Mon compte
    RoboCop
    Note moyenne
    2,8
    8691 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur RoboCop ?

    994 critiques spectateurs

    5
    37 critiques
    4
    241 critiques
    3
    350 critiques
    2
    214 critiques
    1
    97 critiques
    0
    55 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    romain G.
    romain G.

    19 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2014
    J'ai regardé ce film avec un a priori négatif, basé non pas sur les critiques, que je n'avais pas lues, mais sur des extraits. Après visionnage, certains défauts que j'avais identifiés subsistent : acteurs principaux sans charisme, scènes d'action assez banales, effets spéciaux limités, des rebondissements et un final plutôt attendus. La reprise d'un personnage original sans le transcender est également décevante. Cependant, en tant qu'amateur de sci-fi, je trouve que le film est sauvé par le choix d'axer l'intrigue sur l'évolution de la personnalité du héros. Des questions de fonds sont ainsi abordées, qui ont trait à la condition humaine, et notamment la question de savoir ce qui distingue l'humain des robots. Quelques notions sont ainsi traitées qui ne le sont pas dans d'autres films de ce genre et suffisent à garder à cet opus de Robocop un intérêt cinématographique.
    Eric T
    Eric T

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Verhoeven m'avait séduit il y a 25 ans de cela. Mais il y a un truc que ce réalisateur accompli ne maîtrise pas, c'est filmer les sentiments humains. Un défaut que l'on retrouvera quelques années plus tard dans l'excellent "Starship Troopers", le jeu des personnages souvent froid peu parfois dérouter.
    Ce nouveau cru dépoussière bien l'ancien. Le jeu des acteurs reste correct avec une" mention spéciale " au toujours inattendu Gary Oldman.
    D'un point de vu de l'image, c'est esthétiquement bon. Le scénario, légèrement remanié apporte une nouvelle lecture à l'aventure Robocop, et c'est un bon point. Seul défaut, le personnage de Samuel L Jackson tout juste excessif m'a fait sortir du film.
    Bref, une nouvelle génération qui a sa place dans cette mode de revisiter les anciens standards de la SF.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Cette nouvelle mouture de Robocop se démarque de l’original de par son contenu et son traitement. Il reste un film plaisant à suivre malgré des scènes d’action peu marquantes, une bande-son insipide, une violence édulcorée ainsi qu’une armure au nouveau look raté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Un bon remake, un poil long a demarrer.
    Mais finalement les deballages d'actions éffrénées ne sont quasiment jamais le gage d'une bonne production. En tout cas cela merite une suite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    Déjà avant toute chose il faut savoir que je suis un pur fan de l'original de 87. Pour dire je crois bien que c'est l'un des films (avec Conan le Barbare) que j'ai le plus vu de ma vie. C'est donc avec des craintes vraiment ÉNORMES que je me suis lancé dans le visionnage de cette version 2014. Et ma foi, je dois dire que ce n'est pas si mal que ça (et pourtant à l'époque aux vus des premières photos de tournage j'ai cru commettre des meurtres). C'est pas parfait, mais c'est loin d’être mauvais. Le film regorge de bonne idée que j’expliquerai plus bas. Mais aussi de mauvaise... Déjà première bon point, c'est le parti pris du réalisateur d'avoir changé le matériau de base un peu comme la fait Zack Snyder pour Man of Steel. On garde certains points importants (comme la mort de Murphy ou le fait qu'il devienne un cyborg). Mais on change la manière d'on ça arrive, les personnages, l'histoire etc. Personnellement quand on fait un reboot je préfère que celui-ci se démaque de l'original et prenne le risque de choquer (ex : Lewis et un homme maintenant). Plutôt que de faire une copie sans aucune originalité a la manière de Carrie 2013... Autre point vraiment bien c'est la phycologie ainsi que le côté humain qui est mis en avant. Certains passages sont intenses et à la fois d'une profondeur incroyable (quand Murphy voir ce qui reste de lui). Ou quand celui-ci retrouve son fils après des mois d’absence. Car OUI, dans cette version la famille de Murphy et importante, voire capital. Car comme je les dis plus haut, le film à défaut d'action (même