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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 novembre 2008
A vrai dire si l'on pouvait ma note aurait été 3,5 étoiles, mais nous ne pouvons point et étant aujourd'hui dans une ère cinématographique souillée par de pâles tentatives imitant le talent, je préfère un 4 au 3. Sans aucune prétention je pense que ce film n'est pas pour tout le monde, nous disons bien que pour aimer un film " gore " il faut connaître le monde du "gore", et bien pour le grand Tarkovski, il en est de même : on ne peut le savourer que lorsque l'on sait le monde dans lequel il va nous plonger. Et quand bien même le "savoir" ne nous ouvrirait pas les portes, le "vouloir" en posséderait toutes les clefs. Bref ! J'ai eu envie de voir du Tarkovski grâce à Marker, et je crois que ces deux univers sont terriblement semblables et magnifiquement différents, comme tout art et tout artiste. Solaris donne à réfléchir tout en ne donnant pas vraiment le blé à moudre pour cette réflexion. Du moins tout cela est mon impression. Il y a une ambiance cruellement, follement calme et c'est sans doute ce qu'il y a de plus inquiétant au cours de ce film. De légères choses sont suggérées, d'autres , une autre en particulier est montrée, et est montrée aux yeux de tous. Ce n'est pas une illuson personnelle, mais un souvenir qui prend chair aux yeux de l'Homme. Je ne connais pas le remake americain, et si je le voyais mon jugement sur lui serait subjectif donc ! Si vous voulez voir ce film, n'oubliez pas que par sa caméra Tarkovski fait défiler sous nos yeux toute la beauté de sa poésie. Solaris comme ses six autres oeuvres, est constitué de pièces de puzzle que chacun se doit d'assembler comme il l'entend. Tarkovski nous fait penser par nous même grâce à son talent, et si rien que cette réaction chez le spectateur n'est pas un prodige, qu'est ce dont ?
Soyons francs, oui ce film a des longueurs, oui il y a certains silences très peu évocateurs et on a le sentiment qu'au moins une demi-heure aurait pu être économisée. Mais ! Mais mais, en même temps, ce silence, cette contemplation des hommes et des lieux instaurent sans nul doute une atmosphère mystérieuse qui parvient presque à nous faire se sentir irradiés également. On divague presque avec notre psychiatre et l'expérience visuelle et artistique n'en est que décuplée. Fascinant.
Solaris de 1972 est un peu moins envoutant que la version de 2002, plus philosophique, plus lent et possède une fin sans ambiguités. Je préfère la version de Soderbergh qui va plus rapidement à l'essentiel sans pour autant déformer le message et qui ne laisse pour le coup aucune ambiguité sur la beauté de l'actrice dans le rôle de la visiteuse ! Globalement j'ai été un peu deçu car je m'attendais plus à de la SF qu'à du fantastique. Un classique peut être mais qui a drôlement vieillit.
Adapté d'un roman de l'écrivain polonais Stanislas Lem, Solaris est la réponse russe (le film date des années 70 époque encore de guerre froide) face au film de Stanley Kubrick 2001; l'Odyssée de l'ennui...euh... je veux dire de l'espace. Solaris est un film assez complexe malgré son côté hypnotique j'ai moyennement apprécié ce film mais je le trouve plus fascinant que 2001. Il y a une scène assez hermétique ou le réalisateur se contente de filmer pendant un quart d'heure un homme conduisant sa voiture, c'est dans ces moments là ou l'on est content de l'existence de la touche avance rapide.
Une œuvre de SF métaphysique fascinante et envoûtante (avec la sublime musique de Bach) mais trop léthargique, où passion et raison s’affrontent à bord d’une station spatiale en orbite autour d’une planète, dans laquelle des cosmonautes russes reçoivent la visite de personnes issues de leur fantasme.
Monument du cinéma de science fiction, Solaris se détache du genre pour nous offrir un drame métaphysique sur le deuil, l'humanité, la science et la quête de sens. L'écriture et les effets de mise en scène sont extrêmement riches et ludiques. Car ici, l'histoire et l'univers de la planète Solaris ne sont que des prétextes pour nous plonger dans la psyché complexe de ses personnage. Un film brillant, bien que très exigent. En effet, durant 2h45 et très dialogué, Solaris risque d'en laisser plus d'un sur le côté.
