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    Solaris
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    3,5
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Tarkovski approfondie ici la question métaphysique - obsessionnelle chez l'auteur - du rapport entre l'individu, la conscience et le monde. La SF y est utilisée comme un alibi pour explorer ces questionnements, malheureusement parfois avec un certain dilettantisme. Des éléments de scénario importants sont parfois sabrés pour une raison inconnue. Le film est censé se dérouler dans un futur proche, pourtant il ne parvient à nous immerger totalement dans cet univers rétro-futuriste, faute de cohérence visuelle.

    Après une longue introduction sur terre qui amorce de manière fort brouillonne l'intrigue (est-ce volontaire?), le film peut enfin décoller sur Solaris, cette planète habitée par un océan doté d'une âme. L'ambiance contemplative qui desservait avec tant de brio le propos des autres films plombe Solaris. Tout y est lourd, abscons, traité avec une telle apesanteur, une telle lenteur, que le spectateur se surprend à lutter plus contre l'ennui que d'explorer avec l'auteur les mystères de l'âme humaine.

    Pour une durée de pratiquement 3h, cette œuvre est clairement réservée aux fans hardcores d'expériences filmiques extrêmes.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2018
    septiemeartetdemi.com - Difficile de savoir à quoi s'attendre avec un film soviétique de science-fiction. Il se révèle facilement comparable à 2001: Odyssée de l'espace, antérieur de quatre annéees, quoiqu'il s'agisse là d'une coïncidence. On y trouve une lenteur à la limite de l'insupportable, dont la correspondance aguichante avec l'habituelle contemplation slave n'est même plus une excuse à ce stade. C'est aussi un film naïf, involontairement visionnaire sur les bords mais surtout onirique et insouciant jusqu'à la faute de goût (citons juste cette scène d' "apesanteur" où les personnages flottent, très joliment d'ailleurs, ainsi qu'un bouquin qui traverse l'écran et... aucun autre des objets dans la pièce, alors que cela ne coûtait rien de ne pas les montrer).

