C'est une histoire pas gaie, tout en étant gay. Casting magnifique où finalement, malgré le numéro de Michael Douglas, c'est Matt Damon qui est plus impressionnant.
L'époque, le lieu (Las Vegas), les costumes, les coiffures, la décoration font de ce film une œuvre qui brille de mille feux.
Le scénario est suffisamment habile pour ne pas révéler ses orientations, mais le spectateur ne doute pas un seul instant que le drame jalonne régulièrement la vie de Liberace et de Scott.
Le film évoque la difficulté de la vie de couple, la filiation, l'adultère, la sexualité, le mensonge, l'homosexualité, la chirurgie esthétique, l'image. Programme assez riche et bonne matière à une fiction contée.
Curieusement, le film ne traite pas la création, l'Art, et ne montre jamais Liberace comme un artiste, plutôt comme un performeur.
Curieux chant du cygne pour Steven Soderbergh qui a annoncé que c'était son dernier film. Qui finit donc en beauté. Et qui quelque part, si l'on boucle la boucle, n'est pas sans rapport avec Sexe Mensonges et Vidéo, son premier film…
Attendons de voir la suite: je ne crois pas un seul instant que cette œuvre est la dernière.