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Death_Metallus
11 abonnés
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3,0
Publiée le 22 septembre 2011
Même s’il représente l’un des premiers grands films colorisés du cinéma, Le Pont De La Rivière Kwaï reste une vision édulcorée de la guerre. Avec comme exemple des ennemis japonais ridicules ou des conditions de détention parfois étranges, le film manque souvent de réalisme. Cela ressemble plus à une histoire sympathique autour d’une anecdote bien réelle. À regarder, mais loin d’être magistral.
On peut dire que ce film a eu beaucoup de problèmes avant le début du tournage, Humphrey Bogart aurait dû ajouter un autre grand rôle à sa filmographie en jouant le Major Shears, malheureusement le décès de cette légende du cinéma amènera à choisir William Holden, après que Cary Grant ai refusé le rôle. Pour le réalisateur plusieurs grands noms étaient pressentis, Howard Hawks, William Wyler, John Ford, Orson Welles et d'autres, finalement la réalisation fut confiée à David Lean qui signera juste après son plus grand film Lawrence d'Arabie. Le résultat est excellent, ce film qui rafla pas moins de sept oscars et plusieurs autres récompenses est un des plus grands du genre. Un film captivant du début à la fin, dont on retiendra particulièrement la musique mythique et la performance inoubliable d'Alec Guinness jouant le Colonel Nicholson.
Même si l’absence de positionnement moral de David Lean (et ses scénaristes non crédités car blacklistés par la commission McCarthy) vis-à-vis de l’autorité militaire rend le personnage du Colonel Nicholson, symbole à la fois de la noblesse britannique et du militarisme le plus acharné, incarné par Alec Guiness assez difficile à cerner, toute la réflexion faite sur le sens de l’honneur et ses limites dans l’une des pires situations que peut provoquer la guerre, celle d’être fait prisonnier par l’ennemi, rend le long-métrage véritablement intéressant sur un plan psychologique. La beauté des décors exotiques, l’impressionnante (et très onéreuse) scène d’explosion finale, mais aussi l’inoubliable chanson sifflotée par les soldats, aident elles-aussi à faire de ce film d’aventures une œuvre magistrale et spectaculaire, et ce malgré les pertes de rythme qu’engendre la durée étirée de cette adaptation du best-seller de Pierre Boulle.
Autant la première heure est géniale, autant la deuxième déçoit. Commençons par la première partie. On suit un groupe de soldats anglais de la deuxième guerre mondiale prisonnier dans un camp japonais. Ils sont chargés de construire un pont par-dessus la rivière Kwai. On découvre les principaux personnages avec un intérêt florissant, notamment le colonel joué par Alec Guinness, qui ne manquera pas de nous rappeler le colonel Blake dans la BD "Blake et Mortimer" de Edgar P. Jacob. En voyant la résistance menée par ces soldats contre un officier japonais exténué, le sourire nous surprend à maint reprises et on a sincèrement l'impression de faire partie de ce groupe de détenu. Par Malheur, arrive une étape du film où l'on quitte ce fameux camp de détention pour suivre l'expédition chargée de démolir le pont en construction. C'est là que l'on commence à s'ennuyer. Les scènes vides de charmes, de psychologie et de dialogues audacieux se suivent sur un laps de temps qui va vous paraître interminable. De plus, tout ceci est accompagné par une musique inaudible. Heureusement, le film se rattrape sur la fin grâce à une scène monumentale qui réserve quelque surprises. Méritait-il vraiment tous ces oscars??
Dirigé par David Lean, « le Pont de la Rivière Kwai » est un classique. Pas très réaliste sur les conditions de détention des soldats britanniques et de leurs relations avec les Japonnais, cette fiction tient malgré tout la route et se regarde sans ennui durant ses 160 minutes. Son tournage, son scénario, ses décors naturels, ses interprètes (Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins, Sussue Hayawaka), son thème siffloté, son ton parfois décalé, l’intensité des dernières minutes qui mènent jusqu’à la destruction, réalisée sans trucage, de l’ouvrage, sans oublier ses 7 Oscars, ont fait sa notoriété. Bien que datant de 1957, le spectacle reste aujourd’hui encore grand.
En 1943, dans un camp Japonais en Birmanie, des prisonniers britanniques sont contraints de construire un pont. L'édifice sera l'objet du désaccord entre le chef du camp autoritaire et violent, et le chef des prisonniers, officier à cheval sur la discipline et le respect des règles. "The Bridge on the River Kwai" est un film presque anti-militariste, évoquant la manière dont courage et honneur peuvent se transformer en orgueil et mégalomanie, et faisant perdre tout sens à un combat. Le film dispose d'un écriture intéressante et d'un affrontement psychologique réussi entre les deux protagonistes, dont un Alec Guinness impérial en officier rigoureux et têtu. Les seconds rôles ne sont pas en reste (Jack Hawkins, William Holden), tandis que l'ensemble offre des décors naturels impressionnants, et bien sûr le fameux pont qui en jette ! La réalisation de David Lean s'avère inspirée, et permettra au film de récolter plusieurs récompenses, et de devenir un classique du cinéma britannique.
