Un messie du cinéma. Tarkovski s'envole encore et encore et toujours plus haut puisque son troisième long-métrage est de la science fiction. Solaris, adaptation du bouquin de Stanislas Lem. Solaris c'est la réponse qui s'adresse à un autre chef-d'oeuvre, 2001 de Kubrick. Tarko à en somme voulu communiquer avec lui, et lui répond avec ce message. Solaris, le 2001 russe. Ici, l'amour, les sensations et sentiments prime plus que tout. La condition de l'homme, ses doutes, ses peurs, sa souffrance, l'existence de l'espèce humaine est-elle contrôler par une force ? Solaris est une planète contenant un lac qui change de couleur et se fond dans les âmes. Les souvenirs qui nous hantent, la perte d'une femme etc... Acteurs formidables, la nature, le confinement, les sons, c'est long, c'est lent, mais l'atmosphère nous happe. Laissez-vous plongez dans le profond, complexe et simple à la fois, Solaris inonde de passage envoutant comme celui ou Tarko ose en filmant une immersion-autoroute sous une durée assez longue, puis la scène en apesanteur. Que dire également du passage ou le corps de la femme est en phase de résurrection, d'un réalisme inouï (je n'ai pas vu mieux dans le domaine, c'est pour dire). Solaris est une aura intemporelle, elle cessera pas de vous massez l'esprit, ce qui implique plusieurs visionnage du film. Palpable à son paroxysme comme son réalisateur, Tarkovski rentre définitivement dans mes best réalisateurs all-time.