    Le spectateur a vraiment tout son temps - trop de temps - pour parcourir chaque scène en esprit, et ce seraient des efforts piètrement récompensés si l'ambiance ne sauvait pas tout, cette ambiance qui perce le Rideau de Fer culturel et d'où émergent des acteurs miraculeusement expressifs, à l'éloquence très justement dosée et peuplée juste comme il faut d'allusions à cet Océan exoplanétaire qui est l'objet de leur curiosité et de leur trouble, même si on aurait aimé voir plus de cohérence scientifique au moins pour donner la mesure de l'impuissance des chercheurs ; c'est là le plus gros vide du scénario.
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2018
    Le propos est intelligent, la mise en oeuvre bluffante, mais par manque de pêche, on s'ennuie vite. Ce thème a été repris, de manière plus intéressante dans les années 2000 par Steven Soderbergh.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2018
    Difficile à juger, tant il écrase par sa stature, ce Solaris. L'œuvre est grande, elle nous regarde de haut. Il faut le dire, les acteur, tous à leur façon, torturés, sont formidables. L'intrigue, mêlant découverte scientifique, deuil, folie et vie "extraterrestre/clonage", est, en grande partie, parfaitement maîtrisé et sublimé par une écriture ingénieuse et une mise en scène virtuose, lorsqu'il s'agit de faire planer le mystère et d'instaurer une ambiance hallucinée. Alors, qu'est ce qui coince ? Pour ma part, cela tient d'abord à l'austérité générale du film, qui le rend parfois pénible, et ce d'autant plus qu'il est plutôt long. Ensuite, le film accorde, selon moi, trop d'importance à la relation entre la femme et le psychologue, qui est certes essentielle au déroulement du film, mais qui, au final, ne donne pas autant de réponses que je l'aurai espéré. Frustrant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Solaris de andrei tarkovsky (1972)
    Bon déjà rien que le titre du film devrait caresser l'oreille de tout bon cinéphile. Ce film a une réputation de chef d'oeuvre (ca reste tarkovsky) et en allant le regarder je m'attendais presque à voir mieux que 2001, mais nous savons tous que cela n'est pas possible ...
    Alors si on essaie d'aller au delà de l'aura de ce long métrage, on trouve une oeuvre à mes yeux un peu bâtardes. Pas que se soit mauvais, loin de là, mais simplement je n'ai pas vraiment ressentis quelquechose pendant la vision du film. C'est super intéressant évidement peu de films ne peuvent se vanter d'approcher ne serait ce qu'une petite partie de la profondeur morale et métaphysique de solaris; mais j'ai eu quelques problèmes pendant la vision. Tout d'abord je n'aime pas du tout l'acteur principal qui n'est vraiment pas génial, voir un peu à coté de la plaque par moments. Et puis au final je n'ai pas trouvé le film particulièrement beau d'un point de vue purement esthétique. C'est le premier Tarkovsky que je vois et vraiment je suis un peu déçu. Parceque au final même si certains cadres sont lourds de sens et de symbolismes, la majorité des plans ont l'air d'être la pour servir l'histoire plus que pour réellement apporter une identité visuelle et artistique au film. J'ai été un peu déçu parceque je ne connaissais pas vraiment Tarkovsky mais on le compare souvent à Bergman mais le réalisateur russe ne nous offre pas (du moins à mes yeux dans solaris) la qualité esthetique du réalisateur du 7eme sceau.
    Donc voilà je ne sais pas vraiment quoi penser de ce film, oui c'est vraiment quelquechose d'interessant et une experience de cinéma assez profonde, mais je reste plutôt déçu (peut être trop d'attentes ?)
    Par contre je ne pouvais pas partir sans parler de la dernière seconde du film ! (spoiler !!) bah en fait j'y vois trois interpretations possibles: premièrement chris a cru rentrer sur terre et finalement n'a fait que tourner en rond pour revenir sur solaris (explication la moins intéressante), est ce qu'il a tout simplement décidé de vivre dans l'ocean avec des "visiteurs" passant donc le reste de sa vie dans une fausse image du monde, ou est ce qu'il n'a tout simplement pas quitté solaris depuis le début du film, dans quel cas le long métrage prends un sens nouveau extremement jouissif ^^.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2008
    La réponse métaphysique athée d'un cinéaste majeur à la vision déiste occidentale de Kubrick dans 2001. Vous ne trouverez dans l'espace que la projection de vos désirs, là où Kubrick pensait y trouver les réponses à nos questions.J'ai bcp aimé Solaris mais bien qu'athée moi-même, 2001 est quand même un bien plus " beau" film .
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2011
    Comme tout cinéphile amateur qui se respecte mal, j'ai commencé par la version Cameron, la critique est sur ce site, et j'avais été très déçu. Mais, une charmante rencontre slave m'enjoignant à découvrir le côté russe de l'Europe, j'ai franchi les portes de la salle du MK2 Parnasse pour affronter LE Solaris, le seul et l'unique, celui de Tarkovski !
    Il faut tout de suite préciser que trois personnes sont parties en cours de route, on parle bien de cinéma d'auteur cette fois ci.
    C'est en fait le sujet qui est difficile à transposer au cinéma, avec ou sans effets spéciaux. La version russe passe en force sur le réalisme (la scène où les hallucinations du pilote sont re-transcrites avec des nuages est magistrale, et passerait très mal aujourd'hui !) quand le budget ne suit pas.
    Et nombres de passages sont justement indigestes à cause de ces bavardages incessants qui évitent l'action.
    Mais il est évident que ce n'est pas le sujet du film, et contrairement à la version Cameron assez superficielle et rapide, on a ici droit aux questionnements pendant une heure sur la perception humaine de la conscience de sa condition, face à un ennemi qui se sert de ses faiblesses les plus nobles, dont l'amour.
    Il vaut donc la peine de s'accrocher pour profiter des conclusions de la dernière heure, sans parler de la présence superbe et du jeu idoine de l'actrice russe "virtuelle".
    Un film de science fiction à mille lieux d'un "Planète interdite" pour l'action ou le réalisme, mais très intéressant pour le débat philosophique se déroulant dans une atmosphère de déliquescence qui a du en son temps étrangement contraster avec la croyance en un meilleur avenir, aussi bien esquissé par le rêve américain que
