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    Biutiful
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    388 critiques spectateurs

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    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    Biutiful est un film sur la paternité, totalement abouti. Javier Bardem incarne un père magnifique qui n'a pas connu le sien et qui tente une dernière fois de recueillir dans son arche de Noé les plus démunis. La scène d'ouverture que l'on retrouve en fermeture du film prend, après 2h de narration sans aucun ennui, tout son sens et son réalisme fait froid dans le dos: la piste qu'ouvre ici Inarritu sur ce qu'il y a après la mort a rarement été aussi fascinante au cinéma! On peut évidemment s'offusquer de la vision donnée de Barcelone ou rester rétif à l'univers glauque déployé mais on ne peut enlever à Inarritu qu'il est allé au bout de ses intentions. En ce sens Biutiful est un chef d’œuvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Même si ce quatrième long-mètrage de Alejandro Gonzàlez Iñàrritu n'est pas son meilleur film, le cinèaste mexicain confirme une fois de plus son goût pour les èmotions extrêmes! Vèritable plongèe au coeur d'une capitale catalane mythique et mystique, "Biutiful" est un beau film pessimiste où le temps des narrations aux multiples personnages semblent ici rèvolus! Iñàrritu met en scène un captivant Javier Bardem avec une sensualitè cinèmatographique à fleur de peau! Une sorte de mèdium dans un monde de misère qui nous emmène flirter avec les abîmes de la vie dans les ruelles du Barcelone populaire, transformè en territoire presque fantastique par la camèra d'Iñàrritu! Un personnage auquel Bardem semblait seul pouvoir donner la puissance, la profondeur, mais aussi la fragilitè, la force dèlicate et brûlante telle une flamme qui vacille et qui a embrasèe le festival de Cannes en lui attribuant un Prix d'interprètation masculine mèritè! Triste et sombre, on peut juste regretter que "Biutiful" parte dans plusieurs directions entre le rèalisme social, le drame familial ou la fable surnaturelle qui fait perdre du coup un peu le fil de l'histoire! Reste la noirceur du propos (la maladie, les galères, les rapports parents-enfants...) et la prestation impeccable de Bardem, un père, un homme en chute libre, qui fait pencher largement la balance du bon côtè...
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Ah ça! C'est sûr qu'il a un style visuel bien à lui Alejandro Gonzalez Inarritu et qu'à l'image de ces oeuvres précédentes, ce « Biutiful » porte bien son nom et s'avère très beau d'un point de vue purement plastique, la mise en scène nous offrant elle quelques vrais beaux moments de cinéma. Mais j'ai malheureusement envie de dire que c'est à peu près tout, bien que Javier Bardem livre par ailleurs une belle prestation. Car c'est long, très long, beaucoup très long... C'est con à dire, mais on a l'impression que pour le coup le réalisateur mexicain n'a pas grand chose à nous proposer ou à nous raconter. Alors on parle un peu de la mort, de la maladie, de la relation père-enfant, mais tout cela ne nous passionne jamais, la faute à une durée excessive alors que 90 minutes (et encore) auraient pourtant largement suffi à raconter cette histoire qu'Inarritu souhaitait sans doute bouleversante, alors qu'elle n'est en définitive que banal. Les inconditionnels de l'auteur de « 21 grammes » et d' « Amours chiennes » y trouveront donc peut-être leur compte grâce à la patte d'un auteur manifestement doué, mais les amateurs d'histoires denses et riches risquent en revanche de sérieusement déchanter. Vous voilà prévenus.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2017
    Ce film, signé du réalisateur mexicain aux multiples Oscars Alejandro González Iñárritu, est un drame se révélant d'une intensité tragique inouïe ; il nous fait témoins de scènes sombres d'une tristesse à la limite du soutenable. Cette intensité est provoquée par la noirceur du scénario et par le jeu d'acteur incroyable de Javier Bardem. Il a reçu pour ce rôle, le Prix d'interprétation masculine à Cannes et un Goya du meilleur acteur. A remarquer également la belle prestation de Diaryatou Daff dans le rôle d'Ige, la "nounou" africaine. Ce film bénéficie aussi d'une belle Photographie et d'une superbe BO ; dommage que l'histoire soit si épouvantablement triste.
