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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 février 2013
Bon film québécois comme je les aime. Mais je pense que le film aurait pu avoir un peu plus de profondeur... ils auraient pu pousser plus loin le paradoxe amour / haine dans la relation. Ca reste trop en surface. Mais bon jeu d'acteur.
Que c'est dur l'adolescence. Il faut se trouver, devenir quelqu'un, et qui est-ce qui morfle? Ben les parents, et dans ce film la mère. Cette mère jouée magnifiquement par Anne Dorval, face à cette ado joué par Xavier Dolan, lui-même réalisateur, et quel réalisateur, car malgré le fait que j'ai du mal avec l'accent canadien, ce film porte une force et une beauté en lui. A voir.
Un film sur un sujet délicat mais réaliser avec brio ! Xavier Dolan est un réalisateur d'un nouveau genre mais si certaine personne le trouve "snob" moi j'aurai tendance a dire qu'il est sincère et qu'il fait ce qu'il veut faire ! Et dans ce film ça rend bien! c'est beau entrainant bien construit et avec des acteurs de très bonne qualités !
Un film singulier sur les rapports mère/fils... On s'attend, vu le titre, à un scénario macabre mais finalement c'est une histoire forte et sensible servis par des acteurs remarquables de sincérité. Les moments musicaux font en revanche un peu "clip adolescent" et on aurait pu s'en passer. Toutefois, Xavier Dolan livre ici un film étonnant de maturité.
L'histoire d'une communication difficile entre une mère et son fils. Xavier Dolan, réalisateur, bouleverse les codes cinématographiques jusque dans ses cadrages. Au-delà de la prouesse d'un jeune homme talentueux, J'ai tué ma mère nous interroge sur ce qui nous a construit : notre éducation. Il nous pose une autre question aussi : comment le sentiment de manque d'amour, légitime ou pas, conditionne nos rapports à nous-mêmes, à l'autre, aux autres ?
Impossible pour moi d'avoir une sensibilité sérieuse avec les accents canadiens qui sont inssuportables dans les films. C'est pas possible , je ne supporte pas malgré un très grand respect pour le Canada . Mais voilà , le film est vraiment ennuyeux , assez criant , mais y a vraiment peu d'action , je m'ennuie , j'ai trouvé ça lent ,et long , alors qu'il ne fait qu'1h 35. C'est dommage parce que la mise en scène a un vrai potentiel.
Un film très soigné, une réelle esthétique au niveau des plans, plein de poésie...le sujet est ordinaire pourtant, un conflit mère-fils oscillant sans cesse entre amour et haine...un réalisme brut.
"c'est pas vraiment une fugue , plus un break " une merveille. xavier dolan une réalisation maitrisé et absolument génial. j'adore les passages en musique, les couleurs, les cadrages, les ralentis et les accélération d'images tout simplement magnifiques en ce qui concerne l’esthétique. l'histoire est vraiment touchante et la relation je t'aime et je te déteste est vraiment bien mis en valeur surtout grace a de très bon acteurs.
Si ce film n’est pas l’œuvre d’expérience de Xavier Dolan alors il s’agit certainement d’un très bon observateur. Nous voilà avec un film hyper-réaliste, là est certainement le génie de Xavier Dolan. Sans être un film exceptionnel il réussit à nous garder face à l’écran malgré le fait qu’il pourrait tout aussi bien s’agir d’une autobiographie que le récit d’un citoyen ordinaire. Le sujet EST ordinaire, les détails, les dialogues sont les nôtres, mais le récit par ses séquences, ses musiques en fait un film poétique, doux et rassurant abordant l’adolescence et la parentalité avec le recul nécessaire.
Un film dur sur la monoparentalité devenue une norme au Québec depuis l'instauration du régime féministe dans les années 80.
Les adolescents (surtout garçons) se retrouvent dans une situation de collocation forcée avec une mère qui les a trop ou pas assez investi et marqué par l'absence du père à laquelle absence s'oppose soit un néant sentimental (culpabilisant) ou une noria de sex-friend (castrateur).
pas étonnant que le Québec compte le plus grand nombre de suicides au monde parmi les moins de 19 ans. L'homosexualité et la dépression y sont banalisées.
Une oeuvre particulière de par le ton employé, Xavier Dolan fournit aux spectateurs plusieurs beaux moments de cinéma. Pas mal d'idées de mise en scène et de montage. Parfois ça sonne pas tout à fait juste, mais le sujet est difficile à traiter.
