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7eme critique
533 abonnés
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4,0
Publiée le 22 septembre 2012
Un film de guerre qui a certes un peu vieilli, 1957 tout de même, mais qui pour son époque était magnifiquement réalisé ; il reste bien sûr très entraînant. Un film de guerre culte avec un bon jeu d'acteur. Qu'est ce que mon père a pu me réveiller avec ce sifflement (qui est imprégné dans le cinéma à jamais) quand j'étais jeune... A voir au moins une fois pour tout cinéphile.
Déception pour moi, ce film m'a heurté pour son déni total de la réalité barbare de la guerre. Pendant deux heures de film, c'est Saint-Tropez au camp de prisonniers. Les détenus sont libres, jamais insultés, toujours respectés par les gardiens. En plus ces deux heures débouchent sur une tentative de sauvetage du camp tournée en ridicule! J'ai alors essayé de voir le film comme une dénonciation du comportement "l'honneur d'abord" incarné par le chef anglais ... mais difficile de savoir vraiment quelle lecture est faite -par le réalisateur- de ces faits! De fait je reste sur ma fin, et trouve définitivement dommage d'avoir gâché un sujet prometteur.
Inspiré du roman éponyme de Pierre Boulle, ce grand film de David Lean doit son statut de classique à sa musique culte sifflée par les soldats, son scénario riche et brillamment construit, ses personnages captivants car dénués de manichéisme et aux acteurs charismatiques qui les interprètent, Alec Guiness et William Holden en tête. Il faut aussi souligner la maitrise de la mise en scène du cinéaste, associée à un rythme impeccablement soutenu. Ainsi, le film, passionnant dès les premières images, ne cesse de gagner en intensité au fil des minutes, jusqu'à un final anthologique d'un suspense à couper le souffle.
Un des grands classiques de David Lean. Ce film est une oeuvre magnifiue, avec de l'action, un bon scénario et des scènes très spectaculaires. C'est un grand spectacle de 2h30 qui nous est offert, avec en plus de solides personnages et des interprètes formidables, à l'image notamment d'Alec Guinness et William Holden. Incontournable.
Chef d’œuvre ! Selon moi, le film de guerre le plus subtil et profond qui n’ait jamais été réalisé. L’histoire raconte d’ailleurs tellement plus que la guerre, qu’il serait réducteur de la cataloguer dans ce genre. Le pont de la rivière Kwai c’est la matérialisation de l’absurde. L’absurdité de la guerre bien sûr, mais aussi, d’une manière plus large, celle de la vie, au sens Camusien du terme. Tout dans ce long métrage évoque ce sentiment ; de la séquence d’ouverture à celle de fin. Avec un tragi-comique arborant sur une face, un humour ironique et décalé et, sur l’autre, une mélancolie poignante sur la condition humaine ; la vie, la mort et le sens qu’on entend malgré tout leur donner. En suivant l’histoire de ce pont perdu au fond de la jungle birmane, je n’ai vraiment pas pu m’empêcher de penser aux puissantes réflexions du mythe de Sisyphe. Qu’il s’agisse de le construire ou bien de le détruire, presque tous tâchent de lui donner un sens, en lui même ou dans ses à-cotés, en dépit du fait qu’il n’en a objectivement pas beaucoup. Un peu comme l’idéal de vie que chacun se construit ou emprunte à d'autres pour accepter son absurdité intrinsèque, quitte à mourir pour lui. Parce que finalement, tout le monde ne cherche qu'une chose : « être heureux dans son travail ». Mais est-il seulement possible d'y parvenir ? Et pour se faire, le pont - cette illusion de sens - doit-il tomber ou rester debout ? Mais ce qui fait de ce film un chef d’œuvre, c’est qu’il est loin d’être aussi austère qu'un bouquin de Camus ! Encore que le final qu’il propose soit aussi sombre que certains de ses romans... Mais, rassurez-vous, c’est avant tout un très bon divertissement, qui a l’intelligence de mettre le discours philosophique en filigrane dans une histoire rythmée et accessible. Globalement, c’est une très bonne réalisation avec une mise en scène soignée et moderne dans le ton. Certains dialogues et séquences sont clairement cultes, sans parler de la musique, ce qui fait que le film vieillit vraiment très bien, voir même pas du tout (il date quand même de 1957 !). Il est doté en prime d’une belle photographie et d’une excellente interprétation, avec une mention spéciale au flegmatique Alec Guinness. Je me le repasse périodiquement, toujours avec autant de plaisir et il est en bonne place dans ma dvd thèque. Je le recommande à tous ceux qui ne l’auraient pas vu. Voilà voilà, je m’en retourne en sifflotant un air joyeux à tâcher, moi-aussi, d’être heureux dans mon travail et en espérant que mon pont serve à quelque chose...
