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Benjamin A
717 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mars 2014
Qui n'a jamais fredonner l'air de la "marche du colonel Bogey", thème principal et célèbre (et donnant une scène mémorable" de "Le Pont de la rivière Kwaï" ? Avec ce célèbre film remportant 7 oscars dont meilleur film, réalisateur, acteur et scénario adapté, David Lean nous raconte l'histoire de prisonniers Anglais qui sont chargé par les Japonais de construire un pont, non sans difficulté vu les réticentes d'un colonel et l'inexpérience de certains dans ce domaine, et surtout ils ignorent que les Américains préparent une mission visant à détruire ce pont. Une histoire passionnante et un scénario très bien construit et avec le sens de la mise en scène de David Lean vont nous faire passer sans ennuie ces 161 minutes de films. La réussite du film tient aussi des trois personnages principaux ainsi que de leurs excellents interprètes, Alec Guinness rigide et traditionnel, William Holden détaché et cynique et Sessue Hayakawa pris dans un conflit qu'il ne maitrise pas. David Lean manie l'ironie et le cynisme tout en montrant différents visages de cette guerre. Des paysages grandioses, des décors fastidieux, le sens du détail de David Lean qui meuble l'écran ainsi qu’un très beau technicolor, sans oublier les cascades et pyrotechnie, viennent contribuer à un magnifique visuel qui n'a pas pris une ride. Un très bon film de guerre et c'est une grande réussite de la part de David Lean.
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5,0
Publiée le 16 mars 2009
Le courage et la folie! Une oeuvre passionnèe, bourrèe de sensibilitè et d'invention, historiquement bien situèe et captivante de bout en bout! Dotè d'un budget colossal, le film proposait rèellement des prises de vue magnifiques et des scènes d'action particulièrement impressionnantes! "Le film de David Lean apporte la preuve qu'il est possible de rèaliser grâce aux moyens techniques, des films spectaculaires, intelligents et beaux! Adaptation du roman français de Pierre Boulle par les scènaristes Michael Wilson et Carl Foreman, "Le pont de la Rivière Kwaï", dont la bande originale a marquè les esprits de tous les cinèphiles a reçu pas moins de sept oscars dont le meilleur film, meilleur rèalisateur, meilleur scènario et meilleur acteur pour Alec Guinness qui livre une prestation extraordinaire et extrêmement complexe! La destruction du pont, cause de bien des discussions, se rèvèla être de surcroît un vèritable dèfi technique! En effet, Lean et Sam Spiegel savent que la destruction du pont, après les efforts qu'il a coûtès et les souffrances qu'il a engendrèes, est le point culminant du film, son seul dènouement possible! Après de multiples pèripèties, le pont saute et devient par la suite un grand moment de cinèma! Signalons enfin que le cinèaste exploite à merveille les vertus du Scope, parfaitement adaptèes au pont de la rivière Kwaï comme aux colonnes militaires! Un monument du 7ème art ou la qualitè de l'image, l'interprètation d'Alec Guinness, William Holden, Sessue Hayakawa, et la musique entraînante de Malcolm Arnold, interprètè par le Royal Philharmonic Orchestra, restent encore aujourd'hui dans toutes les mèmoires...
Cette superproduction de 1957 mérite assurément sa réputation. Pas tellement à cause de la prouesse technique du pont (il a réellement été construit et explosé avec un train dessus (mais Buster Keaton en avait fait de même en 1926), ni à cause de sa zizique (recyclage d'un air militaire de 1926 qui est sifflé dans le film et non chanté à cause des paroles obscènes ajouté en 1939), mais pour sa réalisation sans faille, ni temps mort et pour l'interprétation halluciné d'Alec Guiness. Le film est d'ailleurs très fort à ce sujet, puisque on est pris d'empathie pour ce personnage malgré son attitude déroutante avant de comprendre (pratiquement à la fin du film) que ce colonel admiré et respecté de ses hommes est aussi cinglé que son homologue japonais. Fallait le faire ! Et du coup que la vérité historique sur la condition des prisonniers anglais dans les camps japonais soit édulcorée, n'a que peu d'importance parce que justement la question n'est pas là ! William Holden, contrepoint positif de Guiness est très bon. Petit détail : La scène de spectacle avec les prisonniers travestis est pompée sur celle de la "Grande Illusion" mais en moins bien (parce que sans connotation érotique). Un très grand film !
