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Sam g.
10 abonnés
194 critiques
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2,5
Publiée le 27 septembre 2010
Un film assez dérangeant par la violence dont fait preuve le personnage principal, surtout lorsqu'elle s'abat sur des femmes. La psychologie du tueur est beaucoup baclée pour donner de la profondeur au film et du coup ce déchaînement de haine reste inexpliqué. Bof.
J'attendais ce film avec impatience car je trouvais le récit trés bons, j'adore Casey Affleck et le réalisateur a un réputation sulfureuse, cependant aprés la vision du film je dois dire que j'ai étais un peu déçu vu mon attente sur ce film. Le scénario est assez creux, l'intrigue pas super bien écrite et le film comporte quelques longueurs inutiles à mon gout. Le réalisateur ne s'appui pas assez sur la psychologie du personnage de Casey car pour moi c'est la partie du film qui m'interessait le plus mais voilà un peu déçu sur ce point. Les acteurs sont bons, Casey Affleck est excellent comme d'habitude, Jessica Alba est bien meilleur que dans ces autres films et Kate Hudson est trés biens aussi, Simon Baker ne sort pas de son rôle du Mentalist on dirait. Les musiques et l'ambiance par contre sont parfait rien à redire la dessus. Un thriller sombre, choc (pas autant que tout le monde le dit) mais finalement pas aussi psychologique que je le pensais car il y a un manque d'exploitation de la folie du personnage principal cependant le film est loin d'être mauvais.
Un film très étrange. Trop de violence gratuite, un très beau casting certes, une très belle photographie mais le reste ne suis pas... du moins le scénario est un peu trop bizarre. La pathologie du personnage centrale n'est je trouves pas assez traité et approfondie, c'est dommage.
En adaptant le très controversé roman éponyme de Jim Thompson (publié en 1952), Michael Winterbottom change radicalement de registre et risque à coup sûr de se mettre du monde à dos. The Killer Inside Me (2010) nous fait l'effet d'un électrochoc, plongé au coeur de l'Amérique profonde des années 50, dans un bled paumé, on fait la connaissance du shérif adjoint, qui, en apparence, apparaît tout ce qu'il y a de plus normal, mais à y regarder de plus près, Lou Ford s'avère être un terrifiant tueur psychopathe qui prend un malin plaisir à cogner les femmes. Traumatisme d'enfance, plaisirs sado-masochistes, sommes nous près à tout endurer par amour ? A travers une violence destructrice (le visage de Joyce Lakeland se décomposant sous l'effet des coups de Lou Ford !), Michael Winterbottom ne nous épargne rien. Scénario affuté, mise en scène efficace (avec une voix off maîtrisée), ajoutez à cela, une distribution exemplaire où Casey Affleck & Jessica Alba excellent !. Michael Winterbottom séduit et choc à la fois, âmes sensibles s'abstenir !! Pour la petite anecdote, le roman de Jim Thompson a déjà connu une précédente adaptation, intitulée Ordure de flic (1976).
Un film mortellement ennuyeux! Suivre pendant près de 2 h Casey Affleck, voix trainante et gueule de gendre idéal, dans la peau d'un tueur sadique se révèle totalement soporifique...Le film voit se superposer des scènes d'interrogatoires aux dialogues indigents entrecoupées de séquences de violence gratuite vaguement écoeurantes et incapables de nous faire sortir de notre léthargie. Le plus aberrant étant le message véhiculé par le film: beaucoup de critiques soulignaient, l'an dernier, l'"immoralité" du chef d'oeuvre d'Audiard, Un Prophète, arguant qu'on faisait d'un jeune voyou sans scrupules le héros d'un film érigeant par là même son parcours comme un exemple...Soit. Mais que dire alors de ce "killer inside me"? Je ne pense pas que la morale soit un critère pertinent pour juger de la qualité d'un film mais Winterbottom semblant avoir désiré réaliser un film choc (au détriment, contrairement à Audiard, de la qualité cinématographique), on ne peut passer sous silence l'écoeurant propos de ce film. Jugez plutôt: notre Lou Ford prend son pied à tabasser les femmes qui succombent à sa gueule d'ange, lesquelles aiment ça et en redemandent comme la maman du petit Lou (resuscitée par quelques ridicules flash-backs psychologisants) qui adorait les coups que lui administrait Mr Ford père...Une demie étoile pour la b.o...
Lou est policier dans une petite bourgade américaine. Sous des dehors très lisses, très polis, très calmes, sommeille une bête capable d'accès de violence soudains et sans limites, surtout avec les femmes qu'il aime. Alors que les morts s'accumulent autour de lui, l'étau se resserre petit à petit...
Présenté dans divers festivals comme celui de Sundance, le film fait couler beaucoup d'encre en raison de scènes d'une violence insoutenable. De nombreuses personnes ont à chaque fois quitté la salle avant la fin du film. Michael Winterbottom, à qui l'on doit des films très différents comme "un coeur invaincu", "9 songs" ou "Jude", adapte ici un roman de Jim Thompson de 1952, considéré comme un des plus choquants de la littérature américaine. Pour cela, il fait confiance à Casey Affleck, absolument terrifiant dans ce rôle, qui confirme qu'il est un des acteurs les plus talentueux de sa génération. Les femmes de Lou sont interprétées par Jessica Alba (dont la beauté en prend un sacré coup au sens propre comme au figuré!) et Kate Hudson.
