Derniers Avis sur RoboCop

C'est vraiment différent de l'original et tant mieux dans un sens; c'est mieux qu'une copie fade moderne du premier. Ici le robocop est conscient de son passé, c'est pas vraiment une machine. La question de l'humanité est donc moins présente. Ici une nouvelle fois le film est centré sur de la corpo et de la politique, mais d'une manière différente, avec quelques twists. Globalement c'est sympa, même si la première moitié du film est pas folle. Après en soi ça reste un film classique, mais ça sait être sympa par moment, même si la fin est pas folle et qu'il y a des facilité scenaristique. Je préfère cependant les questions soulevés dans la trilogie originale, le fait qu'il ne soir pas conscient ajoutait une tout autre dimension.

Difficile de faire mieux que l'excellent robocop de Paul Verhoeven , mais cette nouvelle version de Jose p Hadil là ne s'en sort pas trop mal , reste un bon divertissement mais sans plus .

Entre mon 1er visionnage à sa sortie en 2014 et aujourd'hui (2023), 9 ans se sont écoulés,
J'ai eu le temps de recontextualiser ce film par rapport à l'original et à son époque.

En 2002, Minority Report rebat définitivement les cartes du cyber-punk
et Matrix 2 et 3 en 2003.
2007, I am a Legend.
2012, Total Recall Mémoires Programmées, soit 2 ans avant ce reboot.
Même accueil.
Pourtant le film se tien :
facture impeccable, casting nickel, CGI parfaits,
et le concept du robot-flic transposé avec respect et réalisme

Alors que reproche t on finalement à cette version ?
La nostalgie
Ne pas remplir le cahier des charges d'un Stranger Things #JJabrahams

Les puristes n'ont pas apprécié la variation sur le thème
Et pourtant, on était sur quelque chose de plus ambitieux que les Ghost Busters.

Le recent jeu vidéo rétro mais sur Unreal Engine 5 va dans ce sens :
Les puristes refusent l'évolution du canon Robocop.

Prochain débat : Alien Romulus

J'ai était le voir au cinéma, il est bien, Joël Kinnaman joue bien, il y a de l'action et de l'émotion.

Franchement, ça passe. Ce n'était pas trop ennuyant. La fin est un peu naze et très rapide mais sinon l'histoire modernisée est intéressante.

Je m'attendais à beaucoup pire... RoboCop devait un jour ou l'autre subir un remake, le résultat n'a rien de déshonorant mais n'atteint pas le niveau de l'original. Il y a des différences notables entre les deux versions, tant sur le fond que sur la forme avec une esthétique plus moderne et une critique ouverte des dérives sécuritaires de la robotisation. Sinon côté scènes d'actions on est bien servi et les effets spéciaux très satisfaisants.

je m'atendais a un énième remake américain mais je suis trés agréablement surpris ! les acteurs sont convainquant , le scénario est trés bien , le seul probléme c'est le costume de robocop . défois sa fait un peux plastique ou toc . sinon le reste est super ! j'ai passé un bon moment

Entre 2.5 et 3. Ça pourrait être pire comme film qui est assez mal-aimé. Il fait plutôt le job en terme de technologie, d'effets spéciaux et de cascades. Malgré tout le scénario reste très convenu avec tout les passages obligés hollywoodien (le femme éplorée, le gamin, les méchants patrons et sous-fifres). Les interventions de Samuel L. Jackson en présentateur sont assez ridicules, un peu dans la veine de Kingsman en moins bien, son dernier bon rôle date de Les 8 Salopards. L'acteur principal géant manque un peu de charisme et ressemble plus à un mannequin, il n'égale pas Peter Weller.