Adapté du roman éponyme du Polonais Stanislaw Lem, Solaris a souvent été perçu comme un cousin soviétique de 2001 l’odyssée de l’espace de Kubrick, que Tarkovski jugeait trop axé sur la technologie et pas assez sur les questionnements existentiels. Bénéficiant de décors à la fois simples, efficaces et somptueux, Solaris n’est pas tant un pur film de science-fiction qu’une œuvre qui interroge les ressorts de l’âme humaine, et dont l’action se déroule dans l’espace. L’histoire est celle d’un homme envoyé dans une station spatiale en orbite autour d’une mystérieuse planète réputée intelligente (la fameuse Solaris), et qui va y retrouver spoiler: sa femme, morte il y a plusieurs années, à travers de puissantes hallucinations qui créent le chaos à bord du vaisseau. En cela, le film aborde les thématiques de l’identité, du souvenir et de la culpabilité avec force et poésie.
Je suis très déçu de n'avoir pas accroché avec Solaris. La photographie est vraiment somptueuse et le scénario science fiction m'a vraiment accroché au début, je suis resté concentré toute la première heure et demi jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose… malheureusement, Solaris reste toujours un film très froid et très silencieux, tout ce qui se passe est assez subtil ou à base de dialogues. C'était le premier film russe et de Tarkovski que je regardais et je pense que mon non-initiation à ce style a aussi joué dans mon appréciation. Mais je ressors de mon expérience assez frustré : j'ai le sentiment d'avoir vu une très belle œuvre avec des très belles thématiques, mais cette lenteur et la froideur des personnages a fini par complètement me désintéressé. Très dommage !
Le film de science-fiction qui est pour l ensemble des critiques comme un véritable chef d œuvre du cinéma à la hauteur de 2001 l odyssee de l espace de Kubrick. Personnellement je préfère le film de ce dernier, je dois avouer qu apres avoir visionné solaris je me suis un peu ennuyé, même si cela est vrai la.mise en scène est assez ingénieuse mais trop de longueur, dont j ai eu du mal à sortir d une certaine torpeur par moments.
Peut-être moins abouti que Stalker, Solaris est tout de même très intéressant et sûrement plus facile d'accès, même si l'extrême lenteur peut rebuter. Tout est très travaillé, rien que le plan d'introduction est magnifique. Solaris est un huis clôt nous confrontant avec notre folie. Solaris me semble plus optimiste que Stalker dans sa vision, chaque homme lutte contre son passé, mais peut trouver la force de l'accepter et de vivre avec. Dans notre monde bien fade, chacun est sceptique devant la simple possibilité du merveilleux, mais contrairement à Stalker, dans Solaris la plupart des hommes confrontés à ce merveilleux l'acceptent.
Je vais pas mentir que je m’attendais vraiment à quelque chose d’immense, vu la claque audiovisuelle que j’ai pris avec Mirror… bon ça pas été le cas, je suis même assez déçu dans l’ensemble, car la première partie est intéressante avec des vrais idées de mise en scène, une atmosphère assez spéciale que j’ai aimé, mais je trouve qu’arriver sur la station, on tourne complètement en rond dans ce que le récit cherche à nous raconter, c’est même limite rageant et j’ai même perdu patience à plusieurs moments, l’acteur Donatas Banionis n’aide vraiment pas car je l’ai trouvé mal dirigé, aucune empathie envers son personnage alors qu’on le voit complètement 2h40, c’est pour dire quand même. Une morale assez recherchée et sûrement beaucoup trop ambitieuse car on arrive vraiment pas à l’effet recherché pour ma part, assez mitigé en tout cas dans l’ensemble.
Bonjour tout le monde, Voici un sommet de l' écriture cinématographique dont l' auteur est Andrzej Tarkovski évidemment. Film mystère, film référence, film d ' auteur , voici une admirable composition picturale magnifique ! Aimez - vous réfléchir après un film ? Amicalement.............. Gérard Michel