C'est TARKOVSY ! c'est un rythme très lent avec toujours de belles images... c'est pas toujours facile à comprendre (d'ou mon 4 étoiles et pas 5), et il y a toujours une spiritualité dans ses films. C'est quand meme un classique a voir...
Solaris est donc un film de science fiction un peu particulier de Tarkovski. Je me permet de dire appart puisque c'est un film qui se déroule dans ce qui semble être un futur moderne très froid sur pleins d'aspects. Et c'est en soit un film intéressant. Mais qui je trouve s'épuise pas mal sur certains aspects. Déjà la photo est bien mais ne décolle pas pour la deuxième partie du film essentiellement. Je trouve la première partie flou dans ce qu'elle amène puisqu'il s'agit d'une exposition. Seulement il y a quelque chose de plus véritable qui en ressort. Et là pour la deuxième partie on y croit moins. Non pas que les décors sont moche, c'est plus à cause du fait que l'on que c'est un décor. Même si on a un travail supra intéressant sur la construction spoiler: de la station.
En vérité je trouve que le film est juste pas aussi intéressant que Stalker. Ici c'est captivant par endroits maintenant je reste moins sensible aux films jouant sur des ambiances aseptisé. Ce qui m'est propre justement. Pour ce qui est du sujet on est sur un bon niveau tout de même. Thème de l'Odyssée mais qui n'est pas traité sur la même valeur que chez Omer. Et sinon c'est une opposition entre le monde d'aujourd'hui, celui d'avant et bien évidemment celui d'après. En cela le film joue sur trois échelle différentes. Puisque tout se passe dans le futur, mais pour eux c'est le présent sachant que certains préférerais être dans le passé. Je trouve ça fort. On a une espèce de pyramide de valeur. Le futur est pourquoi on fait les choses, mais pour cela on doit être au présent et vivre le moment présent. Sauf que pour faire et profiter de son existence on a besoin de se souvenir. On ne peut pas avancer si l'on ne sait pas d'où on part, d'où l'on vient. Être conscient c'est ne pas oublier.
C'est l'un, si ce n'est le, meilleur film de science fiction !Pour une fois il n'y a pas d'alien grotesque (je ne parle pas de la saga Alien ça c'est autre chose ;)) ni d'attaque robotique humanoïdes (Ok pour Terminator et Blade runner mais après ça fait trop cliché) ni de scénario catastrophe d'erreur technique à bord d'un vaisseau.Bref ce film est original (très) et pose des questions existentielles au spectateur.Ce n'est pas un film trop lourd ni trop "flou", un équilibre parfais en somme. L'ambiance et la forme du film avec ses nuances de couleur sont bien réalisé ce qui donne un film atemporel qui ne vieilli pas.Mais à réserves toute fois à un public friand de nouveautés qui n'a pas peur du "manque d'action". A mon avis Solaris est comparable en bien des points avec son rival américain: 2001 Odyssée de l'espace.
on ne peut pas mettre zéro ? zut :-/ bon ben ... comment dire ... s'il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est de ne pas regarder un film jusqu'au bout (même un truc comme "l'amour avec des gants"), mais là force est de reconnaitre qu'au bout de 20 minutes .... ben .... ça a fait pfiou, la tv s'est éteinte et je suis parti faire quelque chose de plus valorisant, la vaisselle, un peu de rangement ... Du coup écrire une critique sur ce film me semble difficile ... enfin, une critique positive.
Le problème principal de Solaris est qu'il a très mal vieilli. Véritable chef d'oeuvre à l'époque (il y a plus de 50 ans !), on a du mal à accrocher en 2024 même si les thèmes restent puissants et le film se veut surtout très poétique. Malheureusement c'est à la fois très lent et très bavard (même si le fond philosophique est très intéressant) et un cinéma qui ne se fait plus du tout. (J'ai envie de dire heureusement d'ailleurs... !) 2001 a pourtant très bien vieilli je trouve mais ce n'est pas donné à tous les films de cette époque.
Nous parlons bien ici du film Andrej Tarkowski et non du remake raté de Soderberg. Une pure merveille. Certes l'entrée est un peu difficile mais pour peu que vous vous laissiez aller à la magie picturale du début et que vous sachiez être patient vous partirez en voyage vers une très lointaine planète. Solaris est un film envoûtant qui vous emportera vers une vraie rencontre du 3eme type.
Bavard, prétentieux et d'une longueur insoutenable ... à fuir !!! La version de Steven Soderbergh est bien plus inspirée et fidèle au livre, sans oublier la bande son envoûtante qui l’accompagne qui fait toute la différence.
