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Un visiteur
0,5
Publiée le 14 mars 2017
Très rapidement, le film devient ennuyant et pathétique. Les dialogues sont plats, banals et pas du tout subtils, en passant par beaucoup de grossier et obscènes. Le problème est que le spectateur s'ennuie autant peut-être que ces personnes dans l'histoire vraie. De plus, les personnages ne sont pas attachants du tout, voire écoeurant pour Liberace, le personnage principal. Pas d'émotions, pas d'empathie... bref juste l'envie que ça finisse au plus vite pour être libéré ce cette fadaise archi ennuyeuse !
Récit haut en couleurs (en dorures) de la vie d'un mégalomane d'exception, brillamment mis en scène et interprété. Peut-être un peu long mais souvent passionnant.
L'intérêt essentiel du film se résume en la performance d'acteur, totalement à contre emploi, de Michael Douglas et Matt Damon, incarnant la relation homosexuelle entre un artiste et un admirateur, l'ensemble se déroule dans l'univers kitchissime, excentrique et clinquant de Liberace, un agréable biopic.
Portrait curieux d'un personnage singulier, ce film de Soderbergh constitue une reconstitution assez précise du Vegas de la fin des années 70 et du contexte social des États-Unis. Michael Douglas et Matt Damon jouent l'un comme l'autre de manière très juste, et pour un peu on a sincèrement envie d'y croire. Mais hélas, Soderbergh reste Soderbergh, c'est-à-dire que pour moi le plus gros défaut de ses réalisations (en règle générale) est la lenteur du rythme: le réalisateur américain me donne toujours le sentiment d'allonger inutilement certaines scènes ou de remplir son espace d'éléments sans intérêt ou non exploités. Sur la longueur, cette vie avec Liberace devient un peu pesante, même si un éclair surgit dans la partie finale (la dernière rencontre) pour venir un peu rattraper tout ça. En gros, c'est un portrait d'époque soigné et très bien joué, mais à l'enjeu dramatique un peu trop mince.
Pour être tout à fait honnête je n’aurais jamais regardé ce film si je n’avais pas entendu parler avant de la personne de Liberace : un show-man qui a eu ses heures de gloires à la télé américaine dans les années 50-60 et qui par la suite a continué sa carrière à Las Vegas. Le rôle de ce pianiste est joué à merveille par Mickael Douglas et là où le choix de l’acteur est surprenant c’est que Liberace était homo… Et le film raconte son histoire d’amour avec Scott Thorson, jeune homo sorti de sa province, qui est joué par Matt Damon (qui lui a tout à fait la tête de l’emploi !).
Ce qu’on pourrait reprocher à ce film c’est de faire le coming-out de Liberace, lui qui a fait promettre à Scott Thorson de ne rien révélé de son homosexualité (!) et qui toute sa vie s’est créé l’image d’un homme qui n’avait jamais rencontré l’amour féminin de sa vie. Mais il dépeint à merveille l’emprise d’une personne sur une autre avec l’argent et la notoriété en toile de fond. Car Liberace aime les garçons et la jeunesse et le jeune Scott, malgré ce qu’il peut penser via les promesses de son amant, ne sera lui aussi qu’un parmi d’autres.
Ce film n’est pas la caricature d’un vieil homme gay qui vit dans un palace kitsch à souhait (même pour les années 70 !) mais se rapproche plus d’un Biopic et Soderbergh a su très bien filmer en étant respectueux du personnage.
Paillettes, chandeliers et sugar daddy. Une plongée express dans le début des 80's. Un jeune et fringant jeune homme entame une relation amoureuse (mais pas que) avec le André Rieu du piano américain. Les strass sautent aux yeux dans une fulgurance de kitsch. C'est le premier point positif du film. Les décors et l'ambiance sont rendus à la perfection, à la fois drôles et réalistes. Le deuxième point très positif, c'est cette histoire trouble entre ces deux hommes dont on sent dès le début qu'elle ne sera pas qu'amour et eau fraîche. Les portraits sont précis et les personnages suffisamment épais pour qu'on se laisse embarquer dans la complexité de leur relation. Et surtout, il y a l’interprétation de Matt Damon et du fabuleux Michael Douglas. Ce dernier vaut à lui seul le visionnage du film. La réalisation et le rythme sont de surcroît réellement au service de l'histoire et de cette ambiance à paillettes. Bref, un très très beau film, émouvant, drôle, dur parfois et … dépaysant !