Ni un désastre total ni une franche réussite, cette revisite à défaut d’être un remake du « Robocop » original a quand même quelque part son mot à dire. En soi c’est un bon film, c’est juste qu’il ne rend que très peu hommage à son aïeul, en ne lui faisant aucun clin d’oeil et en n’en conservant ni l’esprit, ni des techniques de réalisation dont il a été le précurseur. Il va d’abord s’en distinguer, admettons-le, par un scénario plus élaboré, avec une approche différente axée sur le lobbéisme politico-médiatique des grosses puissances industrielles, leur capacité à corrompre n’importe qui, ainsi que la dénonciation de leur stratégie capitaliste ne considérant aucunement l’aspect éthique. Robocop lui, n’est que l’outil de cette manipulation, la victime de ce système, et c’est paradoxalement là la première faille de ce film. Notre héros n’est pas vraiment au centre du récit, l’enjeu penche davantage du côté de ceux qui l’ont conçu et qui décident de son champs d’action. De plus, il est loin d’avoir cette prestance, cette aura et cette singularité dont se distinguait son ancêtre du même nom. Il n’est ici qu’un droïde parmi des modèles déjà existants, à la différence près qu’il est partiellement humain, même qu’il leur est inférieur niveau réflexes spoiler: avant sa reprogrammation
. D’autant plus que son design noir nouvellement imaginé, et affreusement moche au passage, lui confère un aspect maigrichon, peu glorieux comparé au buste surgonflé qui en impose de la version d’origine. Deuxième atteinte à la liturgie « Robocop », c’est la caméra subjective si mal exploitée, reléguée au second plan par le réalisateur, avec de surcroît une interface graphique du logiciel embarqué du robot pas du tout immersive. Si l’on peut comprendre que le passage au numérique et à la HD gâche cet effet analogique et phosphorescent vert fluo rétros, on ne peut que constater avec dépit le manque cruel de filtres sur l’image, l’ambiance pauvrement étudiée et la désorganisation de cette interface modernisée, ce qui ne nous permet jamais de rentrer dans la peau de Murphy comme c’était remarquablement le cas avant spoiler: , pour se rappeler par exemple les aveux de Jerry White, le procédé de relecture de l’enregistrement vidéo n’a pas été utilisé. Impossible non plus de ne pas citer le premier réveil de Robocop, où non seulement on est à des années lumières du cachet de la précédente version mais en plus on ne peut que rester abasourdi devant la maladresse et le manque de professionnalisme du professeur et de son équipe. C’est dommage car l’utilisation du corps de Murphy amputé de tous ses membres était beaucoup plus crédible que la résurrection d’un corps criblé de centaines de balles dont l’une en plein cerveau.
Aussi, l’exagération dans l’analyse d’environnement spoiler: (arriver à simuler très précisement en 3D l’architecture et la composition des bâtiment à partir d’une vue 2D depuis un seul angle)
et dans la détection d’indices spoiler: scanner un iris à 100m de distance, arriver à lire les empreintes digitales d’un coup d’oeil furtif sur une arme
nous fait soupçonner la facilité scénaristique et nuit à la crédibilité du tout. Troisième atteinte au personnage c’est son entrée en scène jamais aussi magistrale, et les scènes d’actions qui manquent totalement d’originalité. Dans la version de 1987, chaque apparition de Robocop avant les affrontements était théâtralisée, c’est certes surfait, mais ça avait son charme car c’était tout à son honneur. Puis les duels qui s’en suivaient avaient toujours un côté atypique, inattendu, voire cocasse recherché, alors que là de simples échanges de coups de feu sont systématiquement de mise. Concernant le grand rival ED-209, on est loin de la machine bestiale qui nous terrifiait tant, personnage à part entière à la base, on n’a là que quelques répliques du modèle qui même à plusieurs ne font pas le poids, avec là encore des scènes de combat toujours aussi quelconques. Le personnage le plus exaspérant par dessus tout restera à coup sûr ce fameux présentateur TV épouvantablement joué par un Samuel L. Jackson portant une espèce de perruque. Je ne sais toujours pas si c’étaient des flashs infos ou autre chose, ni quel était l’effet recherché, mais c’est complètement raté en tous cas, et loin d’être au niveau de la satire médiatique originelle. Ces séquences poussaient dangeureusement le film vers le bord du précipice, heureusement que Michael Keaton et Gary Oldman sont là pour élever le niveau et rattraper la situation. L’introduction de la famille de Murphy, à défaut de nous émouvoir, aura également été une belle trouvaille faisant marquer des points supplémentaires. Pour conclure, il n’est jamais facile de faire un reboot, surtout quand il s’agit à la base d’une oeuvre à succès qui fait partie des classiques. On peut la faire revivre en reformatant certaines parties du scénario, en en remplaçant certains membres, en s’aidant des technologies les plus récentes à disposition, mais s’il y a une chose à ne pas laisser de côté c’est son âme, son esprit et sa personnalité. Cette mise à jour de « Robocop » aura trop transigé sur cette règle, les traits de caractères qui devaient servir comme fondement ont au contraire été tellement jugés obsolètes par Paul Verhoeven, que ceux qui ont apprécié la première version du nom y auront du mal à le reconnaître.

