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chrischambers86
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3,5
Publiée le 14 avril 2020
Il fallait de l'audace et de l'insolence pour mettre en scène ce "Behind the Candelabra", tirè de l'autobiographie de Thorson, amant de Liberace, l'un des plus grands pianistes de tous les temps! C'est l'hyper talentueux Steven Soderbergh qui s'y colle en rèalisant cette histoire d'amour dètonante avec deux grands acteurs qui n'ont peur de rien! C'est un sacrè dèfi auquel Michael Douglas et Matt Damon sont confrontès ici! Un rôle casse gueule pour Douglas qui accepte de casser son image en jouant cet artiste homosexuel et fantasque, costumè et tape à l'oeil! Damon fait encore mieux dans la mètamorphose en bluffant tout son monde! Du face à face entre Douglas et Damon, on s'attendait à tout sauf à ça! En chirurgien esthètique des stars, Rob Lowe fait ègalement une prestation très inattendue! il y a même Debbie Reynolds dans le film que l'on reconnait à peine dans le rôle subtil et discret de la mère de Liberace! Bref, ce Soderbergh là est une rèussite qui doit ènormèment aux acteurs avec une impression de brillant et de clinquant renforcèe de partout! Et puis ce final est tellement poignant...
Un film dépeignant une relation amoureuse de ses prémisses à sa conclusion. La particularité ? les protagonistes vivent dans le luxe et la célébrité. Tout est donc décuplé. Matt Damon et Michael Douglas sont géniaux. Soderberg a fait un excellent boulot (décors, mise en scène...). À voir aussi pour l'énergie de Liberace !
Ma vie avec Liberace est une vraie réussite, renouant avec l'hollywood libre d'avant Spielberg. Une fable autobiographique riche en émotions, peignant le portrait d'un homme bon grignoté par la luxure et la vanité. Matt Damon et Michael Douglas sont formidables. On peut seulement regretter une réalisation sans prise de risque.
Michael Douglas et Matt Damon sont extraordinaires. Ce film tape très fort dans le kitch de certains décors et costumes mais en contre-partie, le jeu des acteurs restent très subtiles et justes. Pas de caricature. Ce contraste est une belle surprise et un réel plaisir. Les apparences de Scott Bakula et Rob Lowe apportent d’amusantes touches d’humour. C’est un très bon film et ça passe trop vite. Et je ne pensais pas qu’un jour, je verrai Michael Douglas interpréter un tel personnage. Rien que pour cela, ça vaut le coup !
Une autre célébrité américaine peu connue que je découvre, c’est amusant et dramatique par la bonne prestation des acteurs, le vieux Michael Douglas se faisant rare est un pure moment distrayant, très bien comme film.
Bonne biopic. Histoire d'amour entre Liberace, pianiste excentrique de Las Vegas, et son homme à tout faire. La mise en scène est assez académique mais rend finalement service aux deux acteurs excellents et touchants sans jamais tomber dans la caricature. (Michael Douglas et Matt Damon) Le détail des décors et looks vintage est super bien travaillé et le maquillage est bluffant. Bref j'ai passé un bon moment.
Dans ce film sur les amours tumultueuses de Liberace, pianiste et showman américain extravagant qui connut la gloire entre les années 50 et 70, Michael Douglas et Matt Damon sont éblouissants dans des rôles à contre-emploi total. Distribué en salles uniquement hors États-Unis, car considéré comme "trop gay" pour le public outre-Atlantique, cette chronique bling-bling et rococo - les décors, chargés, n'y sont pas pour rien - oscille entre comédie exubérante et drame plus intime, et se laisse suivre avec grand plaisir
Biopic de haute volée que l’on doit à l’intelligence artistique de HBO, les autres studios trouvant à l’époque le sujet trop “gay� – peut-être bien celui de H. Weinstein ? La première partie est particulièrement réussie mais l’ensemble du film est admirable par sa finesse d’observation, son émotion, sa drôlerie saupoudrée de beaucoup de détresse secrète. Il est évidemment obligatoire de citer les extraordinaires prestations des deux héros, récompensées par plusieurs prix. Rôles spécifiques tenus avec brio par chacun, celui du tyran interprété par Michael Douglas étant le plus impressionnant. Ce fut assurément le rôle de sa carrière. La mise en scène est très réussie, les situations admirablement dépeintes et bien rythmées, sans jamais tomber dans le comique troupier ou la caricature à l’encontre de ce couple de “folles� et ce milieu particulier du showbiz.
