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    Gemini Man
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    453 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    270 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Ang Lee sait bien mieux faire que ce film assez moyen dans son ensemble. On y retrouve sa patte dans la gestion des cascades et de l'action en général, mais niveau scénario on s'ennuie un peu, une sensation de déjà vu qui tourne en rond. Donc pas grand chose à en dire de plus, ce Gemini Man se regarde pour ce qu'il est, un simple film d'action et non un thriller futuriste prenant de bout en bout. Vite oublié...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Ang Lee. C’est juste pour ce nom que je me suis déplacé vers ce « Gemini Man. »
    Mais j’ai été bête. J’aurais dû voir qu'il n'y avait qu'un seul nom qui figurait sur l’affiche (deux fois). « Will Smith. » Will Smith l’acteur. Will Smith le producteur. Will Smith l’omnipotent quoi qu'il arrive. Même quand il n'apparait qu'au casting, tout le monde à Hollywood sait ce qu'implique le fait de tourner avec Will Smith. Comme Tom Cruise, son contrat verrouille son image. A un tel point que faire un film avec Will Smith se transforme en film DE Will Smith et POUR Will Smith. Il ne faut d’ailleurs pas attendre trop longtemps devant ce « Gemini Man » pour s’en rendre compte : dans ce film, Ang Lee est invisible tandis que Will Smith est partout, aussi bien symboliquement que littéralement. Et ça donne quoi un film de Will Smith ? Eh bien ça donne la même chose que « Hancock », « Karate Kid » ou bien encore « After Earth » : un film lisse où le Smith à l’écran incarne une forme de perfection insipide dictée par des idéaux scientologues qui font de lui un être discipliné, désintéressé, désincarné. Un Smith qui permettra toujours, à la fin, de laisser s’exprimer la quintessence des hiérarchies naturelles au détriment des hiérarchies artificielles et usurpées. Et au cas où si la chose n’avait pas été claire dans ses précédents films. Ici on se retrouve donc avec deux Smith pour le prix d’un. L’occasion d’expliquer en long en large et en travers ce qui fait la vraie nature du Smith. Dans ce film, le Smith est supérieur par nature. spoiler: Il l’est dans ses gênes et non au travers de son éducation. Son talent est tellement inscrit dans sa chair qu’il suffit de le cloner pour qu’un nouveau messie apparaisse sur Terre. Et on aura beau les souiller avec des faux pères (incarné ici par Clive Owen), avec des éducations qui vont essayer de les soumettre à des autorités fausses et arbitraires, la nature profonde des Smith fera qu’ils se rebelleront toujours. L’original comme le clone sentent en eux ce déséquilibre qui persiste dans l’ordre naturel des choses. Ils ont beau avoir tenté de se soumettre aux fausses valeurs inculquées par ce monde décadent, leur esprit a toujours résisté, rongé par le sentiment que tout cela n’était pas juste. D’ailleurs, ni l’original ni le clone ne sont jamais parvenus à se souiller face aux pratiques pourtant tolérées et valorisées par les fausses autorités. Ils n’ont jamais cédé à l’appel de la fortune. Ils sont restés vierges l’un comme l’autre en attendant de trouver la femme qui sera digne d’être la mère de leurs enfants. Ils ont su rester justes. Ils ont su rester sensibles à l’injustice de leur monde et de ce que celui-ci les forçaient à faire. Ils étaient trop purs pour être de bons soldats. Ils étaient trop « conscients »…
    Aussi, cet énième clone de la Bible scientologue selon Willard qu’est « Gemini Man » se conclut-il comme n’importe lequel de ses autres prédécesseurs. spoiler: Encore une fois, la paix du héros est trouvée dès que les hiérarchies naturelles se sont émancipées des hiérarchies factices. Et ce retour à la hiérarchie de nature prend – une fois de plus – la forme d’un accomplissement de chacun en fonction de la place qu’il y occupe. Ainsi le vieux Smith sera le père. Le jeune Smith est le fils. Le premier, devenu sage, sera le maître. Le second, devenu conscient de la véritable nature de son trouble et de sa faiblesse, sera le disciple.
