Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
oneosh89000
38 abonnés
554 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 11 août 2011
Après trois longs et un court métrages , Alejandro Gonzàlez Iñàrritu revient derrière l'écran mais cette fois ci sans son scénariste avec qui il a travaillé jusqu'à présent, Guillermo Arriaga. Et cela ne peut que s'en ressentir dans une mise en scène qui a trop tendance tout au long à tirer un peu beaucoup sur le dramatisme social. Le scénario n'est pas si mal écrit cependant, l'histoire reste tout à fait bouleversante,Iñàrritu expose et creuse admirablement son perso principal Uxbàl (Bardem très bon), personnage errant dans les rues et ruelles insalubres barcelonaises qui ne croisent jamais le Soleil mais plutôt la pauvreté constante qui règne en permanence dans celles-ci. Si ici, il ne sera pas question d'histoires se recoupant, le directeur mexicain explore assez de sujets déchirants autour d'Uxbàl qu'il en tire son film vers un misérabilisme abusif, et donc parallèlement son scénario ne se renouvelera pas. Un bon Iñarritu au final, un brin déçevant toutefois.
"Biutiful" est un film d'une noirceur totale, contrairement à ce que laisse penser le titre. S'il y a une beauté dans ce long métrage où règne la mort et la misère sociale, c'est dans la grandeur d'âme de ce père de famille interprété magnifiquement par Javier Bardem. Frappé par un cancer qui ne lui laisse que quelques mois à vivre, celui-ci tente d'élever au mieux ses enfants entre une femme névrosé dont il est séparé et un marasme social qui le pousse à faire des affaires sur le dos de travailleurs immigrés clandestins, sans parler de son don qui lui permet d'entrer en contact avec l'esprit des morts. Alejandro Gonzalez Inarritu a chargé son personnage et son récit de tous les malheurs du monde et le moins que l'on puisse dire, c'est que son film, légèrement trop long, ne donne pas la patate. Concentré essentiellement sur le personnage sensible joué par Javier Bardem, "Biutiful" tombe parfois dans un misérabilisme étouffant. Heureusement, il y a Javier Bardem, comme toujours parfait. Un film à voir pour lui essentiellement.
Au delà des longueurs de ce film, ce qui est le plus dérangeant dans ce film est le parti pris de l'émotion à tout pris. Dans cette dérive d'un homme que tout condamne (non son cancer mais sa connerie), Inaritu se complait à filmer le sordide et la laideur d'une façon peu commune. il n'y a pas grand chose a sauver de tout cela, excepté quelques fulgurances dans la façon de filmer Barcelone. Une grosse déception, mais logique aprés Babel lui déjà trés en deça des deux précédents.
Comme beaucoup, j’ai été bluffé lorsque j’ai découvert les chefs d'œuvres que sont Birdman et The Revenant, réalisé par Inarittu. Je me suis donc un peu plus penché sur les films qu’il avait fait avant ces 2 films, en regardant Biutiful ce soir. Et effectivement, Inarritu signe encore ici un très bon film. Ce n’est pas autant un chef d’oeuvre que les 2 films cités précédemment selon moi, car sa mise en scène est beaucoup moins ambitieuse (mais elle reste très efficace et a quelques beaux plans) et aussi car le film mise trop sur son côté dramatique. Le film n’est qu’une succession d’événements malheureux, et il y a assez peu de moments de bonheur entre les personnages. Je trouve que la meilleure façon de raconter une histoire tragique est de nuancer le malheur des personnages, or ici ce n’est presque pas le cas, hormis les scènes que partage Uxbal avec ses enfants qui sont très mignonnes et apportent un peu de douceur. Mis à part ces défauts, Biutiful est un très bon film ! Javier Bardem prouve encore une fois son excellence, la musique est assez discrète mais vient toujours appuyer les sentiments des personnages et cela transcende certaines scènes. Le personnage d’Uxbol reste nuancé et malgré quelques mauvais choix, on a toujours de l’affection pour lui et de l’empathie. Bref, un film extrêmement touchant mais assez déprimant. Je recommande quand même.
Un film dur, quasi-désespéré, plongé dans les pires bas-fonds de notre société. Le début m'a personnellement paru excessif : trop de laideur, trop de saleté, trop de malheur, tout paraissait excessif. Puis l'histoire retrouve du sens et la double réflexion sur la mort (de divers personnages... je n'en dis pas plus) atteint un degré de réflexion psychologique et philosophique rare au cinéma. La relation au père inconnu de ce père forcé de quitter ses enfants est admirable (scènes à la morgue et dans cette forêt enneigée).
