Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
163 abonnés
1 694 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 6 décembre 2024
Premier opus (2009) du très jeune cinéaste canadien Xavier Dolan (19 ans lors de la réalisation du titre), et scénario dont il a vraisemblablement mis beaucoup de lui-même ( il interprète d'ailleurs le premier rôle).
Le scénario décrit les échanges entre un adolescent et une mère qui ne sait pas l'aimer. Remarques inappropriées de sa part, toxicité dûe à un passé qu'elle reproduit ( elle a eu une mère bipolaire), elle provoque le mal être et les comportements inappropriés de son fils.
C'est inégal, réalisé sans beaucoup de moyens, mais certaines scènes sont des morceaux d'anthologie ( l'échange téléphonique avec le directeur de l'internat est un sommet).
Traversé par une inspiration empreinte d'une grande humanité, " j'ai tué ma mère" constitue une sorte d'anticipation à " mommy" Prix du jury cannes 2014. Anne Dorval, formidable dans les deux opus, l'est peut-être encore plus ici.
Dans le domaine de la relation toxique parent /enfant, on est en présence d'un classique du genre. Pour un cinéaste de 19 ans, chapeau !
Premier film de Xavier Dolan à seulement 20 ans et je le rattrape enfin. Et on y retrouve déjà tout son style, toute sa pâte donc si vous aimez Dolan, pas de raison que vous n'aimez pas J’ai tué ma mère. Donc en soit on y retrouve les qualités habituelles je n’ai pas spécialement besoin d'épiloguer dessus, juste je trouve quand même que c'est beaucoup moins abouti et “mature” que le reste de sa carrière. Pourquoi ? Car encore une fois, Dolan traite des relations avec sa mère sauf que ça ressemble plus à une crise d'ado qu'à une relation compliquée. La mère n’a jamais de comportement scandaleux selon moi au contraire de Dolan qui est tout le temps en train de crier, ce qui le rend un peu insupportable. La relation entre les deux restent passionnantes mais c'est vrai que ça ressemble plus à un film d'adolescents à cause de ça. Enfin second point purement personnel, on retrouve moins cette aspect clips de musique avec des chansons récentes qu’il y a souvent dans les films de Dolan et c'est quelque chose que j'aime beaucoup chez lui donc dommage qu'il n’y en ait pas plus. Sinon ça reste un bon premier film, je recommande pour les fans du réalisateur.
Premier film du réalisateur Xavier Dolan, alors âgé de 19 ans, J'ai Tué ma mère regroupe toutes les thématiques qui sont propres à son auteur : l'homosexualité, la relation mère/fils, le passage à l'âge adulte... Le film est assez âpres et sans concessions. Cela permet de décupler la puissance de son récit, mais en rebutera plus d'un.
On ne nous dit pss pourquoi ce fills et cette mère ne s'entendent plus, on constate simplement. Puisque vu sans sous titres, j'ai quelques fois tien compris surtout quand ils se crient dessus. Musique un peu soulante.
Avant la fin, il faut un début. Vous découvrirez ici les prémices d'un petit bobo narcissique et prétentieux qui aime s'attribuer les faveurs de la caméra qu'il dirige constamment vers lui. On retrouve donc ici un film autobiographique d'un Tanguy homo-sexuel en pleine crise d'adolescence face à une mère désespérée qui aimerait que son fils ne continue pas le cinéma...ha non ça c'est nous. Bref, un long-métrage lent, mal écrit, mal interprété, sans aucune profondeur comparable à un épisode de Tellement Vrai sur NRJ12 avec en prime cet accent québécois horrible à couper à la machette guyanaise qui vous obligera à activer les sous-titres car non, ce n'est pas du français. Si Jacques Mesrine scandait "Vive le Québec libre", c'est bien Xavier Dolan qui mérite le QHS (Qualité Hautement Superficielle) pour ses bouses prétentieuses sans aucune sensibilité encensées par une pseudo intelligentsia qui pour la plupart, s'endort pendant les séances.