    Après "21 grammes" (2003- 4*), " BABEL" (2006 - 3.5* - Golden Globes 2007), le réalisateur mexicain sera 4 fois Oscarisé en 2015 avec "Birdman" et récidivera en 2016 avec 3 Oscar et 3 Golden Gobes pour "The Revenant".
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2010
    Je suis très déçu.
    J'aime bien ce côté réalisme social, mais étiré pendant 2h20 de cette façon j'ai trouvé ça un peu lassant. Bardem est très bien, très juste. L'histoire je ne l'ai pas trouvée passionnante, pas chiante, mais pas loin. C'est un cinéma très sensoriel, entre la musique sourde qui sature l'oreille les perceptions de Bardem, c'est vrai qu'on peut trouver ça lourd, mais c'est ce que j'ai le plus aimé dans le film avec la fin, même si (comme beaucoup je pense) j'avais deviné le plan de fin, je l'attendais pour voir si Inarritu allait me surprendre, j'ai trouvé ça très bien raccordé.
    C'est pas un film que je déteste, mais juste qui ne m'a pas fait forte impression et que j'aurai très vite oublié.
    trineor
    trineor

    191 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2015
    Biutiful constitue peut-être le plus beau film d'Iñarritu, quoiqu'il soit aussi le moins facile : parce qu'il est surtout le plus radical, le plus minimaliste, cru tout en étant d'une étonnante tendresse... et parce qu'il est le plus troublant enfin, de par ces incursions inattendues dans le registre fantastique - sinon quelquefois dans l'horreur - et qui viennent émailler le cheminement de l'homme dont on accompagne l'agonie de visions irréelles, fascinantes, de la culpabilité, de la maladie, de l'amour, de la mort ou du destin. La mise en scène confine à la perfection ; le film, bien que très sensoriel et pétri de symboles, dégage une remarquable sobriété. Bardem y est inouï. Le rythme pour finir est d'une lenteur qui, si elle peut rebuter, récompense qui sait s'y abandonner par de fulgurants instants de grâce, laissant percer çà et là, du milieu de cette étouffante ambiance de film social poisseux, d'entre les silences terribles et le grain de l'image, des stries de lumière.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2010
    Mais merde alors ! Plus de 2h à me faire chier pour seulement cinq minutes de bonheur, deux au début et trois à la fin ! Mais quelle est donc cette mode d'évider tout un film, de le dénoyauter de tout artifice ? ...Pour faire plus vrai ? Bon, OK dans le principe je suis pas contre qu'on s'efforce de toucher au plus proche du réel. Mais si pour un réalisateur comme Inarritu la vie réelle c'est synonyme de complaisance dans une sorte de pornographie de la misère piteusement mise en relief, alors moi je hurle « FUCK ! » Alors oui ils peuvent être attachants ces personnages ; oui l'intrigue peut brasser de l'émotion ; mais que ce bon vieux Alejandro y mette au moins la forme diantre ! "21 grams" séduisait justement parce qu'une très belle structure narrative savait conduire l'esprit dans les méandres de son univers ! "Babel" quant à lui savait plaire à certains moments grâce à une remarquable mise en scène... Donc ce n'est pas comme si Innaritu ne savait pas faire... Et d’ailleurs ce "Biutiful" nous le prouve ! En effet, les deux premières scènes du début savent captiver, nous faire pénétrer dans cet univers de la plus belle manière qui soit, et puis deux minutes plus tard on abandonne tout et on rentre dans le train-train banal, pour nous ressortir l'idée de l'intro seulement vers la fin. Ce n'est donc pas par manque de talent que ce "Biutiful" manque de souffle, mais bien par paresse de la part de son réalisateur ! Alors moi je veux bien entendre les propos de ceux qui restent sur l’impression de fin plutôt positive, mais personnellement trois minutes de véritable émotion n'arrivent pas à effacer le mal au crâne durable qu'inscrivent en moi deux heures d’ennui intense. Il n'avait qu'à les mettre à la trappe ses histoires de clandestins et de magouilles pour mieux se focaliser sur le rapport à la