Un grand film humaniste, subtil et contemplatif de David Lean qui n'a pas du tout vieilli et qui bénéficie d'un scénario admirablement construit et de dialogues bien écrits. La deuxième partie, celle où le sabotage se planifie et se met en œuvre, est la plus intéressante. Tout ceci se met en place d'une façon très crédible et prenante et le suspense est bien présent. On est en pleine immersion dans ce camps de prisonnier prit sous le joug nippon, et dans cette splendide jungle Birmane étouffante. On pourrait croire cela extrêmement manichéen de prime abord, mais les scénaristes nous présente le camp japonais et le camp britannique comme ayant chacun leur propre raison et motivation respective pour agir ainsi. Une importante circonstance atténuante de perspective de mort pour Saito, et des valeurs patriotiques et de fierté bien anglaises pour le colonel britannique. Des positions quand même anecdotiques, voire vaines, dans un contexte de Guerre. Parce que "The Bridge on river Kwai" semble dénoncer la Guerre en s'attardant sur les limites des valeurs de résistance qui en découlent. Qu'elles soient représentée par des actes physiques, ou bien psychologiques, celles-ci paraissent futiles dans un climax pareil à si grande échelle. Quand bien même, d'un côté, cela finit par fédérer autour d'un projet. spoiler: La mort des deux figures opposables (mais pas tellement opposées) et le plan sur la pancarte de bois à l'effigie de l'armée britannique flottant sur la rivière en sont des indicateurs. Pour finir la direction d'acteur et l'air mythique fredonné durant le métrage achèvent de nous rendre l'expérience encore plus convaincante et mémorable. Pour ma part il m'aurait fallu d'un peu plus d'émotion pour que je mette la note maximale. Bref, un classique de Guerre americano-anglais à voir pour la culture cinématographique.
Oeuvre culte, "Le Pont de la rivière Kwai" se dote de bases solides en adaptant un roman. En effet, l'histoire est prenante. D'autre part, la réalisation est réussie et les acteurs sont convaincants. Ainsi, le film est plaisant malgré une touche politique dissimulée et on est plutôt captivé.
Monument des films de guerres qui raconte l'épopée d'un groupe de prisonniers britanniques coincés au beau milieu d'un camp japonais, "Le Pont de rivière Kwai" symbolise, au même titre que "La Grande Evasion", l'une des références de son époque. Mis en scène avec beaucoup de modernité par David Lean, ce récit mêlant dureté et légèreté montre quelques signes de vieillesses mais réussit encore et toujours à susciter l'intérêt du public en dépit des décennies qui nous sépare de sa production. Comme dans la plupart des succès de l'époque, ce n'est pas sur les effets spéciaux que repose la principale qualité du long-métrage lais avant tout ses idées scénaristiques. Relativement riche ne la matière, "Le Pont de la rivière Kwai" se montre varié et crédible dans ses rebondissements grâce notamment à la qualité du casting qui le compose. Aux commandes ce sont donc deux stars hollywoodiennes qui se partageront la vedette simultanément. Avec d'un côté le rigide et honnorable Alec Guinness dans la peau du colonel Nicholson et de l'autre le fougueux et désabusé William Holden sous les traits d'un faux commandant de la marine américaine. Ne partageant que très de peu scènes mais divisant plutôt le métrage en deux, les deux têtes d'affiches tiennent bon et offre un magnifique voyage en Asie orientale. On en retiendra les nombreuses leçon de morales dont il est souvent question ainsi que le redoutable colonel Saito joué par un méprisable Sessue Hayakawa.
Classique du film de guerr, à voir nécessairement sur grand écran pour ses images sompteuses du fleuve, le Pont de la rivière Kwai possède, comme tout grand film, ses scènes cultes : les sifflements des prisionniers, les tortures infligées par le général ennemi et bien entendu le pont qui saute. A voir et à revoir.
Un classique de guerre qui a pris un sacré coup de vieux, mais qui conserve des acteurs formidables et une mise en scène aussi épique que réaliste. Adapté d'un roman de l'auteur de Pierre Boulle (auteur français, aussi derrière "La Planète Des Singes"), le scénario raconte un régiment de soldats britannique emprisonné dans un camp de prisonniers japonais qui vont être forcés de construire un pont sur la rivière kwai, une intrigue assez molle sur la longueur, mais la critique de la guerre et le final absolument épique et sublime vaut a lui seul de voir ce film. Aussi émouvant que rigoureux, Alec Guinness porte le contraste du scénario avec beaucoup de talent et de flegme typiquement britannique, alors que William Holden reste très secondaire et n'apparait que dans bien peu de scène pour s'imposer face a Guinness. Metteur en scène aux ambitions titanesques, David Lean impose sa vision abrupte mais réaliste dans une mise en scène qui atteint des sommets durant la dernière demi-heure, un final qui condense toutes les qualités du film. Un classique toujours bon, a voir pour d'excellents acteurs et un final de haut niveau.
Mythique : le film de guerre qui ne peut pas vieillir, sa musique si particulière, son histoire, son environnement, décors. Un voyage dur et éprouvant qui vaut le détour !
Un très bon film avec Alec Guinness en tête. Les soldats anglais sous les ordres des japonais, l'attentat américain, tout se rejoint à la fin dans un quart d'heure de suspense intense. Quelques longueurs mais très bon à voir tout de même.
Un grand classique que ce film de guerre qui repose surtout sur la psychologie de ses personnages complexes pour faire avancer son intrigue. L'ambiance est prenante, la photographie magnifique. Grand moment de cinéma.