Derniers Avis : RoboCop - Page 9

Une adaptation de la célèbre série plutôt réussi. On aurait voulu voir un peu plus Robocop en action.

Dans les années '80 on réalisait des films sur la base du divertissement et s'était très bien ainsi pour les gens de l'époque. Aujourd'hui on réalise des films plus pour sensibilisé une population trop habitué à marcher dans les rangs. Ce Robotcop est basé sur cette nouvelle tendance. Il est très rare de voir un film à l'heure actuelle qui ne véhicule pas un message. J'ai aimé ce remake tout d'abord parce que ce Robotcop est plus humain dans la première partie du film, on devrait plutôt dire un Cyborgcop. Dans l'ancienne version s'était plus une machine (si je me souviens bien) qu'un homme. Mais débordé par ses émotions et son côté trop humain on décide de bloquer l'ensemble de ses sentiments afin de le rendre plus efficace, plus machine. En faîte quand la visière s'abaisse l'humain s'efface pour laisser place à la machine. Cela m'a fait assez pensé à l'individu de nos jours. Ne sommes nous pas prisonnier tous d'une armure de Robotcop qui nous oblige à faire des choix que nous ne voulons pas, car si on ne rentre pas dans le rang on est des sortes de parias. Cela fait longtemps que on nous à enlevé notre libre-arbitre, c'est cela le message général du film selon moi. Avec pour finalité que l'homme arrive à briser ses chaînes pour retrouver son libre-arbitre, après un dur combat contre le systè le reste du film j'ai trouvé que le réalisateur ne prenait pas assez de prise de risque. Le film fleurte trop avec l'ancien du début à la fin, comme si le réalisateur avait peur de décevoir. Un grand manque d’envergure et c'est bien dommage car le film est très divertissant dans l'ensemble.

+ Effets Spéciaux / Côté dramatique et humain de l'histoire / Costumes / / .
- Scénario pas mal mais un poil simpliste / Autres acteurs / Action.

Ce Robocop fait honneur voire un peu plus au Robocop de Verhoeven en prenant ses aises et ses libertés. Les armures, les gadgets et autres fantaisies robotiques sont au rendez-vous, imbriquées d'ailleurs dans une émouvante (mais pas oscarisable pour autant) histoire d'amour et d'humanité entre Murphy, sa femme et son fils, qui selon moi mérite un plus comparée à la même histoire du film de 1987. Hélas, les scènes d'actions (très bien réalisées ceci dit) manquent d'envergure et on regrettera un manque de développement du nettoyage de la ville par Robocop lors du milieu du film ; Padilha aurait dû s'y attarder un chouia davantage. La naissance du robot (scène dans l'usine au début) est impressionnante, bien foutue et très efficace (un réel point positif). Hélas, les acteurs autres que Keaton et Oldman tels que Kinnaman ou sa femme manquent cruellement de charisme et demeurent même, dans leur performance, très plats. Un bon film, mieux que sa version d'origine car actualisée, revisitée et évidemment plus spectaculaire grâce aux effets spéciaux actuels, mais qui ne se dresse pas pour autant au cran du très très bon film.

Une bonne nouvelle adaptation a la super héros américain. On aime toute cette modernité et Mickeal Keaton ne gâche rien c'est toujours un plaisir de le revoir.

Robocop : ce produit marketing de 1987, ayant tout de même eu le droit à sa trilogie aussi mythique que kitch, vient de faire son comeback en 2014 sur grand écran.

Dans le cadre de la licence, il est préférable de tout de suite l'annoncé, oubliez l'histoire d'origine sous peine d'une critique sévère. En effet celui-ci est effectivement un "Remake totalement libre" et nous introduit à un robocop bien plus mécanique qu'organique. Dans l'ensemble donc celui-ci tient plus du super-héros robotique que du "cyber-flic" des années 80.