Le meilleur film de David Lean avec Lawrence d’Arabie bien sur. Un grand film d’aventure et de guerre avec des acteurs très bons. Le film n’a pas prit une ride, grâce à ses décors naturels, magnifique paysage de jungles. Et pour couronner le tout le film bénéficie d’une des meilleurs scène d’explosion épique du Septième Art, il s’agit bien évidemment de l’explosion du pont. Enfin voilà un chef d’œuvre du cinéma.
Une aventure épique que ce Pont de la rivière Kwaï ! Elle le fut aussi pour l’équipe de tournage qui a dû s’exiler dans la jungle de Ceylan pour mettre en son et en images cette reconstitution historique. À lire les témoignages, les difficultés rencontrées furent innombrables. Cela n’a pas empêché David Lean et ses artisans de livrer une œuvre des plus achevées. La réalisation est sans faille. La cohésion de la production est perceptible tant au niveau de l’histoire racontée que de la prise de vue qui, paysages naturels et cinémascope aidant, font de chaque séquence une œuvre en soi. Tout semble couler naturellement dans ce film, on ne sent jamais le trucage. Contrairement à la coutume de l’époque, les acteurs masculins ne cherchent pas à jouer les gros bras. Ils vivent la situation et leurs personnages progressent avec justesse selon le développement de l’action. À commencer par Alec Guinness qui offre une performance subtile et sentie digne de l’Oscar qu’on lui a décerné. Même si certaines scènes peuvent sembler s’étirer, elles demeurent bien rendues et servent de charpente à la fresque qui se construit tranquillement devant nous jusqu’à la conclusion on ne peut plus spectaculaire. Tourner sans effets spéciaux, l’explosion d’un pont conjugué à la chute dans le vide d’un train est un tour force inimaginable. Ne serait-ce que pour la réalisation des séquences qui composent la finale, le film mérite d’être classé parmi les chefs-d’œuvre de la cinématographie.
Un film assez impressionnant, surtout pour son époque. Quand dans le film, un pont explose au passage d'un train, et bien on fait vraiment exploser un pont au passage d'un train. Pas de CGI ! Ce qui m'a gêné, c'est la vision ambiguë de la guerre qui transparaît dans ce film, notamment via Obi-Wan Kenobi (Alec Guiness, pour les intimes). Il y campe un colonel, vénéré par ses troupes qui est près à laisser mourir ses hommes pour respecter un convention qui interdit les gradés de travailler en tant que prisonnier de guerre (dont lui, évidemment). Il obtient raison et se contente donc de boire du thé pendant que les simples troufions construisent un pont sous le soleil et même pas aux 35h ! Pourtant David Lean en fait une sorte de héros, courageux et distingué. Du moins pendant la première moitié du film, d'où cette ambiguïté. Comme le dit si bien le colonel japonais : "c'est la guerre, pas une partie de cricket !". Mais quand, on regarde certaines scènes, on est en droit de se le demander... Mais ce serait chipoter que de résoudre ce film à ça. "Le pont de la rivière Kwai" reste un grand film d'aventure, au décors splendides et dont les 2h30 passent d'une seule traite !
David Lean réalise ici un film complexe et ambigüe... Complexe par sa vision de la guerre, très spéciale, et ambigüe par sa vision des personnages, superbement incarnés par Alec Guiness, William Holden, Sessue Hayakawa, Jack Hawkins... Tous ces personnages sont dépassés par les évènements et complètement à côté de la plaque en ce qui concerne la guerre, l'héroïsme, et les règles en tout genre... Des prisonniers de guerre Anglais qui sont commandés par un colonel (Alec Guiness) qui a une vision très étrange de sa fonction et qui n'hésite pas à mettre en danger tous ses hommes seulement pour faire part de son pseudo-héroïsme... Donc, ces prisonniers reçoivent l'ordre, de la part du commandant Japonais du camp où ils se trouvent, de construire un pont... Mais cet ordre est bouleversé par le colonel, qui refuse que ses officiers et lui-même mettent la main à la pâte !!! En raison d'une convention qui interdit que des officiers travaillent au même titre que de simples soldats... Et cela ne plaît pas au commandant Japonais, qui décide d'enfermer cette énergumène et ses officiers ! Jusqu'à ce qu'il cède et qu'il accepte les conditions de l'Anglais... Ce dernier se met dans la tête de faire du pont un chef d'oeuvre et met tout son coeur et sa joie de vivre dans la création de ce pont... Alors, il ne faut pas l'oublier, qu'il est prisonnier de guerre ! Et, le pire, c'est que le commandant Japonais, dépassé par les évènements, ne décide plus de rien, et reste impuissant face à ses Anglais qui ne se rendent pas compte qu'ils trahissent leur patrie. David Lean oppose donc ces Anglais menés par un chef qui devient fou à cause de cette obsession de réussir ce pont en temps et en heure et qui plus est, de faire un beau boulot ; les opposants, ce sont des Américains, tout-aussi déboussolés qui souhaitent... Détruire le pont !!! David Lean réussit un film d'aventure unique, certes dépourvu d'action, mais qui ne laisse pas l'ennuie venir à vous...Un film au suspense parfois très fort et la mise en scène quasi-parfaite ! Le final est formidable et tragique. Le regard complexe, cherche sûrement à montrer la folie de la guerre et la folie des hommes qui l'ont pratiqué ! La dernière réplique du film : "Madness, madness" (en V.O) et "Quelle folie, quelle folie" (en V.F) le montre particulièrement !!! Du très grand art !