    par l'utopie soviétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    Joli film, mais le livre serait plus judicieux. A réserver aux paresseux de la lecture. Terrible de constater que l’imprégnation d’une pensée commune (politique), déteint de façon subliminale sur le cinéma Russe. Ce cinéma, au travers de son réalisateur, associe alors l’Homme (en général) à sa pensée commune (Aïe), dans un message à l’intention du monde entier, naturellement, par le biais de la plus jolie et universelle enveloppe : soit l’Amour. Il y a là quelque chose de suspect ou trouble. On ne parvient jamais à dissocier l’esprit Russe, d’une pensée mise en commun. Eux non plus manifestement n’arrivent pas à s’en détacher et parlent au nom de tous, et mettent leur problème, en commun. SOLARIS. Décidément, aucune de ces versions ne parvient à me séduire. Je préfère éviter de parler de la version de 83 qui m'a légèrement trop agressé visuellement. Cette version là (72) est à l’opposé, mystico-reposante, léchée visuellement, mais dotée d'une solide ambiance froide (Russkof?) et les 2H45 n'arrange rien à cette éternelle question : qu'est-ce que la vie?, le bonheur?...blablabla..Certes, cela flatte l'imagination. Quoique. Il manque cruellement d'imagination ce film, puisque tout est montré, visualisé, décortiqué, analysé, démontré. On en vient presque à regretter des scènes de nu, réelles, revigorantes, humaines, de l'émotion. Au lieu de cela, le personnage traîne sa carcasse peu avenante en transpirant longuement, se plaignant, remontant en permanence en sa petite enfance, ses parents, etc.. Oh, bien sûr, il y a une philosophie (devrais-je dire une morale) en guise de conclusion à la fin ce film beau (et interminable), mais cela n'efface pas les très longues séances de canapé chez le psy concernant l'être humain (en général), sa quête de l'amour, à quelque distance de la terre. L'AMOUR, vu par les RUSSES, à des milliards de kms de la terre. Ils vont le chercher un peu loin et passent le plus clair de leur temps à le zigouiller. Vu l'ambiance glacée du film, cela manque sérieusement de vodka, qui irait pourtant assez bien avec le glacé, et les dérideraient un peu. Ces chérubins russes frisent tout simplement la déprime et l'amour en est réduit à des fantômes, des hologrammes très collants puisqu'on les jette par la fenêtre et reviennent par la porte. En résumé : si tu es un fantôme (créé par un souvenir de scientifique russe qui s’ennuie mortellement) et que tu regrettes amèrement cette condition (on te comprend), regarde ce film pour trouver le moyen absolu de disparaître et te suicider. On va ainsi t’énumérer mollement tous les moyens pour disparaître. Le plus sûr (pour nous) étant ‘Rewind’ et ‘Stop’. Radical. Pas rancunier : 5 étoiles pour le travail impressionant, mais ce n'est pas un encouragement à vous suicider à votre tour.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    Solaris est une oeuvre réellement à part, car elle reste assez étrange. Mais elle a le mérite d'aborder un thème assez compliquée, la condition humaine. Les dialogues sont vraiment intéressants, très bien écrits, et suscitent la réflexion du spectateur. Le film aborde énormément de thèmes, sans se disperser, et ils restent tous très intéressants. La performance des acteurs est irréprochable, c'est ce qui m'a frappé à plusieurs scènes, ils font tous un excellent boulot. Mais ce qui m'a déplu c'est la longueur de l'oeuvre. Le film est lent, à certains moments assez ennuyeux, ce qui m'a empêché de le voir en une seule fois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    "Mieux vaut tard que jamais. Voir Solaris est un voyage sans retour possible. La lenteur du film (45 min pour l'exposition de l'intrigue) permet une imprégnation des scènes par le spectateur comme faisant partie de ses souvenirs, et le prépare à une véritable odyssée intérieure. Tout dans ce film met à bas les poncifs du cinéma hollywoodien, en proposant une proximité jamais vue."
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2010
    Solaris est un film lent mais intéressant. Sa dimension mystique laisse beaucoup de place à l'imagination. Bien qu'il s'agisse d'un film de science-fiction, Andreï Tarkovski a orienté son oeuvre vers la réflexion, beaucoup plus que vers le divertissement, avec une absence presque totale d'effets spéciaux. Sur certains aspects, on pourrait le rapprocher de 2001, L'Odyssée De L'Espace de Kubrick. Le voyage spatial est là aussi un prétexte à une réflexion sur la conquête spatiale, sur l'existence et sur l'Homme. Néanmoins, bien que la réalisation soviétique soit tout aussi complexe et exigeante, elle semble plus stricte (et cohérente) dans son interprétation et moins énigmatique.
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2024
    D'Andreï Tarkovski, je ne connais que son livre "Le temps scellé" qui était très intéressant mais particulièrement chiant et je ne savais donc pas vraiment à quoi m'attendre avec ce film, sorti en 1972. Bon malgré tout, je savais bien qu'on n'allais pas vraiment être dans un film de science-fiction classique, connaissant la réputation du bonhomme, je m'étais préparé à l'idée que ça allait sûrement être un bon gros drame sinistre et triste. Et nous n'y sommes pas loin même si le film explore en réalité ici la psyché de son personnage principal. Pour remettre un peu de contexte, nous suivons le psychologue Kris Kelvin qui doit aller évaluer les membres de la station Solaris étant au-dessus de la planète du même nom, pour savoir s'il faut la fermer ou non. Car oui, les membres sont en proie à des hallucinations causées par la planète en question dont la seule mer qui la compose s'avère être un énorme cerveau. Particulier hein dit comme ça mais tout ce contexte n'est finalement que très peu exploré. Enfin, nous avons bien la très longue séquence d'exposition, et notamment la scène de la télévision, pour nous expliquer en quoi consiste Solaris mais on sent que c'est comme un passage obligé du réalisateur pour correspondre au genre science-fictionnel. Cet enchainement de scènes n'a en effet pas vraiment d'âme et sont majoritairement explicatives. Ce qui intéresse Tarkovski donc, c'est avant tout le voyage initiatique et la grosse introspection que va faire son personnage principal grâce à un autre personnage qu'il retrouve sur Solaris. Sans en dévoiler de trop, le film en profite pour poser de nombreuses questions existentielles comme le sens même de la vie et ce qui fait de nous des êtres humains. Gros programme donc et pourtant, le film prend son temps puisqu'en presque trois heures, nous n'avons que des longues scènes avec certes de très beaux plans mais qui flinguent tout de même le rythme, si jamais il y en a un. D'ailleurs, nous avons une excellente mise en scène et un montage très réussi qui s'amusent à perdre le spectateur dans l'espace et le temps, à l'image de ces personnages en orbite autour d'une planète qui ne cesse de les duper. Et ce qui porte réellement préjudice au film, c'est encore une fois cet espèce d'entre-deux dans lequel se place le réalisateur, son film étant une réponse à "2001 : L'Odyssée de l'espace" avec des éléments de science-fiction bien reconnaissables donc mais en même temps du pur cinéma d'auteur qui rejette presque la science-fiction, ce qui donne un résultat souvent déstabilisant en demi-teinte ; deux facettes parfois pas incompatibles mais souvent déroutantes. "Solaris" est donc avant tout une expérience dans laquelle la science-fiction n'est qu'une toile de fond, permettant d'aborder des sujets plus profonds.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Comme dans 'Stalker', Tarkovski filme un territoire mental dans 'Solaris'. Cela confère au film une certaine aridité théorique, qui va de pair avec un rythme assez lent. 'Solaris' ne mène finalement à aucune réponse évidente mais parvient tout de même à susciter, lors de son mystérieux dénouement, une grande émotion.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Allons-y gaiement.