Premier film de Xavier Dolan, "j'ai tué ma mère” a le charme des premières œuvres : l'insouciance, la légèreté, l'inventivité. Anne Dorval joue à la perfection cette mère débordée par un fils s'opposant chaque minute à elle. Les prises de bec , parfois savoureuses, parfois plus profondes , cachent un manque de communication , une relation passionnée d'amour filiale qui se révèle lors d'un final assez émouvant.
Un drame sensible et enflammé sur les difficultés de l'adolescence redoublées par une relation maternelle douloureuse, faite d'incompréhensions et de divergences. Porté par un excellent casting et une réelle empreinte dans la réalisation, ce récit d'un moment de vie déterminant mêle unicité et universalité des liens filiaux avec pertinence et intelligence. Une première oeuvre annonciatrice des parti-pris esthétiques et des thématiques essentielles de Xavier Dolan.
Premier film en tant que réalisateur de Xavier Dolan (qui, malgré ses 20 ans, avait déjà au moins 2 courts métrages, 3 épisodes de séries télévisées, 4 longs-métrages de cinéma et une vingtaine de publicités en tant qu’acteur à son actif), J’ai tué ma mère est déjà un pur concentré du cinéma de cet auteur. Il fait effectivement déjà preuve d’une certaine réflexion formelle (texte s’affichant à l’écran, originalité sur le cadre dans les séquences de champ-contre-champ mettant en scène des personnages assis côte-à-côte où l’espace est placé derrière le crâne et où le visage est à ras de l’écran, alternance entre ralentis et accélérés au sein d’une même séquence…). Pour ce qui est de l’histoire, le cinéaste traite déjà le type de sujets qu’il développera par la suite à savoir les rapports mère-enfant (on pense évidemment à Mommy) et l’homosexualité. Nous sommes donc dans le pur film d’auteur où les disputes entre les protagonistes sont très fréquentes. J’ai tué ma mère est donc un premier film à l’esthétique très intéressante mais qui nécessite, pour être totalement apprécié, un certain goût du spectateur pour ce type de cinéma.
Premier long-métrage de Xavier Dolan : et coup d'envoi pour la carrière de ce jeune réalisateur québécois ! Tout, du scénario à la réalisation en passant par l'interprétation des acteurs est parfaitement maîtrisé. Ce qui est assez pour un premier film. Anne Dorval est sublime quand Xavier Dolan lui est éclatant, jubilatoire à la fois devant et derrière la caméra. Tantôt drôle, tantôt mordant mais d'une justesse effarante : "J'ai tué ma mère" reste l'une des (premières) œuvres les plus contrôlés, et aboutis du cinéma actuel. A défaut de ne pas aimer les messages proposés, un film qu'on peut admirer pour ses qualités artistiques, sa structure narrative et sa technique.
Un premier Dolan très pertinent et très bien mis en scène ! C'est beau, c'est bien joué, ça nous émeut beaucoup et il nous fait réfléchir sur notre relation avec nos parents !
au coeur de l'adolescence et entre amour et haine, X. Dolan réalise avec une recherche scénaristique, une étude puissante de la relation mère fils. même si elle est excessive par moments, cette évocation réserve également des espaces de tendresse où A. Dorval propose une palette émotionnelle riche.
Un premier film de Xavier Dolan réussi. Il traite de façon magnifique la difficulté des relations humaines avec une mise en scène atypique propre à son réalisateur. La musique est elle aussi remarquable. Ce film possède des scènes mémorables tant par leur originalité que par leur richesse en émotions. Un chef-d'oeuvre.
Ceci n'est pas une critique mais juste l'avis d'une simple spectatrice. Ce film m'a transporté, j'ai pleuré à des moments incongru juste pour la beauté du film. L'histoire est pleine de sens, les acteurs sont géniaux tout comme la bande son. Énorme coup de cœur.