L'ultra violence de l'original, notamment à travers la scène insoutenable du bras déchiqueté aux fusils à pompe et par de vrais psychopathes, ne trouve plus d'écho dans cette suite édulcorée, si bien que la vengeance stimule moins le spectateur, et l'ambiance est moins glauque et moins prenante. En revanche l'aspect futuriste et les effets spéciaux omniprésents de cette nouvelle mouture réactualisent de façon plus réaliste un futur possible. De plus, l'éthique y est introduite alors qu'elle reste une notion minimale dans le film de 1987. En tout état de cause l'original est donc meilleur pour le scénario, l'ambiance, la qualité des personnages plus charismatiques, mais devient un peu obsolète par ses effets spéciaux qui datent et présage un avenir déjà dépassé.

Je craignais d'assister à un film bourrin sans effort scénaristique et avec des acteurs qui se contentent de faire le minimum et, à ma surprise, ce n'est pas le cas. Concernant les acteurs, j'ai trouvé Joel Kinnaman parfait pour le rôle de l'inspecteur Alex Murphy, qui devient ensuite Robocop. Son visage anguleux et son regard sévère et déterminé collent parfaitement avec la machine qu'il interprète. De plus, à l'image, on voit vraiment la différence d'expression de visage avant l'accident et après son intégration dans une machine. Pour les autres, Gary Oldman et Michael Keaton sont bons sans être excellents, et Samuel L. Jackson est impressionnant dans son rôle de Pat Novak, son regard, ses expressions de visage et ses intonations de voie font froid dans le dos. On le voit peu, mais on le remarque ! Concernant le scénario, il est assez crédible, ce qui est suffisant pour un film de ce type auquel on ne demande pas que tout soit parfaitement élaboré et calculé. Je suis assez indulgent au niveau du scénario pour les films d'action... tant qu'il maintient un rythme soutenu et une intrigue intéressante, ce qui est le cas de Robocop. Les effets spéciaux sont au niveau, les fusillades et combats sont assez impressionnants. Bref, un bon film d'action.

