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Un visiteur
3,0
Publiée le 16 septembre 2010
J’ai à l’origine voulu voir le film pour son titre, puis lorsque j’ai été invitée à l’avant-première à Bordeaux, je n’ai pas hésité ! Je ne regrette pas d’y être allée, mais très franchement c’est loin d’être un film génial !
Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur vingtsurvingt.wordpress.com
J’ai été étonnée par la violence du film amis de là à quitter la salle comme certains l’ont fait, non. Ce qui choque c’est de le voir s’attaquer à des personnes faibles sans aucune justification. Si on lui avait trouvé des circonstances atténuantes, ça aurait été supportable, là, les actes sont gratuits.
Sans un goût particulier pour la violence, j’ai aimé moi cet aspect non expliqué de ses agressions et sa cruauté. Parfois, c’est comme ça, c’est tout. C’était osé d’adapter ce roman (qui l’a déjà été en 1976) et de l’interpréter. Casey Affleck est époustouflant dans ce rôle d’homme froid et odieux.
Oulala, je viens de voir The Killer Inside me, et je dois dire que je suis refroidi par rapport à l'engouement plutôt positive autour de ce film. Tout d'abord que c'est long. Il y a des scènes interminables (notamment de dialogues) qui n'apporte rien au déroulement de l'histoire et encore moins à l'ambiance du film. Des pseudos scène de sexe dignent de choquer un public américain mais qui n'ont rien d'exceptionnelle et trop répétitif à mon gout. Des maladresses dans le déroulement de l'histoire qui m'ont gêné (mais comme je commençais à tourner de l'oeil j'ai peut être plus trop suivie). Et je doit dire que je n'accroche absolument pas à Casey Affleck. Il a beau bien jouer, il ne dégage pas grand chose à l'écran (simple gout personnel). Au final, seule l'histoire, mais de manière générale m'a plu. Limite fraudais retourner ce film avec une nouvelle équipe.
De « The killer inside me » il faut supporter des scènes de grande brutalité, de poings qui font de la pâtée des jolies poupées Alba et Hudson; à côté de moi on a détourné la tête. Le frêle frère cadet Affleck, prénommé Casey, donne un regard tranquille, une voix languide et éraillée pour incarner un meurtrier dérangé mais pas sordide, portant encore, d’ailleurs, le nom de Ford comme dans « L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ». C'est un thriller qui évite de peu de donner une sensation de longueur, par l’intérêt qu’il éveille en nous pour ce tueur habité de démons intérieurs.
2 étoiles surtout pour casey affleck qui est très doué mais le reste est lourd,lent et assez fadasse la fin est faible elle aussi tout comme le jeu d'actrice de jessica alba
Remarquablement interprété par Casey Affleck dans le rôle du tueur psychopathe, menteur et manipulateur et du shérif affable, voire "propre sur lui". Et pourtant, la violence, notamment envers les femmes, montrée à l'écran, assassinat après assassinat, finit par provoquer un vrai malaise. Y-a-t-il vraiment des explications au comportement de Lou Ford? Le livre sur Freud présent dans la bibliothèque, les photos de femme attachée et portant des traces de coups cachés dans un autre livre nous montrent que le malaise et la dualité du tueur n'est pas nouvelle et Jessica Alba identique à elle-même dans le rôle de la prostituée, fantasme masculin, va servir de catalyseur, sans le vouloir, dans l'escalade meurtrière. A voir si la violence physique et psychologique ne vous rebute pas!
Belle allégorie sur la folie humaine, ce film est porté par la prestation de Casey Affleck, effrayant. La mise en scène est très soignée et le film réserve quelques scènes chocs.
Pendant 2 heures, on est plongé dans la tête d'un psychopathe interprété par le remarquable Casey Affleck (le frère de Ben). Adjoint au shérif d'une bourgade du Texas, sa gueule d'ange ne laisse pas transparaître que des troubles profonds déclenchent chez lui des pulsions d'une extrême violence. Le réalisateur s'attarde d'ailleurs un peu trop sur certaines scènes de tabassage. Insupportable. Outre la performance impeccable de Casey Affleck, le reste du casting est pas mal non plus
Nonobstant les scènes sadiques de meurtres, il faut bien avouer que ce film peut partager la critique et les spectateurs, car il est à la fois magnifique... et ignoble! Mais vraiment Casey Affleck est un acteur génial...
