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Un visiteur
2,5
Publiée le 7 décembre 2008
Un film solide, un peu trop classique pour être palpitant. Quelques scènes sortent du lot tout de même comme quand le héros Marlon Brando est avec son frère dans la voiture.
Ce grand classique du cinéma américain signé par l’excellent réalisateur Elia Kazan profite du charisme étincelant du jeune Marlon Brando, dans le rôle le plus emblématique du début de sa carrière, et du charme transperçant d’Eva Marie Saint dans son premier grand rôle. Son scénario bien écrit autour du thème délicat qu’est le lien entre les milieux syndicaux et mafieux fut toutefois mal accueilli par beaucoup de spectateurs qui y virent un reflet du rôle de dénonciateur qu’eut le réalisateur face à la politique maccarthyste en vigueur. L’académie des oscars a cependant su y trouver nombres de talents à récompenser, dont le casting mais aussi la modernité, aujourd’hui désuète, de sa mise en scène ainsi que la splendide photographie noire et blanche qui donne une beauté romanesque à ces décors naturels. L’émotion et la violence qui se dégagent de cette œuvre phare des années 50 pallient largement le rythme inégal qui démarre difficilement pour s’achever dans une conclusion culte.
Très beau film d'Elia Kazan décrivant le monde des dockers avec un syndicat aux méthodes controversées et des travailleurs respectant la loi du silence, sous peine d'en payer les conséquences. Le film est admirable par son atmosphère se situant dans un groupe social à identité forte. Toute cette ambiance accentue d'autant plus la tension dramatique de l'histoire et la torture du personnage de Marlon Brando faisant face au dilemme de sa conscience. L'acteur crève l'écran et rend le personnage inoubliable jusque dans les moindres détails. Il est l'ex-boxer professionnel dont la vie a été pourrie par une magouille, dur à cuir et en même temps fragile. A ses côtés, sublime Eva Marie Saint ou époustouflant Karl Malden. C'est un vrai mélange de romantisme et de réalisme qui détonne.
Un excellent film, une mise en scène impeccable et des acteurs de choix à commencer par le grand Marlon Brando, qui irradie litteralement l'écran par son charisme et son jeu tout en finesse, Rod Steiger est excellent lui aussi en grand frere de Terry qui a choisit le banditisme, Eva Marie Saint n'est pas en reste, très juste dans son jeu. Mention speciale à l'acteur qui joue le pretre, qui est absolument genial! Bref, le film nous tient en haleine jusqu'à la fin du film . Une reussite .
Ce film est sans doute l'oeuvre la plus autobiographique du réalisateur Elia Kazan qui a connu la meme histoire en Amérique en dénonçant plusieurs témoins dans une affaire dans les années 50 ce qui lui vaut, meme au jour d'aujourd'hui, d'etre la bete noire a siffler dans chacune de ses récompsenses pour ce geste. Et pourtant, "Sur les quais" accumule les lauriers en étant récompensés aux Oscars et au festival de Venise. Pour ma part, Elia Kazan représente l'un des artistes, l'un des maitres d'Hollywood avec des chefs d'oeuvres inoubliables comme "Un tramway nommé désir", "A l'est d'Eden" et celui-ci que je découvre ou des ouvriers manutentionnaires de carguaison de bateau font voeux de silence quand la police et le curé du coin les interrogent sur l'assassinat mystérieux de quelques-uns d'entre eux qui ont osés de se dévoiler. Tombant sous le charme de la soeur d'un ami assassiné, le jeune Malloy, pourtant l'un des poulains préférés du patronat corrupteur, hésite puis prend le risque de tout dévoiler aux autorités. Un geste que lui tournera le dos toute la population, ses amis d'autrefois qui le bouleversera jusqu'à ne plus trouver de travail. A l'époque, il fallait oser traiter un sujet pareil et le réalisateur Elia Kazan réussit ce film comme un main de maitre. Le pygmalion du réalisateur, Marlon Brando, gagne enfin son premier Oscar qu'il avait échoué auparavant pour "Un tramway nommé désir" et "Viva Zappata", grace à son génie d'inventivité du jeu d'acteur qui est si propre à sa réputation, du génie. A ces cotés, Eva Marie-Saint, dont c'était son premier role, Karl Malden ( le collègue de Michael Douglas dans la série "Les rues de San Francisco") ou les seconds couteaux qui ont la gueule d'emploi de salaud, completent ce chef d'oeuvre. Bref, un film de l'age d'or du cinéma d'Hollywood que je recommande à toute les générations.
C'est un fait, Marlon Brando crève l'écran, ou crevait. Ce film est une réussite : il apporte sont lot de réalisme, de tragédie, et de sentimentalisme. La corruption de certains dockers est ici dénoncé par un petit groupe sans prétention mené par l'inattendu Terry : nonchalant, une voix traînante, charismatique et un charme fou. A voir.
Un tel scénario avec un tel M.Brando suffisent pour donner à l'oeuvre d'E.Kazan une puissance extraordinaire. Les quelques lourdeurs de la réalisation passent presque inaperçues.