J'ai tué ma mère est un film qui s'avère bon dans l'ensemble . Le premier film de Xavier Dolan commence par cette magnifique citation de Guy de Maupassant : "On aime sa mère presque sans le savoir , et on ne prend conscience de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation dernière" . Il y a une violence dans l'affrontement mère-fils autrement plus fort que celui dans Poil de Carotte avec Richard Bohringer ou dans Vipère au poing de Philippe de Broca ( qui sont soit dit en passant deux mauvaises adaptations d'un roman plutôt pas mal _Poil de Carotte et d'un excellent roman _Vipère au poing ) . Il y a vraiment une force dans ce film qui vient aussi des interprétations de Xavier Dolan qui est aussi bon devant et derrière la caméra mais aussi Anne Dorval , souvent bouleversante en cette mère et comme disait Cocteau ce qui se voit dans le film : "La mère d'un fils ne sera jamais son ennemi" . Il y a aussi une évolution dans le jugement du personnage d'Hubert : il y a la honte et le dégoût au fait d'être le fils de cette femme puis on se rend compte que par la suite se développe une tentative face à la possibilité de rencontrer cette femme dans un autre contexte . Cette progression est particulièrement intéressante . Mais , il y aussi une reconnaissance très forte du protagoniste : il reconnait qu'il l'aime . Cela ne rappellerait-il pas la relation complexe entre Henri et Junon Vuillard dans le magnifique Un conte de noel d'Arnaud Despleschin . Dans le film de Dolan , il y a aussi un très beau plan d'Anne Dorval venant d'apprendre l'homosexualité de son fils enlevant ses boucles d'oreilles : il y a dans cette scène , un moment de solitude , l'absence des moments et des discussions qu'ils partageaient dans le passé . Le passé est d'ailleurs très présent dans ce long-métrage ( on pense aux images de fin ) . J'ai tué ma mère comporte une véritable singularité de l'adolescence . Cependant , le film de Xavier Dolan sait par instants , par moments , instaurer ce qui peut nous plaire au cinéma à savoir l'identification au personnage . Justement , parce que malgré sa violence , sa grande révolte souvent excessive , cache une grande maturité qui lui permet de s'analyser lui-même. Qui n'a jamais éprouvé cette colère intérieure , cette violence ? Qui n'a jamais ressenti une telle difficulté à exprimer ses sentiments et ses émotions ? Ces questions sont évidement rhétoriques . Il y a la scène de la peinture qui est très forte dans le film du jeune réalisateur canadien , c'est comme pour le protagoniste une manière de se libérer et mentalement et physiquement ( sexuellement ) . On apprécie aussi beaucoup les quelques ralentis du film au point de vue mise en scène et même si certains on pu qualifier le cinéaste de prétentieux , on voit juste qu'il s'agit d'un pur plaisir , même une jouissance à user des procédés cinématographiques . Là où on pourrait en revanche reconnaître que le film n'est pas totalement parfait , c'est dans certaines scènes qui n'aient pas vraiment de sens ( un plan laisse Anne Dorval en religieuse , pleurant des larmes de sang _était-ce vraiment utile ? ) . Mais bon , il s'agit quand même d'un bon premier long-métrage beaucoup plus intéressant que d'autres premiers films tels que Pardonnez-moi de Maiwenn , extrêmement manichéen et nombriliste . Ici , on a une oeuvre travaillée , un produit certainement imparfait , qui n'est pas un chef-d'oeuvre certes mais qui provient d'un cinéaste prometteur et possédant un certain talent .
Ce qu'il y a de plus intéressant dans J'ai tué ma mère (2009), c'est le parcours de son réalisateur Xavier Dolan. A 19 ans, alors qu'il n'a tourné aucun court-métrage, il manifeste une assurance incroyable, s'assumant à la fois auteur, acteur et réalisateur de son film. Il y a du Woody Allen dans la démarche de Dolan, dans cette façon de se mettre en scène sans éviter l'auto-dérision, ni l'impudeur.
Formellement, le film multiplie sans vergogne les audaces : succession de plans fixes très rapides pour ouvrir certaines séquences, ralentis, caméra portée, accélérés, effets de lumière, textes incrustés... Le film peut du coup paraître un peu fourre-tout, sorte de couteau suisse de l'apprenti réalisateur.
Il se regarde toutefois avec un certain plaisir, dû en grande partie à la qualité de jeu de l'actrice jouant la mère, l'excellente Anne Dorval.
De haine il n'est finalement pas question, tellement le film est à l'évidence un cri d'amour à sa mère lancé par un ado en pleine crise. Baigné de culture littéraire, picturale et cinématographique, J'ai tué ma mère est aussi le manifeste d'un futur grand, intégrant déjà tout un univers et une conception très mature de sa propre destinée.
D'autres films de Xavier Dolan sur Christoblog : http://www.christoblog.net/