5 mois seulement après le documentaire "La Stratégie du choc", Michael Winterbottom revient avec une adaptation d'un roman de Jim Thompson. Le risque de cette boulimie de réalisation, c'est de ne faire que des films bâclés, superficiels et ne nourrissant qu'un profond désintérêt, comme c'est le cas de The Killer Inside Me. La mise en scène paresseuse et en mode automatique empêche toute identification, toute empathie envers le moindre personnage, tous des caricatures figées se contentant de confirmer tous les préjugés que l'on peut avoir sur eux. En plus, Winterbottom rentre dans une sorte de spirale de violence nauséabonde pour illustrer la descente aux enfers du shérif Lou Ford, interprété par un Casey Affleck, au jeu étonnamment limité (oscillant entre absence d'expression et grimace). La violence, ici, est tout à fait inutile, et ne comporte rien de choquant car totalement plaqué et voyeuriste. Aucune émotion ne se produit durant la projection, seul le soulagement prime lorsque le générique de fin apparaît, après une fin des plus grotesques. A fuir !
Mouais. Ok,le jeu de Casey Affleck et le cynisme, l'humour noir sont à la hauteur. Mais je ne suis pas rentré dedans. Le machiavélisme du personnage ne m'a pas passionné. La violence gratuite (pas dérangeante)n'apporte rien au film. C'est peut-être aussi la tentative de vouloir trop expliquer les ressorts psychologiques de la démence de Lou qui m'a dérangé... Je sais pas...
Eh bien non, je ne trouve pas que le film vaille autant de bonne critique qu'il n'en a réellement. On pourrait lié l'histoire de se film a un vieux Colombo. Cinématographiquement il y a en plus des petits défaults, et encore meme si l'on peut associé cela a une stylistique, le rendu n'y est pas.
La bande annonce présageait un bon film noir, un peu dérangeant. Nous sommes sortis de la salle un peu déçus, peut être aussi parce qu’on avait de trop grosses espérances. Commençons par les satisfactions. Tout d’abord et ce n’est pas une surprise, il y a Casey Affleck. Dans le rôle de ce shérif adjoint charmant à la ville mais complètement siphonné en réalité, il est tout simplement parfait alors que beaucoup d’autres auraient eu tendance à le surjouer. A ses côtés, Elias Koteas en syndicaliste plus ou moins véreux, Simon Baker en inspecteur zélé et Bill Pullman en avocat expansif sont eux aussi très convaincants. Enfin le choix de la BO est adéquat pour peaufiner la reconstitution d’un bled texan dans les années 50. Le point noir du film est plutôt à chercher du côté des femmes : Kate Hudson, assez quelconque dans le rôle de la petite amie et surtout Jessica Alba. La choisir pour jouer la prostituée était une fausse bonne idée : ce contre emploi qui pourrait donner une nouvelle direction à sa carrière fait ici l’effet d’une énorme erreur de casting. Déjà, ses qualités d’actrice – relativement moyennes - font qu’on n’y croit pas plus de cinq secondes. Mais le plus pénible est que la demoiselle rechignant à dévoiler la moindre parcelle de son anatomie, la réalisation de Michael Winterbottom devient bancale. Alors que certains passages sont très crus dans leur violence physique et donc vraiment rudes voire choquants, les scènes d’intimité entre la pute et le shérif se limitent elles au même plan digne d’un film pour ados pré pubères : lui la serrant dans ses bras, elle bien dissimulée sous les couvertures. Ceci dit, le film a d’autres défauts, notamment cette tendance à seulement effleurer les explications sur la folie du personnage. Il aurait peut être été plus judicieux de ne rien dévoiler afin d’accentuer le sentiment de malaise chez le spectateur.