Sur les quais voila un film qui prend aux tripes. Avec sa mise en scène renversante,percutante et son final qui donne la chaire de poule j'ai été conquis du début à la fin,bravo mister Kazan. Marlon Brando est comme toujour formidable avec une interprétation criant de vérité. Marlon Brando qui d'ailleur décrochera pour ce rôle son premier oscar du meilleur acteur. Karl Malden trés convainquant dans son role de prêtre et Eva Marie Saint en fille de caractère apporte également énormement au film. Une franche réussite donc et on peut noter au passage que "sur les quais" a inspiré "ghost dog" de Jim Jarmusch vu que ce dernier pour son film a repris l'idée du pigeonnier sur le toit.
Super film avec l'une des plus belle prestation de la part de Marlon Brando tiraillé entre l'amour/honnéteté et la peur du milieu mafieux. L'histoire est très passionnante bien réaliste sur les pb humain et de pouvoir au sein des docks.
Elia Kazan et Marlon Brando pour un film d'anthologie sur la loi du silence. A noter la bonne prestation de Karl Malden, meilleur à mon sens dans le rôle du Père que de l'amant dans un Tramway nommé désir..
C'est un fait : Elia Kazan était un grand réalisateur. Rarement un cinéaste aura montré autant d'habileté et d'aisance à aborder des sujets graves, sombres avec autant de talent. C'est à nouveau le cas avec ce "Sur les quais", qui il est vrai a quelque peu du mal à trouver son rythme. Mais une fois lançé, il est vrai qu'il est difficile de résister à ce film, tant par la puissance de la mise en scène que par le traitement du scénario, en général assez rigoureux. De plus, "Sur les quais" a la qualité de rendre plus intense, plus poignant chaque séquence, que ce soit les affrontements entre les dockers et la pègre que l'histoire d'amour entre Marlon Brando et Eva Marie Saint. De plus, la fin (et même si l'on pourra la trouver complaisante quant à l'action de Kazan durant le Maccarthysme) n'en demeure pas moins un immense moment de cinéma, d'une violence et d'une puissance rarement égalée, soutenue qui plus est par la sensationnelle partition de Leonard Bernstein. Et au final, c'est incontestable : "Sur les quais" a la force des grands films.
Quel grand film ! Sans doute le plus beau chef-d'oeuvre de Kazan. Film social avant l'heure et toujours des thèmes universels. Les images des docks et des quartiers pauvres sont splendides, beaucoup de scènes entré dans la légende avec des acteurs incroyable Marlon Brando en tête mais aussi Karl Malden dans un de ces plus beau rôle. Si vous n'avez pas vu ce film vous n'avez rien vu du cinéma.
Après avoir dénoncé pendant la chasse au sorcières, Kazan tournera deux classes de films : ceux où il semble se justifier (comme Sur les quais) et ceux où il semble regretter (comme son meilleur film, The arrangement). Cependant c'est un faux procès qu'on (surtout les critiques, sûres ce qui est bien et ce qui est mal, qui portent des jugements de valeurs dénués de réflexion comme s'ils étaient Dieu) fait à ce film. Kazan ne justifie pas ses actes. En effet, lui qui est (était?) communiste sait qu'il n'y a pas de communes mesures entre tuer pour perpétuer son business et être communiste (ce qui était reproché aux gens inquiétés par le maccarthysme fou pendant la guerre froide). Ce que Kazan dénonce, c'est cette puérilité de refuser la délation quoiqu'il arrive, par "honneur". Ceux qui crachent sur ce film et sa supposée apologie de la délation (pourtant une accumulation importante de choses amènent Brando à balancer son mentor) sont les mêmes qui méprisent les cyclistes et footeux pour leur loi du silence. D'ailleurs ce film a quelque chose de communiste, mais l'idéologie, pas la politique. En effet, le syndicat maintient son pouvoir en menaçant les dockers individuellement, car ils ne sont rien sans les dockers. C'est en s'unissant contre le pouvoir oppresseur qu'ils s'en débarrassent. Il faut reconnaître à Kazan la maîtrise de sa mise en scène et l'évolution de la situation sans raccourcis, et crédible. Ce qu'on peut lui reprocher par contre, c'est sa conviction et son manque de recul et d'analyse globale. En effet, il y a fort à parier qu'après cela, un nouveau syndicat va progressivement prendre la place de l'ancien. De plus, si l'aspect mafia du syndicat est crédible, Kazan oublie qu'il fait aussi contre-pouvoir et que sans lui les dockers sont exposés à une autre menace. Un peu trop optimiste donc. Mais dans l'ensemble, vraiment un bon film, qui est plus complexe que ce que veulent voir les "bons penseurs".
Très grand film sur la "loi du silence" signé E.Kazan et porté par un M.Brando des grands jours. Le reste des acteurs est au diapason, le scénario est très bon... pas grand chose d'autre à ajouter. A voir, ne serait-ce que pour Marlon Brando.