Ce film est long, très long.Oui il ne se passe pas grand chose, mais tout dans ce film est une question d'ambiance, de non dits.J'avoue avoir eu du mal à regarder le film d'une traite, mais faites l'effort, vous en serez fortement récompensé.
Exceptionnel, c'est le mot qui définit ce chef d'œuvre signé, une fois n'est pas coutume, de la main d'Andrei Tarkovski. Il nous narre une impossible histoire d'amour, portée par des interprètes exceptionnels, qui répond de façon plus que convaincante au très surcote 2001, l'odyssée de l'espace de Kubrick. Et il va sans dire que l'œuvre du Russe est nettement supérieure à celle de l'américain.
Tarkovski est un géant, le roman de Lemm un chef d'oeuvre de la SF, le film se devait d'être à la hauteur. C'est heureusement le cas ! Même ceux qui le prendront pour un ovni, et il n'auront pas entièrement tord, tant le scénar est volontairement déroutant, apprécieront l'esthétique du film tout comme son climat. Se reposant sur les libertés rattachées au contexte (S.F), mais aussi sur les idées soujacentes du roman d'oirigine, Tarkovski affirme, une nouvelle fois, sa vision panthéiste du monde et celle de nos rapports avec l'autre en guise de graal de la connaissance. J'ai adoré.
L’histoire est très intéressante. Mais c’est traité de façon très lente et bavarde. Ça peut fasciner (comme je l’avais été par Stalker du même Tarkovski) ou profondément ennuyer. J’ai fortement penché vers la deuxième option. Je n’ai pas du tout accroché aux dialogues, qui forment la partie essentielle du film, ni aux performances des acteurs, un peu trop dramatiques. Question de culture sans doute. Il reste quelques bonnes séquences malgré tout, notamment la dernière scène, sublime, et un traitement original d’une histoire de SF.
Le Solaris de Tarkovsky est un pur chef d’oeuvre, probablement l’un des plus grands films de science-fiction jamais tourné ! La photographie, les acteurs, le scénario et les dialogues (merci aussi à l’auteur, Stanislas Lem !), la complexité de la pensée russe, tout concourt à faire de ce film un monument du cinéma tous genres confondus ! Avec ce message essentiel : le but ultime de toute existence, c’est de trouver l’Autre.
Souvent incompris, parfois critiqué pour sa longueur, le Solaris de Tarkovski dans le prolongement de ses critiques inhérentes interroge les limites de l'entendement. Est-il nécessaire de voir une cause première pour admettre que l'homme est un attribut fini ? Encore que, si cette cause n'appartient pas à notre espace, peut-on dire qu'elle nécessite les actions en cela seul qu'elle s'est déjà manifestée ailleurs ? En tourmentant ses explorateurs, Tarkovski illustre en mouvement le texte de Stanislas Lem. Si l'espace de nos sociétés est contingent, c'est donc qu'on peut en modifier la nature. Néanmoins, est-ce que toutes les modifications peuvent se dire judicieuses au moment où les hommes prennent conscience de leur finitude à travers l'exploration de l'univers ? Plutôt qu'une évolution, la conquête de l'espace est un écho à l'étroitesse avérée de l'espace humain, espace souvent mal maîtrisé, à l'image de la Russie qui s'étend nonobstant ses axes. Il ne suffit pas de grandir pour maîtriser, encore faut-il saisir le mécanisme de ce qui nous fait grandir au risque sinon de tomber l'égocentrisme. Le "Je" affirme souvent trop alors qu'il est loin d'être rejoint par l'entendement. Lorsque les idées prennent vie sur la station Solaris, c'est tout un pan ignoré de l'entendement qui se fait jour, simultanément à la conscience d'être assujetti à un être omniscient. De fait, il semble bien qu'il faille se détourner une fois des certitudes si l'on veut tester la fiabilité de notre raisonnement. Et quand le personnage revient sur Terre, il s'effondre de savoir encore moins de vérité que ce qu'il pouvait en supposer naguère. Quelque part, la démarche est cartésienne mais elle se termine en monadologie : les portes et les fenêtres de l'Univers ne montrent qu'un reflet de l'homme dans ce qu'il a de plus inabouti. Dans ces conditions, l'humilité prévaut sur toute tentative de domination. C'était peut-être ça le meilleur des mondes possibles de Leibniz, une conscience d'être-après.
Il est souvent comparé à 2001 alors que je le trouve très différent dans l'approche. Film beaucoup plus complexe que ses 2 précédents essais mais pas moins réussi, Solaris donne plus à ressentir qu'à comprendre et c'est là où réside son cœur. Toujours maître en construction d'atmosphère, Tarkovski rend ce voyage spatial hypnotisant. Son ventre mou entâche peu la beauté du spectacle, une véritable symphonie dramatique et mystérieuse comme seul le maître en était capable.