Modernité oblige donc, cet opus est bien moins sombre que son père spirituel. L'univers est plus aseptisé, et on a rapidement l'impression de voir un énième film de super-héros quelconque. Dans l'ensemble pourtant quelques bonnes choses peuvent en sortir, pour peu que l'on le regarde avec un œil neuf, les scènes d'action sont bien réalisées, les effets spéciaux sont propres, et dans l'ensemble les parties enjeux politiques et financiers sont bien construites et atteignent rapidement leurs objectifs dénonciateurs.
Mais on est vite rattrapé par la pauvreté du scénario s'étirant sur les deux heures de ce "long" métrage. Certes l'original a bien tenu sa trilogie, mais comme on dit : à autre temps, autres mœurs... Et en 2014, un tel film va bien avoir du mal à se frayer une place au panthéon des oeuvres de l'année.

Au final donc, un bon film d'action pour une soirée télé, mais ne méritant malheureusement pas sa place de ciné. Les plus sceptiques et motivés pourront néanmoins s'y risquer, mais vous êtes prévenu.

José Padilha s'attaquait à un chef-d'oeuvre du cinéma de science-fiction en voulant faire un remake modernisé du film culte « Robocop » de Paul Verhoeven, et en grande partie grâce à l'utilisation de nombreux effets spéciaux (mention spéciale pour « l'assemblage » des quelques organes restants du héros), le résultat est plutôt correct. Néanmoins, en tant que remake, on est en droit de faire une comparaison et il faut reconnaître que la copie est un ton nettement en-dessous de l'original. On ne retrouve pas l'ironie et le second degré qui faisaient le charme du premier film, en particulier dans la critique de la puissance des médias dans la manipulation de l'opinion publique et la nuisance des lobbies industriels dans les choix politiques, au détriment de l'intérêt général. Gary Oldman représente quant à lui la compromission de la science face aux exigences des puissances financières qui orientent leurs recherches. Ceci dit, Padilha a eu le mérite de placer cette fois-ci la famille du héros au premier plan, même si elle est sous-utilisée, et il se rattrape dans sa façon magistrale de filmer les scènes d'action finales, qui se font attendre. En outre, il rappelle les dangers de la numérisation à outrance. On a au final un bon film d'action futuriste, légèrement décevant, mais les remakes ont de toute façon beaucoup de mal à se démarquer de façon novatrice.

Rare sont les remakes qui arrive à offrir quelque chose de bon.Un remake qui se differencie tres bien de l'original en apportant de nouvelle chose dans le scenario de ce nouveau robocop. José padilha s'en sort a merveille mais n arrive pas a donné cet aspect urbain et violent que nous offrait le film original de 1987.