Même si il a vieilli, «Le Pont de la rivière Kwai» signé David Lean reste une référence cinématographique tout comme «La grande évasion». Ici, on suit des soldats et officiers britanniques et américains qui sont fait prisonniers dans un camp dominé par chef japonais. Les motivations du japonais: faire construire un pont au dessus de la rivière Kwai. S'ensuit alors une guerre de position: le commandant britannique (joué par Alec Guiness) refuse de prendre part au travail prétextant une infraction à une convention tandis que le chef japonais ne veut pas lâcher son projet. Finalement, le commandant anglais accepte, un retournement de veste qui peut être percu comme une trahison. Puis arrive le faux commandant Shears (joué par William Holden) et là le pont va devenir le centre d'attention de trois puissances: les britanniques et les japonais qui le construisent et les américains qui veulent le faire exploser. Pendant 1h40 on assiste à un film très stratégique puis dans l'heure qui suit, la stratégie est appliquée pour se terminer sur un final de haut niveau. Malgré un petit coup de vieux, le film de David Lean parvient à captiver grâce à son scénario en béton et à l'interprétation de ses acteurs. Un classique.
Histoire captivante, bons acteurs, décors réels renforçant l'immersion, un film spectaculaire qui vieillit bien (1957 tout de même !) malgré son côté peu réaliste (traitement des prisonniers, dialogues avec les japonais). L'image est remarquablement belle. Un classique à voir.
"Le pont de la rivière Kwai" porte bel et bien la marque du futur réalisateur du monstrueux chef d'oeuvre "Lawrence d'arabie". Long travelling, plan large en cinémascope sur des décors naturels magnifiques. Certes le film n'est pas réaliste ni historiquement ni sur la cruauté de la guerre, il est plutôt naif même de ce point de vue, mais il n'est pas dénué de sens pour autant, Lean y traite d'une réflexion sur le devoir des soldats, le choc des cultures, la traitrise, le mensonge et l'absurdité de la guerre qui est le moteur du scénario. Si on peut evetuellement lui reprocher certaines choses, cela n'empêche pas "Le pont de la rivière Kwai" de mériter son statut de classique, et d'être un grand moment de cinéma.
On voit une partie de ce qu'il se passe dans les camps de prisonniers japonais. Mais le film est loin de la réalité. Cela reste bon et donne un aperçu du devoir du soldat, de ses valeurs et de sa frustration quand il faut accomplir son devoir pour le bien du plus grand nombre.
David Lean (Lawrence d'Arabie - 1963) adapte ici le roman éponyme (1952) de l’écrivain Français Pierre Boulle et grâce à une minutieuse reconstitution, il redonne vie à ce moment clé de l’Histoire. Récompensé par 7 Oscars, dont celui du Meilleur Film et du Meilleur Acteur, Le Pont de la rivière Kwai (1957) passionne du début à la fin et surtout jusqu’au dénouement final, qui nous offre près d’un quart d’heure de suspens haletant. Un film de guerre pas comme les autres, plus axé sur le côté psychologique avec notamment les troupes Anglaises soumises aux ordres des Japonais. Très belle distribution (Alec Guinness, William Holden & Jack Hawkins) et mise en scène parfaite pour ce classique du 7ème Art !