    Encore et toujours le même mantra asséné au milieu d’un film insipide au possible. Mais bon, au moins Will Smith montre-t-il qu’au-delà d’être un prophète, il est aussi un cinéaste cohérent. La forme a en effet le mérite d’être pertinente au regard du fond. L’image est lisse et figée, souvent synthétique, animée par un scénario tellement obnubilé par sa volonté de mettre en valeur sa figure christique qu’en retour il met des plombes à avancer les éléments pourtant faméliques et convenus de son intrigue. spoiler: Ainsi faudra-t-il attendre 40 minutes pour découvrir pour la première fois que Will Smith a un double. Puis 40 minutes supplémentaires pour découvrir qu’en fait ce clone n’est pas son fils, mais son clone. Bref, une heure et vingt minutes d’un suspense insoutenable pour nous révéler le seul pitch du film.
    Pour moi, dire cela, c’est déjà dire beaucoup de choses sur ce qu’est ce « Gemini Man ».En somme – et à bien tout prendre – ce qui résume le mieux ce film reste encore ce double numérisé de Will Smith. Certes le lissage numérique est techniquement propre et le résultat final ne jure pas face à l’original. Mais d’un autre côté on se rend vite compte qu’une bonne partie de ce prodige tient surtout au fait que l’original est tout aussi lisse et factice que la copie. Bref, à vouloir cloner du vent, Will Smith ne fait qu’accroitre l’immense courant d’air intellectuel et artistique que constitue sa contribution au cinéma américain et mondial. Et ç’en est arrivé à un tel point que ça ne m’en désole même plus. Je constate juste, lucide, à travers l’art, ce que l’idéal scientologue fait aux hommes perdus… Mais bon… Ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Steefen Z
    Steefen Z

    8 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Les scènes d'action sont digne d'un film de Science fiction pour ado. Ça gâche tout ! Vraiment tout ! Je ne parle même pas des arrières plans truqués , pour une fois j'arrive à savoir lorsqu'un scène a été tourné sur un fond vert . Je suis déçu .
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Même les immenses cinéastes peuvent se rater et il faut bien avouer que ce Gemini Man est un ratage sur toute la ligne. Le film n'est pas aidé par un scénario sans intérêt, des dialogues totalement stupides et sans aucune crédibilité, une interprétation souvent mauvaise et surtout une laideur plastique à peine croyable. Il n'y a aucun travail sur la lumière si bien qu'on se croirait devant un épisode de série TV et le procédé de 120 images/secondes offre un grand réalisme visuel mais rend l'action totalement fausse si bien qu'on a l'impression que le film a été fait par des étudiants en cinéma.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Pourquoi s’obstiner à remplir les secondes d’un nombre impressionnant d’images quand l’intrigue, quand les retournements scénaristiques, quand le sous-texte scientifique s’avèrent aussi pauvres ? Un film n’est pas et ne doit pas être un exercice de remplissage, encore moins une performance technologique autotélique qui n’aurait comme raison d’exister que sa démarche pseudo-révolutionnaire. Or, Gemini Man fonce tête baissée dans une avalanche de situations convenues et indignes des pires séries Z tournées avec l’épargne retraite des grands-parents : là où il pense impressionner par son sens du spectaculaire, il ne fait qu’appuyer l’inertie de son geste artistique. Devant les coups de moto portés au visage du vieux Will Smith, on rit, mais on rit ! Devant l’exhibition de brochures pour des voyages aussi factices que les images numériques censées les figurer, on rit, mais on rit ! Devant le lifting de Will en ce jeune homme imberbe qu’il n’a jamais été et dont le visage reflète l’environnement extérieur à force d’être lissée, retouchée, falsifiée, on rit, mais on rit ! Le souci, c’est que ce rire marche de pair avec une lassitude qui va crescendo jusqu’à recouvrir l’ensemble du long, trop long-métrage d’Ang Lee. Dialogues minables, prestations catastrophiques – les acteurs ont dû se