“Torpédo” séduit par son humour décalé et son mélange subtil de comédie et de drame. François Damiens brille dans le rôle principal, offrant une performance à la fois touchante et hilarante, parfaitement en phase avec l’esprit du film. Le scénario, bien que parfois prévisible, est relevé par des dialogues percutants et des situations cocasses qui font mouche. La mise en scène, sans être révolutionnaire, sert efficacement l’histoire en mettant en valeur les relations complexes entre les personnages. On regrette néanmoins quelques longueurs et une fin un peu convenue. Cependant, l'ensemble reste une agréable surprise, offrant un bon moment de cinéma qui mêle habilement émotion et légèreté. En somme, “Torpédo” mérite bien un solide 3,5 sur 5 pour son authenticité et son charme indéniable.
Un petit plaisir. D’improbables personnages traînent leurs misères pour au bout de la route trouver un bonheur momentané. Décalé, parfois drôle, finalement tendre, merci Torpédo. 4 acteurs principaux convaincants !
Tout y est, l'humour décalé, l'affection, la misère, dans un humanisme comme on aime. Un conte noir mais qui met de la joie au coeur. Les 4 acteurs sont fabuleux. On en veux pleins des films comme ça.
Sincère, touchant, souvent drôle. Un fil sans prétention, et qui pourtant recèle une critique sociale légèrement douce-amère. Les 4 acteurs sont tous impeccables. Que demandez de plus?
Bof... cette comédie sur les losers manque cruellement de rire et souffre d'une prévisibilité catastrophique, ce qui est péché mortel pour le genre comique.
Superbe scénario, superbes acteurs et actrices, et la preuve qu'on peut faire un très très bon film sans effets spéciaux. La fin est innattendue et on peut y verser une petite larme :)
Quelques passages sympas (tous ceux avec François Damiens) mais pas suffisamment pour tenir en haleine durant 1h30. L'ensemble se laisse regarder mais la fin gâche un peu tout tant elle est mauvaise. Bref, moyen.
Une bonne Comédie, écrite et mise en scène par Matthieu Donck. Le Scénariste Belge nous propose avec " Torpédo ", un scénario plutôt léger. Il nous offre néanmoins une histoire au ton sympathique avec des personnages attachants ; une aventure scabreuse débutant laborieusement, mais qui heureusement se bonifie au fur et a mesure d'un périple riche en émotions. La réalisation nous offre une brillante distribution ; Outre les participations de Gustave Kervern et de Patrick Descamps dans le rôle de Robert l'oncle de Michel, on appréciera la belle présence d'Audrey Dana et la bonne prestation d'acteur (comme toujours) de François Damiens.
"Torpedo" est l'exemple typique de la comédie familiale que l'on attend pas et qui fait le taf. Avec ce road-trip surréaliste d'une famille improvisée composé de deux anciens amants dans la dèche et d'un enfant laissé pour compte par ses parents, Mathieu Donck nous offre une première œuvre vraiment intéressante sur la puissance de l'héritage et de l'éducation. François Damiens est comme toujours génial dans ce rôle de faux père de famille qui veut rendre un dernier hommage à son père en lui offrant Eddy Merckx pour son anniversaire, et il est prêt à tout pour ça. Dans l'idée ça rappelle "Les Miller", sauf que là la famille est loin d'être parfaite mais on arrive largement à se prendre d'affection pour eux.
Road movie à la Damiens... On aime ou on aime pas. J'ai trouvé ça sympa, mais j'ai quand même l'impression de toujours voir les mêmes rôles de Damiens, le gentil simplet un peu beauf mais quand même touchant. Alors, certes, il le fait très bien mais à mon sens, ça ne me fait pas sauter au plafond. Gros Plus 1 pour l’interprète du petit Kevin (ou Michel, on sait pas), qui est très bon!
Tous les films se passant en Belgique ou dans le Nord de la France sont pareils. Soit il pleut, soit il fait gris. Les gens sont pauvres. Ils s'ennuient. Ils trimballent avec eux une espèce de spleen sans idéal, d'usure de la vie. C'est un peu déprimant. Je ne suis pas nordiste mais quand même. Je doute qu'ils soient tous comme ça. Torpédo ne fait pas exception à la règle. On a un type à moitié chômeur. En fait, il vend des poêles sur des marchés. Il vivote tout seul dans son camping-car. Il vit au jour le jour. Pourquoi pas au fond ? Pourquoi forcément tout prévoir jusque dans les moindres détails ? Il embarque dans sa quête Audrey Dana qui enchaîne les colères et les rires avec virtuosité. "Tu as vu la tête de ton gosse ? A ta place, je ne la ramènerai pas". Cette réplique m'a tué et c'est loin d'être la seule. Car François Damiens aussi montre qu'il est loin de ne savoir jouer que les grands escogriffes. Il sait faire preuve aussi d'émotion via les relations houleuses avec sa famille ou ses souvenirs d'enfance et ce n'est pas quelque chose que je soupçonnais de lui au départ. Et si le plan final montre naïvement un petit coin de ciel bleu, c'est que tout compte fait, tout est possible. Renouer avec une ex. Rencontrer tout un tas de gens bizarroïdes dans des magasins, des bars ou des stations-services. Des rencontres, quoi. Ce qui fait le sel de la vie et la vaut d'être vécue.
Une comédie sans prétention qui aurait pu être sympathique mais qui au final se révèle sans grande originalité. L'histoire est linéaire et sans réelles surprises. Tout tourne autour de la naïveté du personnage principale : c'est bien mince comme source d'inspiration et, même si quelques scènes parviennent à faire sourire, on s'ennuie la plupart du temps.