si la fin envois du lourd) le tous et plus centré sur la phycologie. Donc pour ça il n'y a rien à dire José Padilha a pris des risques, mais ça paye. Par contre l'armure noire... Je sais pas qui a eu l'idée mais elle gâche presque tout le film. Surtout avec cette visière rouge. Ce n'est pas dur, on croirait Kit la voiture de K2000... Surtout qu'a un moment (au début) Murphy a une armure grise plutôt classe Proche de l'original mais en même temps plus moderne, plus design. Donc pourquoi ne pas avoir gardé cette armures pour tout le film au lieu de lui foutre la noir ? Mystère. De plus, il n'y a rien à faire, à aucun moment j'ai cru voir un robot mais plus un mec en armure a la manière d'Iron Man... Bon, en même temps tout le film tourné autour que l'Amérique ne veut pas de robot et que Robocop et un "nouveau" produit plus proche de l'homme (ce qui peut expliquer cela). Mais n’empêche, on a du mal à y croire. De plus la moto (avis personnel) et d'un mauvais gout est terriblement moche. Le pire c'est que pour le reste, que ce soit les robots ou les ED209 leur design général est vraiment classe. À croire qu'il avait plus idée pour la moto quand ils l'ont inclus dans le film. Autre point négatif ou plutôt d'une scène en particulier "attention petit spoil" spoiler: C'est la scène où Robocop attaque un entrepôt et/ou les criminels éteignent toutes les lumières, et qu'ils prennent tous et lunettes pour voir dans le noir. La scène et complément conne. Car vu que Robocop à une armure à 1 000 000 de dollars. Ont ce doute bien que l'engin soit équipé de TOUTES les technologies possibles et inimaginables (vison nocturne, infra-rouge etc). Alors pourquoi ce foutre dans le noir ? Juste pour un effet de style l'or de la mise en scène. Un peu à la manière d'Equilibruim on peut jouer sur les flashs de lumière et les balles qui éclairent la scène. De plus comme Robocop passe en thermique. Ça permet de voir plein de morts sans les montrer (car oui, le film est très soft, on est à des année lumière de la version de la version de Paul Verhoeven. A coté celui-ci c'est le pays de Candy). Et comme ça on contourne le problème de la violence et le film peu sortit avec une classification -10 et non pas -12 ou 14. Mais au final, la scène choque car on comprend vraiment pas pourquoi tous ses cons se foutent dans le noir...
    Autre détail troublant c'est la B.O. Je dit pas qu'elle est mauvaise car c'est des tubes "connu" mais on va dire que leur choix et des plus discutable quand a leur choix pour ce film. Exemple le thème utilisé pendant la phare ou Murphy affronte une horde de robot et sympa (tout comme le générique de fin) mais est en total désaccord avec la scène. Et au final, même si cela n'a l'air de rien. Çà peu vite te faire sortir du film. Après tous n'est pas à jeter, il y a manger et à boire. Et pour dire ce reboot va bien AU DELÀ de mes espérance. ça reste un bon film, avec des moment incroyables (comme l'ouverture du film au Pakistan) émouvant, dur, voir plus intimiste. J'adore aussi les passages de Samuel L. Jackson ou celui-ci joue un présentateur de toc-show HYPER-PATRIOTIQUE (assumé et voulu) et qui remplace les Pubs que l'on avais dans la version de 87. Mais aussi et ceux malheureusement des moments moins réussis voire inutile qui font qu'au final on a l'impression d'avoir tout le long de la séance le cul entre deux chaises...Au final c'est pas si mal que ça. Pas indispensable, mais largement supérieur a mes attentes et surtout à Robocop 3....
    Dernier petit point que j'ai grandement apprécie c'est qu'a un moment on entend le thème original du film et ma foi ce petit clin d’œil fait son petit effet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    bon film sans plus bien fait cependant je trouve le personnage de samuel l jackson un peu inutile
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mai 2014
    Lorsque l'on vous annonce un remake de RobocCop surtout 25 ans après sa première sortie, on s'attend à un film avec des scènes d'action à tout bout de champ ! Hélas, dans ce derniers on arrive quand même à s'ennuyé, certes il y a de l'action, un scénario qui tient, des effets spéciaux très bien réaliser, mais on ai quand même en mesure d'en attendre plus de cette superproduction qui a quand même coûté 100 000 000 $ !! C'est pourquoi je met une note de 3,5/5
    7eme critique
    7eme critique