dire que les retouches sur ordinateur corrigeraient leur « jeu », erreur… –, musique horripilante. Et que dire de la mise en scène, vaste déballage de gadgets pour salon du numérique, sinon qu’elle est dépourvue d’âme ? Rien ne respire, rien ne transpire : les coups portés ne sont pas ressentis, les accélérations laissent indifférents, les décélérations ennuient davantage. Boursouflure technologique aussi inutile qu’embarrassante, Gemini Man atteste bien l’impasse dans laquelle se trouve tout un pan du cinéma d’action contemporain : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Voyez, Rabelais le disait déjà, et ça ne date pas d’hier.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Concernant l'histoire, c'est du vu, revu et assez lassant pour ma part. Encore une traque d'un homme qui est tombé dans un piège par des organisations aux intentions mauvaises. Aucune surprise niveau scénario donc et beaucoup de clichés. Mais je suis surtout allée voir ce film pour le côté visuel, et c'est bien vrai que c'est impressionnant. L'effet HFR 3D au cinéma, c'est même déconcertant mais on s'en prend plein la vue, surtout concernant une scène de poursuite à moto, la meilleure scène du film à mon goût. Le clone de Will Smith est d'ailleurs lui aussi retranscrit de façon bluffante. On y va pour le visuel, on laisse l'histoire de côté.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    « Gemini Man » mérite déjà une certaine attention par les questions que ce film soulève quant au problème épineux de la bioéthique, voire même à travers celle-ci, le grand danger de l’eugénisme qui tend à vouloir faire de l’homme un être parfait ou tout au moins sur mesure !
    À l’heure de la PMA, et de ce qu’elle pourra engendrer sur le choix et les caractéristiques précises de son futur enfant, sans compter toute la problématique du sperme et des ovules congelés qui pourront permettre une conception hors norme, cette histoire résonne donc particulièrement en venant en écho avec notre actualité, même si elle dépasse encore d’un cran les possibilités de la science actuellement.
    Bien sûr, le fond est donc ce que l’on retiendra avant tout malgré une forme ma foi, plus classique dans son genre avec moult cascades, courses poursuite, et règlements de compte dont l’intrigue nous fait part, sans que ce soit trop déplaisant à l’œil, avec des plans et des effets assez remarquables !
    À ce sujet, le réalisateur Ang Lee arrive donc à nous piquer au vif, par cette ressemblance entre les deux héros, dont on aura très vite deviné le pourquoi du comment, sans en dire un mot de plus évidemment pour ne rien dévoiler !
    Sauf que l’on insistera en passant sur la prouesse technique du « motion capture », ici complètement bluffante au niveau de la création numérique de Junior, pourtant tellement vrai !
    C’est pour cette raison importante, que l’on pardonnera ce scénario et ces effets de style un peu trop habituels, inhérents à ce type de réalisation, toujours dans la démesure et le déjà vu !
    C’est sûr que ça déménage, que ça s’agite et dans tous les sens, en moto (là, c’est tout de même impressionnant !), en bateau, en voiture et même en avion !
    Du classique et de l’action, en veux-tu, en voilà, on est servi...
    Cependant malgré le palmarès saisissant de 72 personnes éliminées à l’actif de ce tueur, un petit quelque chose arrive à nous séduire et nous attendrir dans le jeu de Will Smith qui de fait devient sympathique, inquiétant tout de même sur le fond !
    Et le duo des deux mêmes personnages avec 30 ans d’écart, fait également son petit effet, et même le trio avec la présence plutôt maternelle et réconfortante de Mary Elizabeth Winstead.
    Un film aux particularités bien précises, qui à elles seules valent bien un petit détour en salle afin de retrouver un acteur et son double totalement virtuel !
    Sans oublier toute la réflexion monstrueuse à propos d’une armée de pseudo humains surpuissants et sans affect, qui à l’heure d’aujourd’hui pourrait bien voir son apparition...
