S'immerger dans l'esprit d'un tueur pour en connaître les noirceurs d'âme, et peut-être même les motivations profondes, s'inscrit sur le papier comme une expérience dont on ne doit pas sortir indemne. A ce titre, The killer inside me ne remplit qu'à demi le contrat. Sans doute ne suffit-il pas d'accompagner les faits et gestes du héros d'une voix off un peu trop narrative pour en sonder l'intime. Certes, le film ne manque pas de qualités. La principale étant de ne pas chercher l'analyse à tout prix. Lou aime faire souffrir les femmes. C'est plus fort que lui. Et pourtant rien en lui ne les déteste. Au contraire, même. Ce constat dérangeant représente le versant le plus intéressant de l'histoire. On ne sait pas vraiment ce qui anime Lou, le pourquoi du comment, et c'est tant mieux. En revanche, tout ce qui le lie de près ou de loin à la famille Conway ne présente pas vraiment d'intérêt. Aussi l'attention du spectateur varie selon qu'on s'intéresse à Lou ou au contexte vintage très 50's (avec jolies voitures et jolie lumière) consciencieusement reconstitué. Pour ne pas être réducteur, il faut cependant admettre que les ruptures de rythme, entre une certaine lenteur et quelques frénésies, le tout enveloppé d'une froideur tangible, réussissent à donner au film une ambiance lourde et poisseuse. Avec sa bouille d'enfant modèle des années 50, lisse et effrayante de placidité, Casey Affleck est parfait pour interpréter ce tueur aux troubles motivations. A ses côtés, la plastiquement superbe Jessica Alba est plutôt convaincante, de même que Kate Hudson en fiancée prête à tout comprendre. A noter également, le toujours excellent Elias Koteas et le revenant Bill Pullman dans une sympathique apparition. Au final, The killer inside me n'est ni raté ni réussi. Oscillant entre noirceur et reconstitution proprette, le film ne trouble que rarement... mais lorsqu'il trouble, trouble vraiment. La réussite de certaines scènes (toutes celles qui fouillent l'intimité de Lou et des femmes) laissent imaginer ce que le film aurait pu être.
Quitte a payer Jessica Alba des millions, une pancarte de 10euro aurait largement suffit. Ce film est assez étrange et dérangeant, mais ce qui m'a le plus déran,ger, ce sont les réactions débile des personnages. Il n'y aucune réaction "normales". Bref, un film qui plaira difficilement au "grand public', seul point positif, Casey Affleck bon dans son rôle.
Je me suis pris une claque dans la gueule, très fidèle au livre "the killer inside me" est magnifiquement interpréter par casey affleck, j'avais peur que la personalité du héros soit édulcoré mais heureusement non. Lou Ford est un vrai pouri et un gros sadique, on éprouve du mépris pour ce personnage durant les deux heures et c'et un pari réusssit!
The killer inside me est en effet un film choc et mysogine. Le réalisateur en recevant beaucoup de mauvaises critiques sur ces critères, a donc réussi son pari. Le film est bien rythmé, les scènes violentes sont espacées donc rares et font leur effet. La tension et la mis en scène font penser à un polar. Casey Afflec est affolant dans ce rôle de psychotique calme et ordonné. Seul bémol : la fin est en désaccord avec le style du film, un peu trop flamboyante à mon gout.
et bien c'est bien vide tout ça un scène ultra violante dès le début qui vous plonge dans un film plat, sans rythme, sans but but et sans idée. c'est vraiment dommage avec de si bons acteurs...
lle film me laisse une impression mitigée. Je l'ai trouvé très bien interprétré, notamment casey et les seconds rôles qui se font trop rares (ned beatty, elias koteas, bill pullman). La violence du héros n'a rien de choquante, on le sait que c'est un sadique. C'est la sensation d'avoir vu un bon film qui reste, mais un film qui aurait pu, aurait du être mieux maitrisé. Il y a des longueurs, indissociables de l'oeuvre de jim thompson, mais qui passent mal à l'écran. Mieux vaut y aller pour voir une atmosphère (faite de violence larvée, de compromissions, de silences qui en disent long) que dans l'espoir d'assister au film de l'année, ce que "the killer inside me" n'est clairement pas. Notons l'effort louable de jessica alba pour casser son image un peu nunuche.
