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Akamaru
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4 339 critiques
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3,0
Publiée le 11 novembre 2010
La première oeuvre véritablement empreinte de réalisme social fut "Sur les quais",récit d'un dilemme majeur autour de la dénonciation,de la trahison.On peut y voir une mise en perspective de la réelle situation d'Elia Kazan,qui en 1954,dénonçait ses collègues aux activités supposées anti-communistes.Drame puissant,quoique en mal de rythme,son film met foncièrement en avant le jeu si intense et charismatique de Marlon Brando,alors jeune et à la beauté peu commune.Il incarne un ex-boxeur pro,devenu docker,pris d'états d'âme quand il prend conscience des meurtres commis par les siens.Il a désormais le choix entre fermer les yeux et continuer à vivre petitement,ou désigner les assassins et s'attirer de graves ennuis...Dans un noir et blanc immaculé,Kazan filme Brando avec conviction,tant dans son introspection que dans son amour naissant avec la ravissante Eva Marie Saint.Plusieurs séquences font partie du panthéon du cinéma,comme Brando qui joue avec un gant blanc,qui repousse calmement le revolver tenu par son frère,ou qui constate la mort de ses pigeons adorés.Le dernier quart d'heure,optimiste et dense,semble ouvrir la porte à une nouvelle ère.Celle de l'honnêteté.Un classique.
La mise en scène n'est pas ratée, certains plans sont vraiment réussis esthétiquement parlant. Le film est intéressant aussi pour son côté immersion dans le milieu des dockers. C'est aussi pas mal pour une approche plus sociologique, sur les comportements acceptés ou non par une communauté, sur la façon qu'un groupe a de se comporter, son besoin de leader etc.
Le problème c'est que ça ne suffit pas à oublier un scénario assez convenu, attendu, et où le tout manque très grandement de subtilité pour parvenir à intéresser réellement.
Un classique particulier de par ses fortes préoccupations sociales et morales. Un désespoir tiraillant, une révolte profonde. Marlon Brando est excellent.
Un classique du cinéma avec une ambiance très singulière, et qui a inspiré beaucoup de drames et autre films de genre.On retiendra surtout l'interprétation de Marlon Brando et la quête de rédemption de ce dernier, qui donne toute son ampleur au personnage de Terry.8 oscars pas volés puisqu'on a une oeuvre phare des années 50 avec des seconds rôles très bien tenus, une direction artistique et une photographie de très bon gout et des décors conférant au film une aura très particulière et pas du tout déplaisante pour autant.Bref un film à découvrir, qui a gardé son impact et sa puissance grâce à une fin et des images fortes et qui reste parfaitement d'actualité.
Sur les quais est un film toujours cité dans les divers classements des plus grands films du cinéma, j'étais donc curieux de le voir. Au final j'ai vu un très bon film, avec de bons acteurs comme bien sur Marlon Brando, mais je n'ai pas trouvé cela exceptionnel comme je l'espérai. Sur ses défauts je dirais qu'à aucun moment il m'a ému et aussi qu'ils comportent quelques petits faux raccord. Bref bien que ce soit un très bon film, je le trouve surestimé.
Difficile de ne pas être épater par les performances de Marlon Brando ( dans le rôle d'un boxeur raté devenu docker ) et de Eva Marie Saint ( dans son premier grand rôle au cinéma ) dans ce long métrage que Elia Kazan réalisa en 1954. En effet, les deux protagonistes arrivent à être particulièrement touchant, émouvant, fragile et plein de sincérité à travers leurs personnages qui resteront parmi les plus attachants de cette époque du cinéma. A leur côtés, nous retrouvons notamment Karl Malden ( bien inspiré dans le rôle du prêtre ) ou encore le très bon Lee J.Cobb ( qui campe avec talent le patron corrompu ). La mise en scène de Elia Kazan est particulièrement réaliste, car tourné sur les lieux même du drame de cette histoire vraie, et certaines séquences ne peuvent que marquer les amateurs de cinéma. Il s'agit donc d'un drame particulièrement puissant et que je conseil à tous de découvrir.
