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belo28
69 abonnés
1 130 critiques
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4,5
Publiée le 3 novembre 2010
Une oeuvre magistrale maitriser de bout en bout! Un moment grave sur la triste vie d'Uxbal perd au grand coeur qui cherche la plus belle des redemption!
L’accumulation d'éléments glauques, tristes, dérangeants, malsains, atroces, horribles, inhumains et terribles ne suffit pas forcément à toucher le spectateur. J'ai conté les minutes pendant ce film auquel je n'est trouvé aucun intérêt ci ce n'est peut être de prendre conscience de la chance qu'on a de vivre dans de conditions pareils, mais on connait déjà l'idée... et j'ai vite oublier le film après l'avoir vue.
Porté pas un Javier Bardem impérial, Biutiful nous emporte dans son récit tragique. La qualité d'écriture et mise en scène que l'on retrouve dans l'oeuvre d'Iñárritu en font un spécimen unique, à la frontière entre le documentaire brut et froid, et la fresque ésotérique.
On peut détester, j'ai adoré. Je trouve que ce film nous parle d'une dégénérescence de notre société et de son besoin de renouvellement par le lien social. La crise est là et nous oblige a nous repenser. Très fort.
Le cinéma de Inarritu toujours aussi viscérale, inquiètant, surnaturelle, une peinture réaliste grâce à sa réalisation, qui donne un ton dramatique et l'interprétation de Bardem, toute en nuance, en père de famille condamné à la mort, de part son cancer de la prostate, délinquant, et comminiquant avec les morts, pour arrondir ces fin de mois. Barcelone, l'autre personnage important de ce long métrage, montre son côté crasseux. Une image décadente, moins ensoleillé, de l'Espagne. Un beau drame bien triste !
Il s agit une fois de plus d un film très sociale qui tend a dénoncé notre monde nos société notre mal vivre et comment chacun réagit à sa façon. Le film n'est pourtant pas beau à voir l image est sale les couleurs froids et triste la ville est une poubelle l appartement de uxbal ç est une ruine, Javier Bardem interprète avec brio son personnage plein de mélancolie en plein chute libre qui ne sait plus trop quoi faire entre sa vie de père de famille , de petit voyou qui exploite des minorités pour survivre , la maladie et la relation avec la mère de ses enfants..... Cette homme ne sait plus trop quoi faire est touchant de sincérité et on assiste à toute ses tentatives sachant que tout cela sera en vain..... Ce film ne laisse aucun Espoir à aucun protagoniste de l histoire.pourtant il s agit pour moi de l un de ses films les moins aboutit et je n en ressort pas convaincu comme à son habitude malgré un rythme très lent, qui ne dérange pas on ne sait plus trop qu elle est le fil conducteur de l histoire entre tous ces récits surtout quand on rajoute celui un peu mystique du personnage qui entend des voix d outre tombés qui ne me semble pas judicieux car il n apporte rien à mon goût.je ne conseille pas de voir ce film d inaritu pour une première fois
Déception ! J'avais adoré "Amours chiennes"; et "21 grammes" (surtout "21 grammes" !); et "Babel". Il me paraissait donc normal de m'attendre à me régaler à la vision de "Biutiful", présenté en compétition à Cannes 2010. Iñárritu lui-même rapproche "Amours Chiennes" au rock ; j'aime le rock. Rapproche "21 grammes" au jazz ; j'aime le jazz (pas tout, mais quand même !) ; rapproche "Babel" à l'opéra ; j'aime certains opéra. Et il compare "Biutiful" à un requiem ; j'aime les requiems de Mozart, de Brahms, de Faure, de Campra, de Gilles et d'autres encore, mais ... je n'ai pas franchement aimé "Biutiful". Question de scénario ? On peut se poser la question puisque les 3 premiers films d'Iñárritu avaient Guillermo Arriaga comme scénariste, "Biutiful" étant le premier pour lequel Iñárritu a écrit lui-même le scénario, avec Armando Bo et Nicolás Giacobone. Tourné à Barcelone et dans sa région, "Biutiful" nous raconte l'histoire d'Uxbal, un quadragénaire au bout du rouleau, qui possède des dons de medium (!) et qui essaye de sauver ses 2 enfants au milieu de la jungle urbaine, avec sa corruption et ses immigrés clandestins chinois et africains. Dans ce film qui s'étale sur 2 h et 18 minutes et auquel je n'ai jamais franchement accroché, une scène m'a particulièrement horripilé, une scène malheureusement récurrente dans le cinéma d'aujourd'hui et chez Iñárritu (on la trouvait déjà dans "Babel") : LA scène dans la boite de nuit, qu'elle soit disco ou techno ! On notera que Javier Bardem, qui joue Uxbal, a obtenu pour son rôle le prix d'interprétation masculine (partagé avec Elio Germano dans "la nostra vita" de Daniele Luchetti) : pas scandaleux même si on a connu Bardem meilleur que dans ce film, même si les acteurs de "Des dieux et des hommes" et le comédien chinois Wang Xuequi dans "Chongqing Blues" de Wang Xiaoshuai méritaient cette récompense au moins autant.