    Lent, Interminable, ennuyeux, épuisant, crispant. Voila le papier peint de cette œuvre hors du commun nécessitant une longue préparation avant l'absorption d'images s'étirant bien au delà d'un seuil de tolérance.

    « Solaris » est un changement de cap. Un traitement révolutionnaire ne dépendant d'aucune contrainte de rentabilité. L'opus tiré du passionnant roman de Stanislaw Lem étend son royaume à l'aide de scènes ne semblant jamais avoir de fin.

    Cette nouvelle et surprenante mise à l'épreuve permet à des sens asservis par des productions standards d'être confrontés à des ingrédients complètement neufs.

    Solaris quantifie à son rythme le douloureux dilemme entre un homme pénalisé par un sensitif trop chargé et une planète à la recherche d'une identité pensante qu'elle puise et reproduit sans forcément la comprendre.

    L'amour principal garniture du Prométhée sert de pierre angulaire entre une entité reconstituée à la recherche d'émotions inconnues et un savant perturbé subordonné émotionnellement à une apparition mise en ligne par une planète enfant angoissée par un externe inconnu déclenchant en interne des comportements désordonnées.

    Une surface uniquement constituée d'eau quête désespérément une personnalité dans d'incessantes remises en questions pendant qu'un scientifique récupéré par une virtualité sombre dans la nostalgie, le désespoir et un renouveau impossible.

    Le contenu dépourvu de scènes chocs laisse la primeur à des visages d'exprimer toute la détresse d'un parcours raté que l'on ne peut recommencer.

    Solaris planète désespérée montre les mêmes symptômes que l'être humain, un besoin impératif de savoir ce que l'on est avant de savoir ce qui est dans des apparats tristes et mélancoliques.

    Un chef-d'oeuvre irritant mais novateur.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un astronaute voit revenir dans une station spatiale en orbite autour de la mystérieuse planète Solaris sa femme morte depuis 10 ans. Tarkovski adapte l'excellent roman de science-fiction de Stanislas Lem et livre sous couvert de SF une réflexion plus large sur un monde où la foi a disparu, où l'on ne croit plus aux miracles. On y trouve quelques-uns de ces moments de grâce qui font de Tarkovski l'un des grands poètes du cinéma. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
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