Etant un remake du classique de Paul Verhoeven, on peut juger ce film de deux manières : Soit pour ce qu'il est en tant que film, soit en le comparant à son prédécesseur.
Démarrant fort avec une scène de guérilla urbaine contrôlée par les machines sous les caméras du monde entier, le film continue sur ce rythme pendant toute sa durée. Les scènes d'action sont très réussies et palpitantes, utilisant la caméra portée et la vue subjective à bon escient, avec un rythme trépidant et des explosions à foison. La musique, banale et sans thème mémorable (à l'exception du bon recyclage du thème du film précédent), reste efficace et rythme très bien ce film bourré d'action. La réalisation de José Padilha se montre nerveuse et solide portée par des effets spéciaux d'un très bon niveau tout comme le design des machines dont l'armure de Robocop. Nous plongeant dans un monde très proche du nôtre, décrivant une violence quotidienne, le réalisateur dépeint un monde "réaliste", où la peur; la propagande par les médias (incarné par un Samuel L. Jackson très bon en réactionnaire se croyant doté de la bonne parole), ont pris le pouvoir. . L'émotion n'est pas oubliée notamment grâce aux scènes avec la femme d'Alex, très bien interprétée par Abbie Cornish (trop rare). Le reste du casting est lui aussi d'un bon niveau : mention spéciale à Gary Oldman, parfait en scientifique pris de remords et écrasé par la machine industrielle, et à Mickaël Keaton cynique. Joël Kinnaman m'a par contre semblé en dessous, moins expressif que ses partenaires, même si son rôle d'homme-machine lui impose de la froideur. Une interprétation assez lisse, ce qui colle à l'ensemble du long métrage. Le discours anti-totalitarisme, anti-médias omnipotent est bien présent, mais en arrière-plan. La photographie, banale, ne fait qu'accentuer ce sentiment de film sans aspérité.
La différence avec le film de Verhoeven se tient là. Le long métrage de 1988 était corrosif voire dérangeant ( spoiler: le créateur de la machine assassine l'agent pour l'utiliser contre son gré dans la machine, aspect absent du remake même si le cynique chef d'entreprise finit par vouloir le tuer afin de servir sa communication et masquer ses erreurs
). La photographie donnait au film une ambiance crasseuse, la violence était omniprésente et bien plus hard que dans le remake, qui semble à côté bien gentil même si efficace. Là où Paul Verhoeven se concentrait sur la paranoïa et le totalitarisme dans une violence sanglante, le remake préfère se poser la question de la limite entre l'homme et la machine et sur ce qui différencie l'un de l'autre, du poids des émotions dans les décisions. Le film de 1988 paraissait bien plus en avance sur son temps, alors que le remake réalisé près de trente ans plus tard ne fait recracher ce qui a déjà été montré sans se montrer aussi avant-gardiste.
En soi, un bon film de science-fiction, assez proche de ce que l'on pourrait vivre, bourré d'action, auquel le réalisateur a su donner un très bon rythme mais qui se montre lisse par rapport à son ancêtre.

Du film culte de Paul Verhoeven, le réalisateur brésilien José Padilha, qui a notamment travaillé sur l'excellente série "Narcos", livre un remake de bonne facture certes très violent mais moins sauvage, plus policé et politiquement correct que la version du metteur en scène néerlandais. Malgré une réflexion un peu plus aboutie autour de la société actuelle, une trame qui reste extrêmement classique, vieillissante, des scènes d'action qui manquent tout de même singulièrement d'originalité. Un casting de qualité mais Joel Kinnaman se révèle être bien moins charismatique que Peter Weller. Un film aux nombreux défauts mais loin d'être aussi mauvais que ce à quoi je m'attendais, intéressant.

Je suis un peu étonné du tir tendu sur ce remake comme si l' original était un chef d'oeuvre cinématographique. C'était loin d'être le cas il était juste précurseur.
Ce nouvelle épisode profite des avancées des effets spéciaux et propose aussi quelques réflexions intéressantes. On croit même reconnaitre dans le personnage de Samuel L. Jackson quelques chroniqueurs politiques totalement "objectifs" qui sévissent sur certaines chaines d'informations. Malheureusement la réalisation ne maitrise pas tout et se contente souvent de fonctionner sur un mode automatique hollywoodien bien huilé. On se retrouve donc avec scènes de combats sans génie et avec des acteurs comme par exemple Mickael Keaton au régime minimum.

RoboCop est un film de science-fiction / action sympathique, même si c'est loin d'être le meilleur film du genre.
L'histoire est un peu simpliste et la thématique de la relation entre l'homme et la machine reste abordée qu'en surface (même si le volet politique est conservé). Néanmoins, le scénario se tient.
Le costume de RoboCop est très réussi. Mais je ne suis pas sûr que cela constituait une raison suffisante pour faire un remake du film.
Les scènes d'action sont réussies, divertissantes.
J'ai trouvé les acteurs plutôt bons. Joel Kinnaman se débrouillait plutôt bien. Après, il est très bien épaulé par d'excellents acteurs tels que Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson ou encore Jackie Earle Haley.
Ça se regarde, mais je ne suis pas sûr que ça méritait un reboot.