    545 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    "Robocop" se voit offrir un remake loin d'être désagréable. Il était nécessaire de remettre ce héros au goût du jour (contrairement à un Spider-man par exemple) et permettre de le faire connaître aux plus jeunes. Plus sombre, plus profond (léger mais tout de même), du style, des effets-spéciaux de bonne qualité, ce super flic s'en sort plutôt bien dans sa version 2014. Les super héros évoluent avec la mode (fini les slips rouges et autres combinaisons en latex), et chez Robocop, le noir lui va comme un gant. Du pur divertissement à base d'action qui ravira cette clientèle déjà acquise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    Il ne vaut pas l'ancien, mais il le vaut bien! C'est un plaisir de revoir Alex Murphy à l'écran, mais il est bien dommage qu'il ai été aseptisé. Le film est beaucoup moins satyrique et dérangeant que le premier opus qui resta un moment culte du 7e art. La présence de Samuel Jackson était une bonne idée, il remplace les publicités totalement folles dans Robocop 1 et qui d'autres que Samuel Jackson combine à la fois: classe et humour noir! A voir pour les nostalgiques, à découvrir pour les plus jeunes. J'espère tout de même une meilleure suite!
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Film au scénario bancal qui manque de subtilité et qui est sauvé par des effets spéciaux plutôt novateurs.
    Le personnage de Samuel Jackson est plutôt mal intégré au film et trop bavard. Bien qu'il n'atteigne pas la qualité de l'original, Robocop est assez divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    que dire de robocop?? un film bien sûr très hollywoodien... la première heure est trop longue, s'accentuant trop sur l'aspect technologique du film, nous vivons certe dans un monde vivant et demeurant trop dans la technologie mais cela fausse peut faussé l' dernières 57 min du film sont intenses, l'aspect humain resurgi et robocop se rebelle, il en devait d'être film est une mauvaise bonne publicité pour cette vile de détroit usa, qui fût l’Emblème d'industrie forte et patriotique mais là (bien sûr l'histoire du film est ainsi) ne procure que de mauvaise mauvaise envers une ville en déclin que même les américains ne veulent pas sauver, s'intéressant plus à leur puissance dominatrice dans le monde. se servir d'une image n'en créée pas de nouvelle. cela dit, ce film visuellement reste intéressant et laisse part à une certaine émotion. ne pas se laisser trop prendre par ce remake...une bonne qualité n'entraîne pas toujours un bon message.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Le film n'est clairement pas à la hauteur de ce que l'histoire pourrait promettre.
    Pourtant tout est là : les décors, les acteurs, l'histoire, mais voilà des résolutions simplistes, des réflexions qui ne vont pas chercher assez loin et qui auraient permis de rendre Robocop bien plus "philosophique" qu'il ne l'est.
    En conclusion, un bon film d'action, mais pour ceux qui cherchent du sens, une expression de ce qu'est l'humain sans son corps, de la définition d'âme, passez votre chemin.
    StrykoSt
    StrykoSt

    53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Remake, sauce hollywoodienne, du désormais film culte de Paul Verheoven, RoboCop version 2014 n'est finalement pas si mal. En effet, le réalisateur ne s'est pas contenté d'habiller l’œuvre original d'un nouveau lustre graphique, il a également pris le soin d'apporter des modifications au récit initial notamment en le contextualisant pour le centrer sur les problématiques actuelles (transhumanisme, politique d'armement, éthique). Une réadaptation réussie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Je ne m'attendais à rien et j'ai vraiment apprécié le film. J'ai 32 ans et vu les anciens plusieurs fois. Gros fan donc. Je conseille ce film aux anciens.
    Laurent L.
    Laurent L.

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Agréablement surpris. Attention ça va spoiler.

    Le film n’est pas un bête remake, sur certains points, il prend l’exact contre-pied de l’original, mais s’efforce de garder l’esprit contestataire du film de Verhoeven.

