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David D.
26 abonnés
148 critiques
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5,0
Publiée le 8 janvier 2011
Peut-être bien mon film préféré. Et un premier coup de maître: faire un long-métrage différent du livre, surtout la fin, et devenir un chef-d'œuvre, alors que le livre éponyme était déjà un chef-d'œuvre!
Profondément humain dans l'inhumain, porté par la magistrale prestation d'Alec Guinness, (mais tout les rôles principaux son impeccables), ce film de guerre anti-militariste par les faits et non par le discours, tout sauf démagogique, est une réussite totale qui peut se regarder encore et encore, régulièrement et avec toujours le même plaisir. (sur un plan personnel, travaillant régulièrement en Thaïlande, j'ai fais quelques pèlerinages sur LE pont, même si l'Histoire avec un grand H est assez éloigné de cette histoire de l'immense Pierre Boule, dont vous pouvez relire toute l'œuvre pour passer l'hiver, ça vaut le détour)
Un classique des films de guerre ! Le pont de la rivière Kwai est un excellent film qui parle de la guerre sans jamais la montrer. Le spectateur se retrouve coincé avec un régime britannique capturé par les japonais et qui est mis au travail forcé pour passer le temps. Mais ce film c'est aussi l'affrontement de deux personnages que tout oppose : le Colonel Nicholson et le le Colonel Saito. Deux visions de la guerre et deux visions du leadership qui se confrontent brutalement. Au delà d'un affrontement opposant deux individus c'est en réalité l'affrontement de deux civilisations qui refusent de se soumettre.
Toutes ces oppositions sont focalisées autour d'une seule question : la construction d'un pont au dessus de la rivière Kwai. Cet édifice doit être monté par les Anglais sous la supervision des Japonais, et si le colonel Nicholson est tout à fait prêt à coopérer, il refuse de le faire à n'importe quel prix et surtout il comprend vite que derrière la construction de ce pont se trouve la possibilité pour les Anglais de montrer leur supériorité sur les Japonais. Le tyrannique colonel Saito lui n'a qu'une seule obsession faire bâtir ce pont en respectant sa deadline.
Réalisé par David Lean avec Sir Alec McGuiness en tête d'affiche, le pont de la rivière Kwai est un film de guerre à part car nous n'assistons à aucune scène de violence à proprement parler. Il a d'ailleurs une place atypique au milieu de films comme Il faut sauver le soldat Ryan, Full Metal Jacket ou encore Apocalypse Now. Pourtant le manque d'action ne gène absolument le bon déroulement du film. Tout d'abord parce que le scénario est excellent et ensuite parce que l'histoire est solide. Je regrette que la qualité de l'image ne soit pas retravaillé car le film a pris un sérieux coup de vieux.
Les sifflets mythiques, l’interprétation magistrale d’Alec Guiness, la beauté du pont, de sa destruction et des images en général ont fait la gloire méritée de cette super-production spectaculaire qui a cependant pris quelques rides…
Quand on regarde la bouillie numérique que sont la plupart des grosses productions de notre époque, on se dit des fois que les FX ont retiré quelque chose au cinéma. La plupart du temps ça ne me dérange pas, mais je trouve que quand c'est filmé sur le vif, au naturel, ce petit suspense de la seule prise à ne pas rater, ça a quand même plus de gueule. Et ce "Pont de la Rivière Kwaï" en est le parfait exemple. Aucune prise en studio, aucun effet spécial. Tout ce qui a été filmé n'a pas été retouché numériquement, et ça claque. C'est magnifique. Ça n'a pas prit une ride. Tout est filmé en extérieur, sur le vif, et ça rend le film incroyablement immersif. Et c'est là que le film tire son épingle. David Lean était du genre à adapter les grands récits pour en faire de grands films ("Lawrence d'Arabie" en est un parfait exemple), mais celui-là a un côté plus réservé, modeste, mais tellement poétique... Tout le symbolisme autour de cette relation entre les Japonais et leurs prisonniers anglais est puissant. Tout le symbolisme autour de la construction de ce pont est sublime. Tout est parfait. Un film d'autant plus magnifié par la réalisation virtuose de David Lean et du tour de force de la par des acteurs (Alec Guiness et Jack Hawkins en tête de liste). Une œuvre qui n'aurait pas plus être plus parfaite.