Grinçant, violant, ironique : Un bon scénario dans lequel on se laisse mener de rebondissement en rebondissement jusqu’à la fin : on se retrouve plongé dans le quotidien de cette petite ville américaine au milieu de nowhere. On y observe la réalité de la vie sociale : les vies sont entremêlées les unes aux autres et tout fini par se savoir… La négation de nos actes ne fait qu’empirer la situation dans laquelle on se trouve. Une morale : à combattre pour la vérité, on sera toujours gagnant, le contraire ne sera qu’un engrenage interminable. Casey Affleck est parfait dans ce rôle propret et démoniaque ; je vous conseille le film en VO pour profiter de sa voix si particulière. Le film est crédible, captivant et donne froid dans le dos ; le tout couronner d’une belle bande originale.
Un très bon film noir avec un Casey Affleck inquiétant. Cette lente descente aux enfers et cette escalade vers la folie et la violence sont montrées avec une belle intensité. La clause de pudeur dans le contrat de Jessica Alba (par ailleurs excellente) est juste un peu énervante et nuit à la crédibilité du film.
Une scéne de violence un peu trop insistante mais surtout un très bon choix d'acteur au visage d'ange et à la voix douce et suave pour incarner ce qui se révéle un psychopathe (à son insu) les deux filles sont pas mal non plus mais le personnage de J alba aurait pu être un peu plus poussé
D'une violence parfois à la limite du supportable, ce film a du mal à se retrouver. Le scénario est en effet assez bizarrement écrit et plutôt longuet par moments. La prestation de Casey Affleck est elle, très juste et assez profonde. Mi figue mi raisin, "The Killer Inside Me" n'arrive pas totalement à convaincre bien qu'exploitant une idée de départ qui aurait mérité un meilleur traitement.
Oh mon dieu j'ai rarement vu un tel navet ! Ils auraient dû appeler ce film "L'apologie de la fessée". Même Casey Affleck ne sauve pas ce naufrage visuel...
Ce film sans le moindre suspense ni aucun rythme ne nous permet que d'observer pendant plus d'une heure et demi le parcours sanglant d’un tueur en série. Contrairement à ce que l’on se doit d’attendre d’un bon film de tueur, la psychologie de ce personnage est terriblement mal travaillée au point que son interprétation s’avère plus froide que ses motivations sanguinaires dont on ne connait finalement presque rien. Je crois que seuls les excès de violence avec lesquelles sont filmées les scènes de meurtres parviennent à garder le public éveillé dans ce film noir insipide.
Lou est sherif dans une petite ville texanne des années 50. Et Lou a un tas de problèmes. Des problèmes avec les femmes, qu'il adore battre comme plâtre. Des problèmes avec la loi, normal c'est un tueur sadique et psychopathe.
Les moins : Le personnage principal n'est pas assez attachant, il est bien trop sadique et malsain pour cela (en revanche, sa misogynie est à relativiser avec le temps et le lieu de l'action : les 50's au Texas). Certaines scènes sont extrêmement violentes, notamment celle où il frappe Jessica Alba. Le passif de Lou est trop peu approfondi et aurait mérité quelques scènes plus longues. Quelques incompréhensions subsistent.
Les plus : Les trois acteurs principaux - Casey Affleck, Jessica Alba, Kate Hudson - sont excellents, crédibles et en ce qui concerne le premier, particulièrement inquiétant dans son apparente normalité. Les personnages secondaires, dont Simon Baker, servent bien le film. L'ambiance du sud américain ressort bien, notamment grâce à la BO formidable, le tout étant très glauque malgré une musique entraînante. Le scénario, qui prend un point de vue souvent oublié des thrillers : celui du tueur, est très prenant, on plonge dans le film comme dans un lac glacé.