Très beau, très sale, quelques longueurs, très bien joué, émouvant... comme les autres films d'Inaritu, Biutiful n'est pas celui qu'on regarde tous les jours pour se remonter le moral. Beaucoup de contresens dans la vie d'Uxbal, médium de son état, mouillé dans des petits trafics de ventes à la sauvette, père de famille concerné, ex d'une masseuse prostituée et surtout atteint d'un cancer bien avancé. Le film passe d'une violence sourde et quotidienne à des scènes de violence franche (la jonchée de cadavres dont certaines âmes sont collées au plafond... anthologique, mais très dérangeant), il y a malgré tout une forme d’expressionnisme voir exhibitionnisme gratuit qui n'est pas du meilleur goût (la scène de la prise de sang par exemple). Bardem joue comme un grand chêne à la perfection et porte le film. A déconseiller aux dépressifs et aux suicidaires...
Après l'excessivement douloureux "21 grammes"; après le pessimisme enragé de "Babel", voici le misérabiliste "Biutiful". En y allant, on sait qu'on va pas voir du cinéma subtile et enjoué. Non, Inarritu cultive l'excès inverse: du sentimentalisme cérébral qui pèse une tonne mâtiné d'un pessimisme outré. En l'occurrence, dans ce film-ci rien ne va dans la société populaire espagnole. Pour preuve la tête de Bardem: il fait la gueule pendant 2h30. Et pour cause, sa famille va mal, ses employés vont mal, sa ville va mal, sa santé va mal. En bref, tout ce qui est dans ce film sent bon la détresse calculée pour donner un "élan" dramatique. Et le cahier des charges pèse lourd. Au énième drame, plus rien n'est crédible. En plus il parle avec les morts malheureux ! Trop c'est trop.
Ce qui est remarquable avec Alejandro González Iñárritu, c'est qu'il a le don de faire de ses films des oeuvres universelles sociales qui touchent tout le monde. Qu'importe notre couleur de peau ou nos origines, il a quelque chose à nous raconter et qui nous touchera. A l'instar de "Babel", "Biutiful" fait partie de ces films là. Ici Iñárritu nous narre l'histoire d'un père, incarné par Javier Bardem, qui survit tant bien que mal pour ses deux enfants. Lorsqu'il apprend qu'il va mourir, il essaye de rassembler la famille, notamment en reprenant contact avec son ex-femme (call-girl semble t-il) pour assurer leur avenir. La mise en scène sobre, sans pathos mais toujours humaniste (sauf en ce qui concerne les forces de police), nous invite à partager le point de vue du père sur la vie, qui pour lui est à la fois une malédiction et une bénédiction. Le reste de la distribution complète ce tableau juste et terriblement réaliste du monde dans lequel on vit. Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire sur ce film, comme la critique acerbe du mode de vie des clandestin et leur exploitation par des enflures de première par exemple, mais je n'aurais plus de place pour terminer la critique. Même s'il n'est pas exempt de défauts (parfois la réalisation semble un peu apathique et a des coups de mou), je pense qu'il serait bon que beaucoup de gens voient ce film afin de prendre conscience du vrai monde dans lequel on vit.
Superbe film, sombre comme le plus sombre des Velasquez, sur la misère humaine, décrivant la descente aux enfers d’un homme qu’on pourrait qualifier d’ ‘ordinaire s'il n'était pas si extraordinairement séduisant (Javier Bardem). Poignant.
De ce genre là , j'ai déjà vu des films beaucoup plus émotionnel , peut être plus dynamique. Mais ce n'est pas un mauvais film , loin de là. La performance de Javier Bardem est de haut niveau ; il est rarement dans des rôles aussi profonds , et pourtant , sur ce film , il assure. Sur le film , ça reste assez peu original , la fin de vie d'un homme , ce qu'il doit faire avant sa mort ; on tombe dans un drame déjà prédit , et ça casse un peu la fin du film. Mais , on se dit que la fin est beaucoup plus émotionnel que tout le monde , soit un point positif. Le film parait trop long , certains passages assez indigestes d'ennui , mais sinon , les scènes ne laissent pas indifférentes.
Javier Bardem est bouleversant évidemment mais la grande qualité de ce film sombre, triste et pessimiste est de ne jamais flirter avec le pathos. Le ton est juste même si déchirant à certains moments dans ce drame social. Les personnages sont écrits et joués avec beaucoup de justesse et d'émotions. Un petit zeste de fantastique vient parfumer l'histoire mais j'aurais aimé plus de cohérence avec le reste de l'intrigue. Bon film tout de même.