Un des meilleurs films de guerre que j'ai vu, Alec Guinness dans son meilleur rôle est inégalable des autres stars du film. Un film mémorable à la musique devenue culte.
Existe-t-il un film plus antimilitariste ? Le Pont de la rivière Kwai (1957) de David Lean n'est pas seulement l'une des œuvres les plus antibellicistes jamais tournées, mais un violent pamphlet contre la stupidité militaire. En 1943, un régiment de prisonniers britanniques est contraint par les Japonais de construire un pont sur la rivière Kwai, tandis qu'un commando anglais à pour mission de le détruire. L'adaptation cinématographique du roman éponyme de Pierre Boulle est un exemple rare d'un film inspiré d'une œuvre qui se révèle supérieur à l'original. Le scénario est, à juste titre, magnifiquement bien construit. spoiler: Pour les besoins du tournage, un véritable pont en bois fut construit en plein cœur de Ceylan (aujourd'hui Sri Lanka). La composition en harmonie avec les sifflements (les prisonniers faisant la nique aux Japonais de façon très subtile) deviendra aussi célèbre que n'importe quelle autres mélodies au cinéma, des décors naturels sublimes et luxuriants, scènes magnifiques et spectaculaires. Au casting, des grandes pointures : William Holden, Jack Hawkins, James Donald, le brillant Sessue Hayakawa qui joue le colonel Saito et Alec Guinness celui du colonel Nicholson. Ce dernier est un personnage complexe qui commande le régiment de prisonniers et décide de prendre en main la construction du pont exigé par les Japonais. Il le fait d'abord pour occuper ses hommes et maintenir la discipline. Il le fait aussi par orgueil, afin de continuer à exercer son commandement et prouver à l'ennemi la supériorité britannique. Mais, insensiblement, son attitude le conduit à la trahison. Parallèlement, secondé par un soldat américain (Holden) qui à réussi à s'évader du camp et intègrera un commando qui traversera la jungle pour détruire l'édifice. Le film entier devient une parabole sur l'absurde : absurdité de la guerre, de l'esprit militaire, de toute entreprise humaine vouée, tôt ou tard, à la destruction. Une morale que résume parfaitement bien les derniers mots cultes de ce chef d'œuvre : "Folie... Folie... ".
Un grand vieux film de guerre très titanesque qui nous rappelle un moment important dans l'histoire. Après le "Lawrence d'Arabie, David Lean signe une fois de plus une réalisation flambloyante avec des personnages fascinants et des images inoubliables et magnifiques des paysages du Japon a cette époque.
Un bon film de guerre qui ne se déroule non pas sur le front comme la plupart des autres mais bien dans un camp de prisonnier… Quelque chose de différent donc et une très bonne histoire.
Un film de 1957 ! on peut réaliser les prouesses qu'il a fallu faire pour tourner ce film, le trucage final, ... Bien sûr, parfois la pose des acteurs fait sourire, sans parler de l'étude de caractères, mais incontestablement en 1957, c'est un chef d'oeuvre.
Un classique de la seconde guerre mondiale, impressionant de par sa mise en scène et son interprétation (très grand Alec Guiness); passionnant de par son scénario et son étude des rapports psychologiques entre les personnages...Du très grand cinéma.
7 oscars?.Mis a part les conditions de détention qui manquent vraiment de réalisme, c'est assez long et un peu ennuyeux. Difficile de ne pas soupirer sur sa chaise par moments... Seul les 30 dernières minutes sauvent un peu le film.
Trop irréel par rapport à la réalité sans pitié des Japonais pendant la guerre. Le colonel Anglais devient pénible à trop aimer son pont. Le film se laisse quand même bien voir, le sympathique chant en sifflant est unique.
Chef-d’œuvre du cinéma américain avec un scénario éblouissant, des interprètes dont leur personnages leur collent à la peau, des décors somptueux et un des plus grands finals du cinéma holywoodien de l'histoire. Le tout emballé par sir David Lean au sommet de sa forme. Génial!!!!!!!!
soixante six ans plus tard, je découvre ce film et il n'a pas pris une ride. Quelques longueurs, des jeux d'acteur moyen sur certaines scènes mais cela n'enlève rien, il est de qualité. Le cinéma est intemporelle quand il est bien fait, ce film en est la preuve. Plus condensé et plus rythmé, ça m'aurait davantage plu, bref, un film à voir.