mort du héros ! Le film aurait duré 20 minutes, mais au moins on se serait concentré sur le seul sujet qui au final semblait intéresser Inarritu. D'ailleurs, soit dit en passant, avec un tel sujet, on pouvait faire mieux, et on a déjà fait mieux ! Bref, moi qui reprochait déjà à Inarritu de faire tout le temps le même film, voilà que maintenant je peux lui reprocher de souffrir du syndrome de la photocopieuse : chacun de ses films n'est finalement qu'une copie de son précédent, mais avec une perte de qualité à chaque impression... C'est désolant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    La descente aux enfers d un homme dans une Barcelone angoissante. Film dur, très dur, porté par la l'époustouflante interprétation de Javier Bardem, prix de interprétation à Cannes.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2010
    Délaissant le world cinéma et les scripts de son complice de toujours Guillermo Arriaga,Alejandro Gonzalez Inarratu revient à plus de simplicité avec une tragédie humaine déchirante,viscérale et portée par l'interprétation d'un Javier Bardem tellement habité par son personnage que ça en devient troublant.Uxbal,modeste père de famille élève seul ses 2 enfants dans une banlieue miteuse de Barcelone.Il vit de trafic de clandestins chinois et africains(qu'il protège aussi)et monnaye ses talents de médium,tout en tentant de remettre sa femme junkie dans le droit chemin.Quand il apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable,il va se hâter se remettre les choses en ordre,pour sauvegarder l'avenir de ses enfants.Il y a de quoi frôler la surcharge dramatique,mais Inarratu évite tout misérabilisme et toute facilité émotionnelle pour rendre âpre ce parcours individuel vers la lumière et la rédemption.Le thème de la paternité traverse "Biutiful" de part en part.Comment appréhender la rencontre au ciel avec son père?Comment éduquer ses enfants,et quel héritage leur laisser?Javier Bardem,ahurissant de vérité et de dignité fait de Uxbal une sorte de héros antique,qui s'évertue à sauver son âme,à défaut de sauver celle d'un monde déliquescent.La dimension fantastique est très présente et favorise un climat d'étrangeté latente.Inarratu et sa mise en scène d'un précision de documentariste réussit le drame intérieur promis,et offre en prime une vision inversée,interlope et pauvre du Barcelone communément montré.Très puissant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Autant être radical et ne rien attribuer à ce film....
    Je n'ai pas détesté, pire encore, j'ai été totalement indiffèrent!!!!
    Incroyable quand on considère la gravité de certaines scènes, qui en d'autres circonstances m'auraient probablement arraché le coeur...
    Oui Bardem est impeccable, et alors?? ça ne sert aucun propos.
    Misérabilisme; le terme a été évoqué dans d'autres critiques et c'est exactement le sentiment qui ressort de ce film; un peu comme ces mendiantes dans la rue avec leurs nouveaux nés en bandoulière qui vous implorent l'aumône en se lamentant: le sentiment premier devrait normalement être la compassion, mais le misérabilisme exagéré fait que l'on se détourne avec une certaine gène agacée... C'est un peu ma réaction au sortir de ce film
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2010
    Alejandro González Inárritu change totalement de registre et pour cause, en se séparant de son scénariste fétiche, il quitte les oeuvres chorales (21 grammes - 2004 & Babel - 2006) qui lui sied à merveille pour un drame sociétal et fantastique. On y fait la connaissance d'un père de famille en fin de vie, divorcé et père de deux enfants. Uxbal a deux facettes, d'un côté il aide les travailleurs clandestins et d'un autre, il communique avec les morts, deux "passe-temps" qui lui permette de faire vivre sa famille tant bien que mal. Alejandro González Inárritu nous offre ici une oeuvre des plus déstabilisante, de part ses thèmes, sa mise en scène amorphe et les messages qu'il véhicule.
