe social égaré entre deux familles – la mafia versus la religion – et entre deux modes de justice : une justice arbitraire, illégale, reposant sur la loi du plus fort et émanant du milieu dans lequel il a grandi, et la justice constitutionnelle, légale, rendue au tribunal, qui l’effraie dans la mesure où elle ne saurait le protéger et qu’elle suppose un temps long, depuis la convocation du procès jusqu’à sa tenue et à l’application des peines. Le dilemme de Terry consiste à interroger la délation au regard de la morale, préoccupation chère à Elia Kazan qui, peu auparavant, avait dénoncé plusieurs membres de son entourage dans le cadre de la Commission des activités antiaméricaines, instrument du maccarthysme d’État. L’ambiguïté du protagoniste interprété par Marlon Brando correspond à l’ambiguïté de Kazan lui-même, qui s’y réfléchit dans ses contradictions fondamentales : il est un homme qui, pour devenir le héraut d’une cause qui le dépasse, doit être incompris et détesté par son entourage ; il est un homme tiraillé entre le Bien et le Mal, entre le haut (le pigeonnier) et le bas (les ruelles, les bars), entre le prêtre, la religieuse et la mafia, entre l’intérêt personnel et la défense du collectif ; il est un homme dont l’engagement en faveur des travailleurs advient par la nécessité des choses et par la révolte face à l’injustice.
    La métaphore christique en clausule suppose, après le martyre, la fin d’un âge et le début d’un autre, ainsi que la disparition du corps au profit du symbole de la lutte sociale.
    Situé entre les polars américains des années 30 et la pièce de Bertolt Brecht Der aufhaltsame Aufstieg des Arturo Ui (1941), anticipant le spectacle musical West Side Story (1957 à Broadway, 1961 à Hollywood) pour son New York dynamisé par Leonard Bernstein, On the Waterfront surprend par la grande complexité de ses personnages principaux, qu’il retranscrit à l’image par une direction d’acteurs rigoureuse et par un soin porté à la photographie et aux jeux de lumière signés Boris Kaufman.
    Kirob
    Kirob

    32 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un très grand Marlon Brando, et une présence aussi de Lee J. Cobb, déjà aperçu notamment dans le film "12 angry men". Nous avons ici, un excellent film de cette époque des années 50, avec une société divisée et "controlée" par un chef de bande. L'intrigue est superbe, le jeu d'acteur également, et une histoire d'amour intéressante se met en place, qui revisite l'enjeu complet du film. A voir absolument, c'est un incontournable du cinéma !
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2023
    Un grand Marlon Brando, quel acteur franchement et quelle gueule surtout. Dès qu'il est à l'écran, il aspire tout comme un trou noir et rayonne devant la caméra. Aux côtés de Lee J.Cobb, ça fait forcément mouche. Film noir dans une ambiance très sombre qui fonctionne bien sur les quais d'un port où l'on suit un ancien boxeur raté reconverti comme docker qui va prendre part malgré lui à un meurtre. Les bases sont posées.
    La réalisation a assez mal vieilli, les dialogues et le jeu des acteurs aussi mais ce film se regarde vraiment bien notamment grâce à son acteur principal et à son histoire bien menée.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2022
    Le film date de 1954 et ne semble pas avoir pris une ride. La modernité et l’authenticité de la mise en scène d’Elia Kazan y sont bien entendu pour quelque chose. Le scénario est socialement engagé mais la tension dramatique de « Sur Les Quais » est rarement élevée. Faisant preuve de beaucoup sentiments sous sa carapace de gros dur, Marlon Brando est au sommet de son art et met tout le monde d’accord en montrant sa sensibilité et sa fragilité face à Eva-Maria Saint dans son premier rôle au cinéma. Lee. J. Cobb, Karl Malden et Rod Steiger complète brillamment l’affiche.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Un film à 8 statuettes, et pourtant, il ne transporte pas au plus loin que de notre vision. Certes c'est un film sur la dureté sociale, la corruption, le meurtre autour d'une profession, et la misère qui coule entre les doigts d'un homme. Alors oui, il y a matière à oscars. Le film est sublime de part sa distribution, que de beaux noms au générique, que de grands acteurs, la vedette est presque volée à Brando par un nommé Karl Malden, tous ces caractères si puissant, du chef des dockers, à la jeune fille amourachée du bad boy un peu simplet. La masculinité sauvage d'un Brando torturé, manipulé, tous cela fait de Sur les Quais une œuvre majeure dans le paysage cinématographique.
    Un vrai bémol toutefois sur la bande son, qui est toujours présente pour appuyer ici le mélo, ici l'intensité, ici l'espoir, et les seuls moments où la musique cesse, c'est vraiment là que l'on est pris à la gorge, où les émotions sont les plus fortes.
    Le cinéma de Elia Kazan transpire l'honnêteté, les valeurs, la responsabilité de chacun de vouloir faire du monde qui nous entoure, un monde meilleur.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2021
    Dans la série on découvre les classiques aujourd’hui :sur les quais d’Elia Kazan dont ce n’était pas pour ma part la première incursion dans sa filmographie. Sur les quais c’est une histoire de prise de conscience et d’affirmation. On suit l’itinéraire de Terry (magnétique Marlon Brando) homme de main d’une crapule qui gère le syndicat des dockers et qui couvre pour lui un meurtre. Il va peu à peu changer sa vision de son univers après sa rencontre avec Edie la sœur d’une des victimes de Johnny le caïd local. Bien emmené, assez fort et poignant le film est pour moi vraiment gâché par une musique pompier bien trop présente et accentuée qui gâche vraiment la dramaturgie du film au lieu de la renforcer. J’ai en revanche bien apprécié le personnage du prêtre joué par un excellent Karl Malden révolté par l’exploitation des dockers qui se tuent pour subsister. Même si le film est un peu trop démonstratif à mon goût il conserve tout de même une belle force et quelques moments marquants.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2021
    « On the waterfront » , film expressionniste décrivant les docks*** et la puissance mafieuse des syndicats de dockers. En face, un jeune couple (elle trop âgée pour le rôle, lui paumé aux paupières tombantes) et un prêtre impétueux. Des invraisemblances mais de l’efficacité et une magistrale scène finale qui évoque le Golgotha.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top