    L’intro est vraiment intéressante, spoiler: les USA, en bons gendarmes du monde, déploient des drones en masse pour sécuriser le Moyen-Orient. Sur le terrain, les drones semblent faire du bon travail, ils sont fiables et les soldats sont à l’abri. Une grande réussite. Du moins, c’est ce qu’on voit, on coupe rapidement les caméras quand un enfant voulant protéger ou imiter son père kamikaze attaque un robot… Omnicorp détient le juteux contrat de fourniture de ces drones, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la société sait soigner son image et sa communication. Voilà un point qui restera en filigrane tout au long du film avec le responsable marketing plutôt drôle, toujours à côté de la plaque, mais surtout toujours présent, il est même chargé de proposer des choix des candidats à placer dans la nouvelle armure d’acier. Le nouveau produit doit en effet plaire à la masse, on veut un truc jeune, frais, pour permettre l’ouverture du marché des drones sur le sol des États-Unis. Le nouveau Robocop en lui-même est un robot qui doit avoir l’air humain, mais surtout un produit jetable sans importance, c’est juste un coup de comm’ pour faire taire le bien établi Dreyfus qui a fait passé une loi très « NIMBY ». Les robots c’est bien joli ailleurs, mais on ne va pas accepter sur la terre nourricière de notre merveilleux pays ce que l’on fait subir à nos colonies.

    Le pur produit du marketing prend le visage d’Alex Murphy, mais contrairement au premier film qui voyait dans la matière organique le seul moyen de rendre les machines efficaces, là, c’est tout l’inverse.

    Les machines nous sont supérieures, stables, efficientes, sûres, et la matière organique n’est là que pour foutre la merde.

    spoiler: Le responsable technique du projet l’accepte avec bonhomie quand il essaye de rééduquer un patient guitariste bénéficiant de bras fraichement sorti de l’usine, tout se passe très bien, jusqu’au moment où les émotions entrent en jeu. La prothèse défaille. Le Monsieur a besoin de ses émotions pour jouer, c’est mal.

    L’inversion de la philosophie démontre parfaitement que pour le réalisateur ce n’est plus les machines qui doivent apprendre de l’homme et s’y adapter, c’est les machines qui dominent et c’est à l’homme de faire avec.

    Là où Verhoeven refusait la supériorité de la machine, José Padilha affirme que l’humanité se conforme à sa propre création. L’informatique, les médias, les nécessités de l’économie et de la science nous ont ôté notre libre arbitre. Nous sommes tous devenus des robots, ou sur le point de l’être, nous avons perdu la guerre.

    En quelque sorte, nous avons plus d’emprunts à Terminator qu’à Robocop.

    D’ailleurs, l’ultra violence de l’original a tout simplement disparu. C’est normal, les questions de société, les craintes et les attentes ne sont plus du tout les mêmes que dans les années 80.

    En quoi critiquer la violence du monde est-il contestataire en 2014 ? Détroit s’est bien effondrée comme prévu dans le film de Verhoeven, mais est-ce pour cela qu’une criminalité stupide et exacerbée domine là-bas ? Non, c’est loin d’être aussi caricatural.

    Et on parle d’un réalisateur qui est brésilien, qui connaît les favelas, qui a réalisé tropa de elite. La pseudo criminalité de Detroit à côté, c’est tellement rien !

    Et en 2014, un robot flic qui patrouille dans les rues, c’est moins de la science-fiction que dans les années 80. Il nous faut un peu plus de réalisme, de cohérence avec la réalité.

    Bref, le futur proche du premier film est vachement plus proche de nous aujourd’hui et il fallait en tenir compte.

    Sans compter que la violence gratuite on en a était abreuvé pendant des décennies, elle n’a plus guère d’impact.

    La violence montrée ici est d’une tout autre forme. Si le meurtre de Murphy est un moment de sadisme qui aura brillamment marqué les esprits à l’époque, le pendant dans ce reboot spoiler: est la vision de Murphy sans ses bouts de métal qui le maintiennent en un seul morceau. Cette scène est aussi malsaine et dérangeante que son modèle, et on sent vraiment cette claustrophobie de l’acteur qui souhaite qu’on lui enlève son corps de métal, pour finir par découvrir horrifié, qu’il ne reste quasiment plus rien de lui. (Le « on a pu sauver une main » du premier épisode nous revient comme une bonne claque). Il finit par se résigner, à condition que personne ne voie jamais ce qu’il est réellement, surtout pas sa famille.