    À méditer !
    JoMik
    JoMik

    52 abonnés 275 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Une vraie douche froide, absence de crédibilité dans le scénario, effets spéciaux dignes d'un téléfilm des années 2000, avec une course poursuite à motos, synthétique au possible (on se croirait dans un mauvais jeu vidéo).
    Les cascadeurs du dernier MI en rigolent encore.
    Reste le double de Will Smith, plus vrai que nature et la 3D très propre malgré un format assez particulier proche d'un reportage TV.
    Bref, rien à voir, aucune surprise...
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Film totalement superficiel, sans intérêt, du déjà vu, plat, terne.
    Aucun plaisir au visionnage.
    Immense déception de la part de ce réalisateur excellent d'habitude pourtant.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    26 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Je me suis ennuyé, car malgré une idée très intéressante au départ, je trouve que les personnages ne sont pas assez profonds, c'est très superficiel et l'histoire avance péniblement jusqu'à une fin tellement prévisible ! Pour un film par Ang Lee, je suis très déçu. Par ailleurs, j'ai trouvé les images peu naturelles : on dirait un tournage en vidéo. La 3D est correcte mais, en dehors d'une ou deux explosions, elle n'apporte pas grand chose.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    À l'instar de "Une Journée dans la Vie de Billy Lynn", beaucoup de spectateurs ne découvriront jamais le nouveau film d'Ang Lee dans des conditions adéquates pour l'apprécier pleinement sur grand écran. Le nombre de salles susceptibles de diffuser le film dans le format pour lequel il a été conçu (en 3D et en 120 images/seconde) reste très limité (11 en France) mais 260 proposent néanmoins la possibilité de le visionner en 60 images/secondes (ce qui, personnellement, doit peut-être être le cas de mon cinéma, je me base sur mon ressenti visuel sans autre information à ce sujet). Cette précision technique étant faite, peut-on néanmoins apprécier "Gemini Man" sans profiter de son visionnage le plus optimal ? C'est un grand oui, rassurez-vous ! Hormis de nombreux plans pensés ostensiblement pour la 3D, la fluidité de la réalisation voulue par Ang Lee transpire à travers chaque séquence d'action jusqu'à leur donner des airs de jamais-vu qui laissent irrémédiablement bouche bée, le tout dans un film filant la méchante et jouissive impression d'une virée temporelle à destination des 90's !

    On s'explique : il faut savoir déjà que "Gemini Man" est un projet qui passe de main en main hollywoodienne depuis de nombreuses années, 1997 pour être précis (Tony Scott, Curtis Hanson ou Joe Carnahan ont eu à un moment ou à un autre des vues dessus avec tout plein de grands noms potentiels devant leurs caméras respectives) et ce n'est clairement pas un hasard !
    Le pitch du film simple et un brin idiot -un tueur d'élite se retrouve pourchassé par son double jeune- est effectivement un pur produit des années 90 évoquant des idées saugrenues de changements de visages à la "Volte-face" par exemple. Et c'est exactement vers ce genre de blockubsters d'action tombés en désuétude que nous convie Ang Lee. Du logo de production made in Jerry Bruckheimer tenant de l'ère des dinosaures à la présentation des personnages aux traits a priori archétypaux (le héros surdoué en son domaine mais en plein doute existentiel, la jolie comparse qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, le sidekick aux bonnes vannes même en cas de danger de mort, une machine à tuer et un grand méchant juste... très méchant), tout est là pour nous renvoyer à une époque où l'entertainment était délivré à sa dose maximale.
    Cependant, ne croyez pas que Ang Lee se contente simplement de reproduire des formules éculées car, si l'action est bel et bien présente (et, bon sang, de quelle manière !), le réalisateur appose en effet la patte qu'on lui connait bien dans son approche fouillée des personnages. Leurs contours sont certes ceux de stéréotypes des années 90 mais, avec un regard bien plus moderne, Ang Lee ne va rien chercher à éluder des conséquences internes que peuvent avoir leurs confrontations permanentes au danger et, bien entendu, à un postulat aussi ubuesque qu'un héros opposé à sa version jeune. Ainsi, pendant la majorité du film, les protagonistes vont autant se retrouver à deviser sur les conflits intérieurs qui les rongent et induits par la situation que s'affronter physiquement.