Un véritable pincement au cœur… cette œuvre d’Iñárritu me confirme sa grandeur et encore une fois quelle mise en scène prodigieuse! J’aime tellement comment le réalisateur s’exprime pour raconter ses œuvres, là ça n’a pas manqué, c’est encore maitrisé, avec un Javier Bardem juste exceptionnel, touchant et juste dans son jeu, on explore un père de famille à la situation compliquée, qui peut également voir les défunts, mais qui va faire en sorte de laisser une empreinte derrière lui, pour être en paix avec lui même jusqu’à son dernier souffle. L’œuvre ne laissera personne indifférent, j’ai clairement été touché par son propos.
Film vu durant un festival par hasard, j’ai adoré! C’est un film très puissant émotionnellement, j’ai rarement vu un film si dramatique. Javier Bardem dans ce drame et d’une élégance dans son rôle superbe. Ce film est une réalisation réussie pour iñaritu qui a très bien réussi ce film touchant.
Javier Barden fait preuve d'un charisme dans ce film qui subjugue pendant 2 heures 30 ! La noirceur de tous les instants de cette oeuvre met parfois mal à l'aise et, comme bien souvent dans les films d'Inaritu, on cherche à coller à la réalité enlevant les happy end et autres mièvreries du ciné hollywoodien mais ... ça fout le cafard quand même! lloll Les longueurs par moment de ce film sont nuancées par l'émotion de certaines scenes et je le répéte : l'interprétation exceptionnelle de Bardem..
Une crudité digne du réalisateur, mais avec un scénario totalement différent de ses anciens usages. Un film à titre personnel comme nous l'indique le générique de fin. On devient meme géné d'avoir ainsi pénétré dans l'intimité du réalisateur et d'avour pleuré pour son histoire. Un amour inégalable. Une tendresse dure et naturelle. Un choc. Un plaisir.
Biutiful porte bien son nom. Un film touchant, un scénario bien retranscrit et surtout crédible avec de très bons acteurs. On assiste au quotidien d'un père de famille que l'on suit étape par étape dans diverses péripéties. En effet ça semble assez banal mais c'est la que réside la force du film avec une atmosphère bien posée et au final ce sentiment agréable et rare d'avoir assister à un beau film après plus de 2h20!!.
Le dernier film d'Inarritu se démarque un peu de ses précédents films, puisqu'ici le réalisateur nous propose de suivre une seule histoire. Si vous aimiez les 21 grammes et autre Amours chiennes, vous serez donc légèrement déçu par Biutiful qui raconte un drame assez linéaire, mais qui a tout de même de la qualité, avec certaines scènes très bien filmées et assez fortes, grâce notamment à Javier Bardem qui, par son jeu d'acteur, donne de la profondeur à ce drame. Certains trouverons le film un peu long, voire lent, mais cette oeuvre à caractère autobiographique ne laisse personne insensible, à voir donc.
Perso j'ai trouvé ce film d'Alejandro Gonzalez moins réussi que Babel, mais Biutiful n'en est pas moins aussi profond dans son sujet! C'est un très beau drame, très bien joué et surtout porté par un brillant Javier Bardem.
Comme d'habitude, Javier Bardem est habité par son rôle et donne une intensité rare à ce récit absolument noir d'une descente aux enfers. Pas le genre de film à voir pour se détendre et passer un bon moment : l'expérience est éprouvante et il n'y a pas de rédemption finale ! Un geste radical qui ne laisse aucun répit au spectateur (si ce n'est dans un final élégiaque et religieux un peu artificiel). On peut préférer (c'est mon cas) l'Inarritu noir mais romanesque de "21 grammes"...
Un homme avant de mourir remet tant bien que mal à l'endroit ce qu'il a pu faire de mal. Quelle est la limite de la "mauvaise" action? Permettre à des émigrés chinois et africains clandestins de travailler? Surtout quand la douane s'en mêle... Refaire confiance à une femme aimée bipolaire? Survivre?! Cette fable dramatique brasse plusieurs sujets: tabous, d'actualité, quotidiens, fantastique... (L'homosexualité, la garde parentale, l'immigration, la mort, la maladie, la solitude, le lien paternel...) Malgré la longueur et une certaine subjectivité mal abordée, Inarritu signe ici un magnifique requiem remplie de poésie et de symboles qu'il nous ait donné de déchiffrer.
J'aurais tout de même traité de manière plus franche la mise en scène qui pour moi nous perd plus qu'elle nous aide. A relativiser
Ce qu'il y a de "Biutiful" dans le dernier film du méxicain Inárritu ("21 grammes, Babel") est sa façon de filmer la misère d'un monde d'inégalités, en proie à la déshumanisation, dans une Barcelone délabrée méconnaissable, telle une fable hallucinée où Javier Bardem incarne le désespoir à son paroxysme. "Magnifiquement" déprimant ...