Cette guerre psychologique d'entre deux colonels et un pur régal, les acteurs tiennent une bonne prestation, mais je trouve dommage qu'ils ont modifié les conséquences de ce qui s'est passé véritablement dans ce camp. Sa reste un culte du 7éme art qui faut voir et puis il a quand même dépassé le roman éponyme de Pierre Buille.
Une adaptation d'un roman de guerre assez singulier, sans scènes de combat (ou presque), avec comme cadre un camp japonais de prisonniers pendant la Seconde guerre mondiale. Un film sur l'honneur, la bravoure, le sens du devoir. L'ambiguïté du personnage du colonel Nicholson est liée à son tiraillement entre sens du devoir et patriotisme. Qui prendra tout son sens à la fin, quand il doit choisir son camp. Néanmoins le film est trop long, et les temps faibles plus présents que les temps forts.
Film majeur parmi les films de guerre, Le pont de la rivière Kwaï est un film dont on ressort rarement indemne. Une exception dans le genre, le film ne dénonce pas les japonais, contrairement à ce que l'on peut croire, mais l'ensemble de la guerre. Un peu à la manière d' Apocalypse now, on nous montre la folie de cette seconde guerre mondiale, qui fait plonger ceux qui la font dans la folie également. Alec Guinness est le plus marquant. Il livre une prestation remarquable ( récompensé par un oscar mérité ) et interprète un colonel britannique qui pense avoir de l'honneur à résister aux japonnais, mais met la vie de ses soldats en danger pour cette soi-disant bravoure, et se met en tête de "vaincre" les japonnais en construisant le pont, sans se rendre compte qu'il trahit son pays. L'image est belle, le paysage magnifique, la BO culte et les acteurs sont bons. Certes ce film ne contient pas d'action, mais on ne s'ennuie pas pour autant. Un des rares reproches que l'on peut lui faire est sa longueur de près de 3 heurs ( Lean a l'habitude de faire de longues fresques ). Pour conclure, David Lean nous offre un film mythique, culte et en plus avec un final d'exception.
C’est trop trop ancien, je sais que cet argument va déplaire, à la plupart des lecteurs, mais moi c’est mon point de vue, c’est ce qui m’a le plus dérangé dans ce film. Lent, long et assez inintéressant. Néanmoins, les films sur la seconde guerre mondiale m’intéressent. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Il y a parfois des films dont on ne retient pas grand-chose. Son côté vieillot n'aide probablement pas, mais voilà j'ai terminé le film et j'ai rien à dire. Je peux comprendre son intérêt, sa réussite, mais elle n'a pas fonctionné sur moi. En bref, j'en retiens avant tout la construction d'un pont et la frustration que la moitié du film ne parle pas du pont, mais d'autres choses. Je m'attendais véritablement à un film entier sur sa construction, mais non. Tant pis, ce sera juste une déception.
Un film à la motivation anti-militariste plus que louable avec d'excellents acteurs tout en étant très réaliste grâce à l'excellente mise en scène et à de beaux décors. Mais ensuite tout s'arrête là. L'oeuvre, peu rythmée, s'avère très longue et parfois ennuyante.