    À vrai dire, c'est peut-être là une grande qualité qui se retourne en principal défaut du film : ne pas ignorer la psychologie de ces personnages les fait vivre à l'écran, c'est certain, et ce bien au-delà de la caricature que l'on pouvait avoir d'eux au premier abord (les acteurs, Will Smith et Mary Elizabeth Winstead en tête, participent également à cet effort) mais cela a aussi pour effet de les faire tergiverser autour de problèmes qui n'offrent que des réflexions attendues et donc de trop nombreuses scènes de dialogues l'étant tout autant. Bien sûr, cela permet de démontrer une réelle intelligence d'approche d'un sujet prêtant à sourire, la parabole méta à l'extrême d'un système hollywoodien et de sa course au jeunisme que l'on peut y déceler va aussi en ce sens (la jeune génération d'acteurs facsimilée de l'ancienne veut carrément zigouiller les modèles originaux pour résumer), mais la qualité des scènes d'action est telle que l'on a sans cesse envie de voir tout ce petit monde en découdre plutôt que de s'auto-analyser (et puis, quand des agents surdoués ne comprennent même pas d'où peut venir un double fricotant avec une société nommée GEMINI, ça limite tout de suite un peu leurs seuils de réflexion aux yeux du spectateur...).
    Car, oui, on y revient inlassablement, "Gemini Man" propose clairement quelques-uns des morceaux de bravoure de l'année en matière d'action, s'inscrivant dans une sorte d'alliance parfaite entre ces senteurs de revival 90's et d'avenir par les expérimentations visuelles menées pour une toujours plus grande limpidité de mouvements qui force le respect. Si l'on était un peu blasé, on pourrait se dire que ce ne sont là que des promesses d'autres choses bien plus grandes pour le futur mais, pour l'heure, Ang Lee est le chef d'orchestre qui nous régale en la matière en repoussant des limites que l'on imaginait pourtant à jamais figées.
    Enfin, sur la seule double dose de Will Smith à l'écran, "Gemini Man" impressionne également avec la version rajeunie de l'acteur, peut-être une des plus bluffantes dans le domaine parmi les nombreuses utilisations du procédé vues récemment... hormis, bizarrement, pour l'ultime scène qui donne le sentiment d'avoir été conçue à la va-vite.

    Évidemment, vu les sommets atteints, on aurait aimé que "Gemini Man" n'offre que de l'action 95% de son temps. Mais, même si Ang Lee ressuscite l'esprit des films des années 90 situés dans la même veine, il le fait à sa manière, en donnant du sens aux agissements de ses personnages avant de les faire se percuter de plein fouet. Et, surtout, chacun de leurs affrontements tient d'une telle prouesse visuelle grâce à sa recherche de fluidité jusqu'au-boutiste que "Gemini Man" en devient un des blockbusters du genre incontournable de... 2019.
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2020
    Peu original, mais pas inintéressant non plus durant 20 minutes. Mais, hélas, ce film de Ang Lee tombe assez vite dans une succession de gros cliché. Avec, en plus, des scènes de cascades fort peu crédibles et des dialogues pitoyables de platitude. Pour les inconditionnels de Will Smith, on peut comprendre qu’ils se déplacent et peuvent apprécier la performance de l’acteur. Hélas, pour les cinéphiles éclairés, qui, eux considèrent les mises en scènes de Ang Lee extrêmement inégales, et Will Smith, en général, plutôt médiocre, éviter le film est une nécessité. L’acteur, ici encore, reste dans un type de rôles identique à tous ses antécédents. Son jeu, lui aussi est identique, et chacune de ses répliques semble avoir été prélevée de ses films précédents. Assommant de banalité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    Très franchement, j'en attendais pas grand chose et au final c'est le cas. GEMINI MAN n'est qu'un énième blockbuster d'action sur lequel on a posé un tampon "Grand réalisateur dramatique" pour faire passer la pilule.