Le personnage de Lou est passionnant de par ses deux facettes. Au quotidien, on est loin du prototype de l'homme violent, calme, bien élevé, alors qu'il peut le devenir sans jamais perdre son sang froid . Et puis, quand l'orage est passé, on l'entend s'excuser: "je suis désolé!" Les femmes qu'il fréquente, curieusement, acceptent ses changements de comportements et supportent ses coups, sans chercher à fuir.
Nombreux sont ceux qui reprochent au film ses scènes insoutenables, ce à quoi Winterbottom répond qu'en poussant cette violence à son paroxysme, il entend justement ne pas la banaliser. Il est vrai qu'on ne peut prendre plaisir à ces scènes à moins d'être complètement malade!
Très bon film, j'étais à fond dedans, et c'est rare dernièrement. Je n'ai pas décroché, assez (très) trash, mais Casey joue très bien donc ça justifie... l'humoir noir y est excellent. Un film rien de spécial mais qui fait son effet ! Je suis à fond d'accord avec cette excellente critique : http://projectionniste.wordpress.com/2010/09/14/the-killer-inside-me/
Pour résumer "The Killer inside me" ce n'est pas très compliqué : c'est l'histoire d'un mec violent sans raison, qui tue à tout va parce que l'impulsion lui prend et... c'est tout. Qu'on ne puisse expliquer la violence qui peut parfois animer l'Homme, soit ; mais où est l'intérêt du propos ? On sait d'autant moins où Winterbottom veut en venir, que sa démarche est totalement chaotique et déstructurée. Il passe d'une description sérieuse de la psychologie d'un homme à un humour noir à deux balles. Parfois il nous montre de l'ultraviolence (la scène de passage à tabac de Jessica Alba est difficilement regardable), d'autre fois il l'occulte complètement (la pendaison de Jim est juste évoquée). Le film est d'autant plus flou dans son propos que son scénario est très bancal, parfois à la limite du plausible, ou utilisant des raccourcis grossiers pour parvenir à ses fins. Tout ça pour ne cesser de répéter incessamment les mêmes scènes et ennuyer un spectateur qui ne pourra même pas se consoler par un final digne de ce nom. Ce dernier est tout simplement bâclé et grand-guignolesque.
Alors que reste-t-il a sauver de ce "Killer inside me" ? Tout d'abord une belle photo, et une représentation fidèle du Texas des années 50. Mais c'est un peu maigre et déjà vu. Le seul véritable intérêt du film réside en Casey Affleck, qui porte seul la dimension psychologique du film. Par son interprétation ambiguë, il sait faire naître la confusion et le malaise chez le spectateur. Comme quoi, un interprète peut sauver un film, là où un réalisateur et un scénariste se sont complètement plantés.
Trop de lenteurs et de bavardages ennuyeux viennent plomber la bonne ambiance poisseuse d'un certain Texas et le jeu d'acteur convaincant de Casey Affleck et celui étonnant de Jessica Alba.
Casey affleck ne me counvaint toujours pas dans ce film, dommage car le scénario, la mise en scène et le jeu des 2 actrices principales sont très bons...
Le film qui a fait du bruit au festival de Berlin par ses scènes "chocs" (j'ai ete plus dérangé à l'époque par Irreversible) n'est finalement pas si extraordinaire. Une réalisation sans esbroufe, même si je ne suis pas super fan de la voie off, qui tient surtout par la composition de son interprête Casey Affleck (gone baby gone, l'assassinat de jesse james) excellent en rôle de gendre idéal psychopathe.
Un film très facilement oubliable, ce qui est dommage parce que Casey Affleck est parfait en psychopathe.
Malheureusement l'intrigue est très diluée, notamment à cause de l'emploi de la première personne, avec ses passages obligés de voix-off pas vraiment indispensables.
On regrette que ce film n'ait pas été réalisé par Tarantino, qui en aurait probablement fait quelque chose de bien plus jouissif et rythmé.
Du coté de Casey, rien à dire, bon jeu d'acteur, mais pour le film en globalité, quel ennui, quel sentiment de lenteur et de confusion. Un exercice de style qui s'enlise et ne tient pas ses promesses.
Winterbottom réussit un parfaite adaptation donnant à son film une empreinte particulière et marquée. Le choix du casting on ne peut plus judicieux, contribue hautement à la qualité du métrage. Casey Affleck confirme une fois de plus tout le talent qu’on avait pu déceler en lui dans ces précédents métrages (un quasi sans faute de jeu et d’interprétation). En outre il faut supporter et admettre cette violence d’un certain graphisme, en tout cas, montrer avec un savoir faire. On ressent les affres de polars tel que Red Rock West et la vague qui suivait et précédait à l’époque. C’est noir, ambitieux et risqué (tout le monde n’adhérera pas au traitement). Dès le générique le ton est donné, on s’envole ensuite vers une sorte de réalisation débridée flirtant avec une touche de « no » réalisme. Parfait dans sa tenue, The killer inside me flirt gentiment avec un plaisir coupable de voir agir le personnage de Casey Affleck et de l’aider à ce sortir de cet étrange mais agréable cercle vicieux de la mort.