Le titre américain, « Behind the candelabra » fait allusion au candélabre, objet fétiche de l’artiste qu’il posait sur son piano lors de ses concerts à Las Vegas. Scénario classique, un couple qui s’aime puis se déchire. Sexe, mensonges et piano… Le personnage joué brillamment par Michael Douglas est pathétique et attachant à la fois, seul dans son univers ultra-kitsch, égocentrique, taraudé par le sexe spoiler: (il mourra du SIDA quelques mois après Rock Hudson) et brulant ce qu’il a adoré. Beau travail sur les décors et les transformations des personnages [chirurgie esthétique pour les 2 protagonistes, dont l’amant, Scott Thorson, afin de ressembler à Walter Liberace (sic)]. Une mise en scène fluide (le film dure pourtant 2 h) où tout le talent de Soderbergh s’exprime. Un film testament ? Pour mémoire, parmi la distribution, Debbie Reynolds (qui tourne encore), en mère de Liberace et Dan Aykroyd, méconnaissable, en agent du pianiste.
Le " biopic" sur ce personnage du moins sur majoritairement les 5 années de cette relation est plutôt intéressant et le grand mérite revient au duo Damon / Douglas qui prennent le risque de jouer ce genre de personnage qui sont aux antipodes de ceux qu ils ont l habitude de jouer ! Et ils donnent de leur personne !! La réalisation de Soderbergh est très bonne comme souvent et on suit avec attention cette histoire d amour cacher à la face du monde , d une homosexualité dont il fallait avoir honte , du regard de la société sur une grande stars , le sida , la drogue..... Le seul bémol est ce côté " gay" qui au bout d un moment m a un saoule car très prononcer. La mise et en scène et les costumes sont très bon. La musique vaut aussi le coup et m a fait connaître le style de ce libérace . Intéressant dans l ensemble
En dépit d'une première heure ou l'on a la désagréable impression d'assister à la Cage aux Folles à Las Vegas avec M. Damon et M. Douglas qui semblent rivaliser pour obtenir l'Oscar du meilleur transformiste,le film parvient assez finement par la suite à laisser voir derrière les paillettes et les galipettes le petit théâtre beaucoup moins glamour de la violence sociale et d'une véritable Lutte de Classes.
Il suffit qu’une personne par pays connaisse Liberace et là comme les marseillais, on peut grossir l’information : « Un des plus grands artistes du monde » comme nous le présente le film. Soit je suis un ignare complet, soit je n’ai pas à avoir de complexe ; apparemment, je ne suis pas le seul à ne pas connaître Liberace. Film tout à fait correct, c’est Soderbergh, quand même, il y a aussi de très bons acteurs Michael Douglas et Matt Damon. Justement le film tient par leurs belles prestations et c’est ce qui m’a maintenu « en éveil » car il faut bien le reconnaître, la vie de ce Scott Thorson qui a eu le bonheur de partager sa vie avec une icône telle Liberace ne m’a pas paru si intéressante que ça. Au-delà des décors lumineux, des effets spéciaux assez bluffants sur les visages transformés, de l’excentricité de l’artiste qui n’a rien non plus d’exceptionnelle, cette tranche de vie de Scott et de Liberace me laisse un peu indifférent. A bien y regarder, il ne se passe pas grand-chose. En soi, c’est rassurant, voilà un film qui narre le quotidien assez banal d’un artiste aussi extravagant soit-il. Certes, j’apprends que Liberace est une star, il fait pratiquement salle comble depuis des années, c’est un grand musicien, il est homo, chasseur de jeunes éphèbes comme ce Scott qui accepte par amour de se défigurer !... Merci Soderbergh de m’avoir présenté Liberace dans les dix dernières années de sa vie avec ce Scott Thorson. On apprend toujours quelque chose, c’est déjà ça, mais franchement, je ne serais pas passé pour un ignare si j’étais passé à côté de ce film…
La vie de Liberace, star américaine méconnue en Europe très bien interprèté par Michael Douglas et Matt Damon. Le scénario, la mise en scène tout est impeccable. Troublant
Un biopic pour le moins original, s'attardant sur la relation entretenue entre Liberace et un garçon d'au moins trente ou quarante ans de moins. Plus que les rapports intimes entre les deux personnages, le film met en avant la dimension psychologique des deux, et l'évolution de leur relation. Cas assez classique finalement, surtout quand Soderbergh montre les coulisses, le côté strass et paillettes du milieu. Mais l'ensemble est porté par deux acteurs, Michael Douglas et Matt Damon, en état de grâce. C'est donc agréable à regarder bien qu'un peu long.
La vie amoureuse mouvementée d'un célèbre pianiste à Las Vegas dans les années 80. Ambiance kitch. Décor ahurissant, costumes à paillettes ... L'interprétation des 2 acteurs est époustouflante, surtout Matt DAMON. pour ma part, mikael douglas est un peu dans le surjeux, mais je pense à l'image du personnage. Je ne connaissais pas cette célébrité.
un retour particulier pour Michael Douglas dans ce rôle décalé. Matt Damon incarne également un rôle inhabituel. l ensemble est agréable et bien ficelé.