    Il n'y a rien à sauver de ce film. On aurait pu s'attendre à un film sublime, réalisé de grandes mains, mais si on avait caché le nom de Ang Lee, personne n'aurait fait la différence entre son travail et celui de n'importe quel tâcheron à Hollywood.
    A chaque fois qu'il pourrait y avoir une scène intéressante (d'action ou de dialogue) la scène commence par être filmait d'une manière intéressante, on se dit que ça va décoller et puis non. L'élan est stoppé net par une succession de plans bateau. Ca redevient tranquille, plat, ennuyeux même.
    Alors certains vont dire "oui mais tu comprends pas il faut voir le film en 120 FPS pour comprendre ce que voulait faire Ang Lee" Mouais même raconter de manière classique sans une technologie de malade avec des caméras de ouf, un film devrait être regardé par tout le monde, car ce qui prime avant tout c'est l'histoire et comment elle se raconte à travers une mise en scène et pas juste avec une caméra de turfu qui peut faire des trucs de dingue. Y compris comme faire jouer 2 Will Smith au lieu d'un ! Alors c'est bluffant par moment mais ce n'est pas la grosse claque non plus. Par moment même les CGI sont particulièrement hideux (une moto qui fait des cabrioles, un super soldat qui fait des cabrioles, etc…) ! Rien d'exceptionnel; sauf pour les gars de chez No ciné qui apparemment on trouvait GEMINI MAN mieux que JOKER et je me demande encore sur quel point.
    Car si la technique ou la technologie ne font pas tout, il nous reste l'histoire et ses thématiques. En fait GEMINI MAN a juste un concept foireux (bien que techniquement intéressant) et on se retrouve juste devant l'histoire classique d'un tueur professionnel ultra doué qui doit combattre le méchant gouvernement américain et la méchante agence super secrète américaine car ce sont des méchants !!!!!
    Prendre Ang Lee pour raconter cette histoire aurait dû permettre d'aborder les thèmes du libre arbitre, du choix, de l'identité, de la vie, de la mort et donc de transformer un film d'action en film plus intimiste, plus philosophique (voir métaphysique). Et bien non ! La philosophie, la vie, la mort, le choix, le libre arbitre et tutti quanti…tout ça est simplement régler/expédier à grand coup de mitraille et de calibre 12 dans la gueule.
    Je ne parlerai pas du casting avec Will Smith qui fricote avec du DTV bas de gamme qui a juste eu la chance de sortir au cinéma au dernier moment et qui cachetone. Clive Owen cabotine en méchant dirigeant de l'organisation ultra secrète.
    GEMINI MAN peut également être vu comme un nouveau clou planté dans le cercueil de Jerry Bruckheimer. Ce producteur tout puissant dans les 90/2000 qui a du mal à retrouver sa force après le bide injuste de LONE RANGERS. Est ce que Jerry Bruckheimer a vu dans GEMINI MAN a vu sa propre fin dans le monde de Hollywood ? Qui pourrait le savoir.
    En tout cas pas étonnant que le film fasse un bide au box office. Car il n'y a rien à sauver du film.
    Voilà GEMINI MAN est juste un film d'action lambda où l'on sous-exploite le talent d'un excellent réalisateur comme Ang Lee. Vite vu et vite oublié (si on a pas roupillé entre temps)
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    78 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    De belles images, bien trop belles pour être vraies. Finalement, la 3D haute définition n'apporte pas grand chose à un film d'action convenu et peu crédible où on s'ennuie trop souvent. Une déception.
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Film d'action raté, sans envergure, moche, poussif, banal, décevant.
    Pas grand chose à se mettre sous la dent.
    Ce réalisateur confirmé pourtant a eu la mauvaise idée de faire ce film franchement.
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