    Le peu de chaire qui reste n’est que honte. La machine n’est pas un costume, c’est son nouveau corps. Je trouve que cette scène est plus évocatrice encore que le réveil de Robocop en vue subjective de chez Verhoeven.

    Là où l’original fait naître une machine, le remake fait mourir un homme.

    Murphy avait disparu aux yeux du monde au profit de Robocop, Robocop ne naît jamais aux yeux du monde et reste toujours Murphy.

    Mais une fois encore, tout n’est qu’apparence.

    Là où le robot laissait progressivement sa place à l’humain, l’humain laisse maintenant sa place à la machine, parfois insidieusement, sans le savoir quand spoiler: l’illusion du libre arbitre née chimiquement pendant que la machine contrôle tout
    (l’analogie est faite à plusieurs endroits face aux médias contrôlant l’opinion des foules), ou plus directement quand spoiler: on abaisse la dopamine pour ne laisser que le robot aux manettes au vu et au su de tout le monde. Un contrôle tellement absolu qu’au cas où le robot échappe au contrôle, un bouton et il s’arrête.
    C’est bien les machines, si facilement contrôlables, si sûres, si fiables, si... incorruptibles… contrairement à la police, aux hommes en général…

    Notons d’ailleurs que la transformation en machine débute avec un rêve de l’ancienne vie de Murphy, rêve qui s’achève par l’arrivée dans sa réalité de machine, alors que dans l’original, le rêve de son meurtre fait quitter à Robocop son statut de machine pour redevenir humain.

    Notons encore qu’on ne prive pas Murphy de son côté humain pour le plaisir, que c’est le médecin, personnage le plus humain et le plus empathique du film, qui met au point ce système, et que l’intérêt de tout ça, c’est le gain de performance et de productivité. Combien sommes-nous avoir abandonné une part d’humanité au profit du capital, de la productivité, et de la performance sans en avoir le choix, simplement pour ne pas nous faire bouffer par les autres ?

    Bref, des réflexions qui sans être révolutionnaires méritent tout de même qu’on s’y attarde, d’autant qu’il y a des scènes fortes, des scènes drôles, et de l’émotion (souvent en retrait, la femme de Murphy est notamment peu crédible).

    Alors, un grand film ?

    Hélas non. Si la première partie est enthousiasmante, la suite se veut nettement plus manichéenne, la fin est bâclée (on sent que le réalisateur a fini par abandonner son combat face aux producteurs alors qu’il avait le sujet, le talent et l’argent pour faire quelque chose de vraiment brillant, une lecture de ce combat perdu peut d’ailleurs être faites dans le film et on peut y voir de beaux pieds de nez), les choix musicaux sont audacieux, mais parfois trop kitsch.

    Les petites touches de fans services sont inégales (musique originale utilisée en jingle, je trouve ça bien pour renforcer le côté merchandising du nouveau produit ; le dollar qui tourne maladroitement dans la main du gamin, faudra qu’on m’explique la pertinence par contre…

    Samuel L. Jackson en fait trop à mon goût, alors que les passages télévisés dans le premier film étaient assez subtils, ici, c’est à la fois caricatural, même si, en même temps, tellement proche de ce que certains journalistes sont devenus… Cette façon de couper un invité alors qu’il est en train de parler et de potentiellement lâcher une bombe (désolé, mais plus le temps), de chauvinisme primaire (sûr que le réalisateur a dû regarder le 13h de TF1 au moins une fois), de certains médias acquis à la cause d’une société (doritosgate)… La critique est là, elle est pertinente, mais elle manque de subtilités à mon goût.

    Je ne ferai pas la liste des incohérences non plus, mais il y en a.

    Bref, plein de choses à dire sur ce film qui aurait pu être à la mesure de l’original, voire le dépasser.

    José Padilha a des choses à nous dire, ne manquez pas une occasion de l’écouter.

    Même quand son talent est gâché par des considérations absurdes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top