J'ai été agréablement surpris par "Ma vie avec Liberace" que Soderbergh a su parfaitement maîtriser. Malgré le fait que je n'aime pas tous ces films, j'ai un petit faible pour ce réalisateur caméléon passionné qui offre souvent des films généreux. C'est exactement le cas de ce long-métrage que Soderbergh met parfaitement en scène en maniant les mouvements de caméra avec une impressionnante virtuosité. Le cinéaste américain varie l'humour cynique, en n'hésitant pas à se moquer gentiment de Liberace, avec un véritable amour pour ses personnages qu'il filme avec beaucoup de compassion. Si la trame narrative reste simple, l'écriture dévoile toute sa richesse dans la construction minutieuse des deux principaux protagonistes. Chaque personnage est montré tel qu'il est, c'est-à-dire avec ses nombreux défauts, mais cela n'empêche pas que l'on s’attache facilement à ce couple extravagant à travers des scènes intimistes de toute beauté. Michael Douglas et Matt Damon sont tous deux monstrueux, dans des rôles inhabituels pour eux qu'ils investissent parfaitement. Ce biopic est vraiment surprenant et très abouti et il mérite à mon sens que l'on s'attarde dessus.
Arriver à rendre intéressant un sujet qui sur le papier est à l'opposé de mes goûts, prouve que Soderbergh esr un grand réalisateur. Si le scénario n'a rien de transcendant, le sans faute stylistique de la réalisation et du jeu des acteurs rend se Liberace agreable à voir (au moins une fois). 01/18
Ce téléfilm n'avait absolument rien pour m'emballer. La vie d'un pianiste gay, c'est pas forcément ce qui m'attire en premier lieu. Mais bon les seuls noms de Steven Soderbergh et de Matt Damon m'ont convaincu. Pourtant faut dire que je me suis laissé prendre à cette histoire, il faut dire que le film n'est jamais ennuyant et que la relation Douglas Damon fait des étincelles. Bon déjà premier bon point, les morceaux de piano sont vraiment intéressants, Douglas est super crédible. Mais bon le gros du film c'est cette relation entre les deux. Damon prouve encore une fois que c'est un des plus grands, en passant du minet au mec qui subit sa relation, que le show biz est en train de détruire. Et surtout Douglas, ahurissant dans son rôle, il faut regarder,cette interprétation magique. Mais au fond ce qui nous touche autant, c'est la rencontre entre deux êtres totalement perdus, qui se sont donnés énormément d'amour, ainsi que l'évolution de cet amour etspoiler: la fin de vie de Liberace qui revient vers Damon. Pour ce qui est du kitch, il est assumé et donne une dimension au film qui nous fait voir les paillettes et l'envers des paillettes. Bref un très bon film, qui a vraiment quelque chose à raconter, ce n'est pas juste un prétexte pour faire un biopic.
Cinéaste multiforme, prolifique et finalement insaisissable, Steven Soderbergh est parvenu à tourner un luxueux téléfilm qui s’est payé le luxe de sortir dans les salles un peu partout dans le monde, sauf aux States. Il faut dire que le cinéaste a réussi son pari en pénétrant avec beaucoup de respect un univers très éloigné du sien, à savoir le glam des années 70. Il suit l’histoire douloureuse de ce pianiste kitsch qui fut une star de Las Vegas pendant des décennies. Avec ses allures maniérées, il est parvenu à dissimuler au grand public son homosexualité avant de succomber au sida. Mais ce qui est poignant dans le film, c’est cette relation qui se tisse entre cette star adulée et vieillissante – parfait Michael Douglas en totale prise de risque – et ce jeune loup qui tombe sincèrement amoureux de lui, bon Matt Damon. Le cinéaste s’efface derrière son sujet et tourne ainsi un biopic sensible qui doit être vu avant tout comme une histoire d’amour gay à une époque où cela pouvait briser une carrière, et même des vies entières.
Téléfilm produit par HBO mais sorti en salles dans nos contrées, « Ma vie avec Liberace », relate les 5 années de la relation entre un jeune homme et ce grand pianiste du music-hall américain, de 40 ans son ainé. Une histoire intéressante, ouvertement gay et très kitch dans sa forme, à l’image de l’excentricité du bonhomme. Les performances de Michael Douglas et de Matt Damon sont stupéfiantes et portent très avantageusement cette adaptation dirigée par Steven Soderbergh.