Le film le plus notoire de la filmographie d'Elia Kazan, un immense chef d'oeuvre marqué par la prestation exceptionnelle de Marlon Brando ! "Sur Les Quais" est une œuvre très intelligente, et tres objective sur la culpabilité et le pardon, sur un jeune perdu dans la vérité, sur l'amour... Une sorte de parcours initiatique d'une grande intensité, et particulièrement touchant. On retrouve Lee J.Cobb (qui joue pour la deuxieme fois pour Kazan) dans le superbe, et tres important, rôle de Johnny Friendly... Les acteurs sont exceptionnels, autant qu'ils sont, et le scenario est d'une grande justesse, ca ne traine pas en longueur, ca sait être calme quand c'est nécessaire et mouvementé quand ca l'est aussi, le rythme est incroyablement saisissant, et tout cela est si émouvant qu'il est impossible de ne pas y adhérer !
Derrière un scénario assez simple, "Sur les Quais" est un des films les plus engagé des années 5O ( tourné en plein Maccarthysme, le film ne fut pas apprécié de tous, beaucoup y voyant une dénonciation, une agression des syndicats ), mais c'est aussi et surtout le film à voir pour ses acteurs ! Eva Marie Saint, d'une justesse éblouissante pour une première - Kazan a toujours eu le flair pour dénicher des perles -, Lee J. Cobb est impérial, mais que dire de Marlon Brando sinon qu'il est tout simplement obsédant de perfection, avec Kazan, son talent explose, irradie tout sur son passage... Impressionant. Tous les Oscars sont archi mérités, Sur les Quais est un film à part, qui, en plus de tout ce qui est cité précedemment, brille également par la musique de Leonard Bernstein et la réalisation aux plans magnifiques du grand Elia Kazan !
"Sur les quais" est un film féroce contre les méthodes de certains syndicats Américains. Marlon Brando signe ici une très bonne interprétation comme toutes les nombreuses oeuvres ou il a joué et reste l'acteur préféré d'Elia Kazan. L'histoire est passionnante et nous apporte un message intelligent. Cette réalisation remporta plusieurs oscars et a inspiré quelques films notamment un film de Scorsese très connu nommé "Ragin Bull"a propos d'une scène.
Un film un peu trop lisse pour vraiment passioné le spectateur, on ne regarde plus qu'on ne s'y intéresse vraiment.Mais voilà, il a y a Brando, son style a part, sa voix, ses paupières plissés.Un vrai régal.
Un film qui me laisse assez dubitatif. Le scénario est banal, jusque-là rien de surprenant puisque Elia Kazan est le maestro des histoires banales, l'interprétation de Brando est bonne mais pas excellente comme à l'accoutumée, les seconds rôles sont honnêtes... Bref, On The Waterfront m'a laissé assez sceptique jusqu'à la fin du film. Cependant, à l'image de A streetcar Nammed Desir, le final est époustouflant est redonne tout son intérêt au film. Marlon Brando décolle vraiment à la fin et nous délivre une prestation fantasmagorique qui nous laisse complètement pantois. Au final, On The Waterfront est un très bon film qui pourra cependant en décevoir plus d'un qui n'auront pas réussit à tenir jusqu'à la fin.
Marlon Brando change de registre après le magnifique A Streetcar Named Desire, autre film phare dans la filmographie d'Elia Kazan. Après avoir porté le célèbre débardeur de Stanley Kowalsky, l'acteur se voit attribuer la fameuse chemise à carreaux de Terry Malloy. Il est d'ailleurs intéressant de comparer les deux personnages : alors que Stanley incarnait l'amoralité et le mépris des femmes et des bonnes manières dans A Streetcar Named Desire, Terry représente l'aspiration à la rédemption, au rachat de l'âme dans On the Waterfront. Si Stanley est un homme machiste bel et bien inséré socialement ( ouvrier entouré de sa femme et de ses amis ), Terry est un tocard sans attaches. Chose étrange : les deux films se terminent sur la victoire du personnage ( Stanley affirme son pouvoir sur Blanche tandis que Terry dénonce courageusement son patron ) mais leur tonalité est différente. En effet, si la première victoire n'a rien d'un happy end ( Blanche se retrouve à l'asile ), la deuxième est totalement optimiste ( Terry travaille honnêtement ). A mon avis, cette comparaison permet de mettre en valeur les multiples facettes du jeu de Marlon Brando, décidement capable d'incarner des personnages radicalement différents. Elia Kazan signe là un film efficace et constructif, une oeuvre baignant dans un Noir et Blanc contrasté mais somptueux. Un très bon film qui inspira certainement Scorsese pour New York, New York. A voir absolument.