    Javier Bardem, lauréat du Prix d'Interprétation Masculine lors du 63ème Festival de Cannes, illumine de part sa présence.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    BABA DE BARCELONE. Il fallait bien que ça arrive. Privé de son scénariste modele Arriaga, le formidable réalisateur mexicain traine sa misericorde dans les bas fond de Barcelone. On s'ennuit, et il faut trouver ce coté organique pour sortir la tête de l'eau. Dommage.
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    "Biutiful" et sa fameuse erreur d’orthographe marque véritablement la patte "Inarritu", déjà entrevue dans ses trois premiers films et sa fameuse trilogie. Malgré une oeuvre que je pense un peu plus personnelle dans ce cas, on retrouve tout ce qui fait sa force : la proximité très forte avec les personnages au point d'avoir la sensation de presque s'immiscer en eux, une société hispanique en souffrance à l'image (trafic, vol, conditions de vie délétères), l'émotion palpable ressentie, le vide et la souffrance des personnages, leurs angoisses, leurs peines, ce à quoi ils se raccrochent... Ici, il est question du chemin de croix d'un individu à la personnalité détonante, qui semble atteint de toute la misère du monde dès que l'on croise son regard. Javier Bardem incarne donc ce fameux "Uxbal", et le moins que l'on puisse dire, c'est que son rôle semble le transcender tant il est impressionnant de vérité à l'écran. L'oeuvre tourne donc autour de son quotidien dans un quartier défavorisé de Barcelone, fait d'activités et de ressources pas vraiment légales mais aussi mystiques, pour au moins survivre à la misère de ce qui l'entoure, son logement miteux, son ex-femme bipolaire, ses problèmes de santé... Mais surtout, ce qui est mis en valeur chez lui, c'est sa générosité pour tous les personnages qui l'entourent, sa famille, ses enfants, ses proches amis... qui va donner un attachement spécial du spectateur pour lui, et générer le côté émotionnel au fur et à mesure. La dernière demi-heure est difficile, mais jamais le tout tombe dans le pathos. L'oeuvre n'est pas faite pour pleurer mais pour symboliser un ensemble d'actes, d'émotions, de choix résultant de la fin de vie. Mention spéciale aux enfants, attachants et bouleversants. Un grand moment de cinéma et d'humanité.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    L'aspect dramatique de ce film est au moins aussi impressionnant que le jeu de Javier Bardem qui lui valu la palme du meilleur acteur! Inàrritu nous dépeint avec justesse, et à travers une belle photographie aux tons obscurs, les pires aspects de Barcelone mais surtout de la misère humaine à travers la descente aux enfers de ce personnage tiraillé entre l'effondrement de son activité clandestine consistant à exploiter des travailleurs clandestins venus d'Asie ou d'Afrique et sa peur de perdre sa famille du fait de son état de santé déclinant. Le fait d’avoir rendu cet être attachant est dû aussi bien à l’interprétation particulièrement émouvante de l’acteur qu’à la mise en scène mettant en avant sa relation fantastique avec la mort, sa peine de voir ses enfants dépendre d’une mère irresponsable et son obligation pleine de culpabilité de faire tourner son bizness aussi illégale que fraternel alors qu’il en vient à s’attacher à ses ouvriers. L'ennui vient du fait qu'en s'axant pour la première fois sur un seul protagoniste, la triste vision que porte le réalisateur sur le monde est bien plus accuentuée au point que beaucoup y voit une overdose de misèrabilisme.
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2010
    Trop noir , trop sale ,trop tout ...Aucuns espoirs ,durrrrr .
    Bardem éblouissant démontre qu'il est définitivement l'un des plus grands acteurs de sa génération !.
    Les meilleurs films de tous les temps
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