Je connaissais le titre de nom seulement. Je ne connais pas du tout les différentes versions de RoboCop; juste de très loin. Donc, c'est avec un œil neuf que je vous soumet mon ressentis personnel sur cette production. J'ai trouvé ce scénario extrêmement troublant. Certaine scènes semblent représenter une forme de réalité, où peut être que chez certaines personnes, elles se confrontent à elles-mêmes. Ressentant de manière manquante, un vide très marqué. Seulement s'il y a identification. Mais vue l'ampleur de certaine scènes assez désarmante et surement déstabilisante, j'en conviens. Une blessure profonde est rattacher à ces fameuses scènes. Celles-ci, que beaucoup peuvent juger comme inutile, ou à côté de la plaque, via différentes raisons, est légitime. Cependant, je trouve ça bien pensé, audacieux même. Cela met en avant le fondamentale du sens même de sa propre existence. Et pour quelle raison sommes-nous en vie? Pourquoi vivre, pourquoi mourir? Une beauté au sens large des émotions personnel de chaque individu. Sans parler des magouilles que l'œuvre cherche aussi à montrer pour savoir ce que l'on est, un objet ou un être vivant qui se lie à la vie pour les bonnes raisons, celle qui font que l'être humain peu donner du sens à sa vie, telle une mission. Où cela va au delà des disputes et des désaccords. Une profondeur de taille pour notre héros et son courage lié à nul autre qu'un simple et véritable battement cœur. Ici, les images se complètement, au sens propres comme au sens figuré. Le lien entre ce qui est caché sous l'armure et l'accident, causant la cause de cette armure. Si le spectateur prend suffisamment son temps, il s'apercevra que les notions de vides et de manques sont des interprétations psychologique avant toute choses. Pas juste ce qui est tout nu (qui en est d'ailleurs la parfaite illustration!). C'est avec l'outillage (au sens large) révéler, que l'on est véritablement ce que nous sommes. Avec trois sous en poches ou trois organes sous le maillot... Certaines notions sont abordé, tel que l'âme via de ce fait, le sens de la richesse et de pauvreté, soit du cœur au sens d'être, soit au sens matériel physique dans l'avoir, l'attribution et la possession. Une inexplicable connexion entre le robot aux commandes jusqu'à ce que l'humain reprenne enfin son énergie et ressente vraiment ce dont il a besoin, dépassant un simple formatage électronique... Les informations ou la pulsion véritable de découvrir la vérité pour se libérer..?.. Dans la profondeur, ce scénario est magique et me rappel la symbolique de l'EROS. Dommage par contre sur ce qui est de tous ces derniers films de sauveur à la "Hollywood". Sur le plan spectaculaire, j'ai l'impression de revoir quelques scènes du film Iron Man. Les coups d'Etats, les magouille politique, tel encore q'Hunger Games ou même Time Out. Ces films restent dans une même forme de registre au point commun du grand justicier, du Robin des Bois des temps moderne. Qui laisse le spectateur sur sa fin, toujours révolté sans rien pouvoir y faire, aux travers des mêmes notions le poussant à tenter de trouver ce à quoi il s'identifie lui-même au travers de l'œuvre en question. Autrement, sur un autre registre, celui du persona, de la représentation alchimique de l'Homme entre ses émotions, sa psychologie et l'univers technologique via la prostitution intellectuel, ce film est porteur de multiples messages symboliques subtil et nécessaire pour ceux et celles qui aiment évoluer vers un nouveau degré d'implication à sa mission envers eux-mêmes dans leur quotidien avec des valeurs et principes spirituels. Car l'Amour, est ici, plus fort que tout, même d'une réalité déstabilisante... Merci (^_-) & Bon film si vous décidez de le regarder! Océ@

Dans un futur proche ou une société privée américaine assure la "paix" (et officieusement l’ordre et le pouvoir) dans plusieurs parties du Monde grâce aux robots militaires qu’elle fabrique, et qui ont permis l’éradication d’une grande part de la menace terroriste, les Etats-Unis s’opposent à l’implantation sur leur propre territoire de ces machines impartiales dépourvus de jugement.
Implanter un humain au cœur de la machine s’impose alors comme la solution pour conquérir ce marché, et aider les forces de polices américaines.

José Padilha, réalisateurs des très expéditifs Tropa De Elite nous apporte une vision modernisée du kitchissime mi-homme mi- robot de la fin des années 80, regroupant satire politique et film d’action musclée teintée d’un brin d’humanité.

Après une Intro/reportage mettant en place le contexte "géopolitique" (en très vite fait) de ce futur proche nous assistons parallèlement à l’enquête d’Alex Murphy, flic américain traquant des trafiquants d’armes et aux déconvenues légales de la société de Robotique qui finira par mettre au monde RoboCop suite à l’accident d’Alex Murphy.

Le jeu de Joël Kinnaman en ex-comateux subissant les choix de médecine que l’on a fait pour lui est plutôt "profond" pour un film d’action n’en demandant pas tant, et Gary Oldman lui aussi impose par sa présence, et la douceur émanant de son personnage. Le duo apporte au film un aspect éthique que je ne m’attendais pas à trouver ici. Michael Keaton reste tout en mesure lui aussi au travers de son personnage de patron cherchant à satisfaire l’opinion publique tout en imposant son produit sur le marché.
Dommage que Samuel L. Jackson hérite d’un rôle volontairement trop caricatural pour bien s’intégrer à l’ensemble.

Le tout est rehaussé d’une bonne maîtrise de la caméra dans les scènes d’actions, nous épargnant les plans/montages épileptiques de certaines superproductions.

Seule la fin du film, déçoit quelque peu, bien qu’elle semble évidente depuis le début.

Ainsi si vous êtes à la recherche d’un film d’action moins bête et méchant qu’il n’y parait afin d’occuper une de vos soirées, RoboCop pourrait bien être le film qu’il vous faut en ce moment au cinéma!

Étant un grand fan du premier, je m'attendais forcément a une daube. Mais en fait pas tant que ça... De vrais sujets de société et "philosophiques" sont abordés. Ça change de la première version, c'est plus moderne... La deuxième partie du film est plus faible mais bon, je n'ai pas passé le mauvais moment auquel je m'attendais.

Un film qui se laisse regarder avec de l'action mais je n'y retournerai pas deux fois.
cependant , les effets spéciaux sont vraiment bien fait. point positif du film.

Malgré une critique peu élogieuse de ce film, on l'a globalement apprécié, voire même été agréablement surpris.

Il est vrai que le scénario nous est apparu un peu bancal spoiler: et l'apparition crue des restes de l'agent Murphy (futur RoboCop) peut choquer certaines âmes sensibles.


A part cela, nous retiendrons une réalisation rythmée et efficace, alliant habilement action et psychologie de personnages tourmentés. Nous soulignerons les bonnes performances de Gary Oldman et Michael Keaton assez justes dans leurs personnages respectifs de médecin avec une éthique et de capitaliste déshumanisé.

Ce film est plutôt un bon divertissement.

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C‘est une petite chose ridicule par rapport au Robocop de 1987, mais comme c’est assumé et que le chemin pris n’est pas le même, on peut estimer que tout est à sa place. En effet, les auteurs revendiquent un film autonome qui cherche la déférence à l’original en visant la qualité technique au sens large. Par conséquent, les deux films ont peu à voir, celui-ci est un reboot, en rien un remake. Faire écho au Robocop de Verhoeven consiste pour les auteurs à concéder quelques clins-d’œil aux fans et actualiser l’habillage.

Mission accomplie, car les aventures du brave Alex Murphy muté en Robocop donnent lieu à de belles parades numériques agrémentées de quelques promesses pour l’esprit, tenues d’ailleurs, mais c’est bien vers la performance pure que le film s’oriente. Et il en résulte un excellent divertissement, du cinéma pop-corn équilibré et intelligent. On pense un peu au travail de Neil Blomkamp, où une virtuosité pure et lisse gommerait sa candeur enflammée. S’y ajoute une dimension satirique amusante portée par Samuel Lee Jackson, mais elle est un fébrile reflet à la farce façon Verhoeven et ses intentions sont au mieux peu profondes, au pire complètement embrouillées. Le dénouement renchéri sur cette indécision bizarre côté socio-politique.

Pour superviser ce projet, les studios ont mandaté Padilha. Connu pour ses deux Tropa de Elite à la violence réaliste et sans pudeur, le cinéaste brésilien est un gage en matière d’efficacité. Toutefois son emprunte est ici mineure et il est au maximum le gestionnaire de ce produit rutilant, dont il n’a pas signé le scénario et qu’il n’a eu qu’à coordonner. Naturellement ce label est trompeur car Robocop 2014 n’est pas un film politique. Ses auteurs ont donc raison de le vendre comme un produit lâchement affilié à son modèle officiel et surtout très musclé. C’est ce qu’il est et ça lui va bien. Robocop 2014 est raffiné dans son registre, sans être du tout visionnaire.

On y croit, le scénario et les costumes sont crédibles. Ça se voit quand même qu'une fois, le film ne présente l'intérêt que de se changer les idées.

Même s'il ne peut égaler le chef d'oeuvre qu'est le premier opus original, cette version 2013 (qui n'est pas un remake !) ne manque pas d'actualiser la critique de la société américaine. Parfois en filigrane, assez subtile, sans être le brulot que m'on aurait put attendre, il est assez intéressant de ce sire qu'un film a si gros budget n'a pas été lissé par ses producteurs. Toutefois, il reste trop timide (pas assez violent ?) et les acteurs ont des performances bien inégales.