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No Quarter
4 abonnés
425 critiques
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3,0
Publiée le 25 septembre 2024
Un film sur la fin du monde et les réactions de chacun face à une mort annoncée. Les angoisses des uns et la folie des autres. Il manque de la cohérence ou des explications pour apprécier toutes les scènes d'anticipation (pourquoi certains meurent et pas les autres?). Mathieu Amalric apporte sa touche d'observateur qui garde le contrôle sur la situation sauf en ce qui concerne son obsession amoureuse. L'actrice Omahyra Mota apparaît un peu déjantée. Étrange. Mais un film qui se laisse voir. Sa durée participe également de son intérêt.
Le casting est talentueux mais classique pour une fiction française. Le film, lui en revanche, est plus que singulier comme on pouvait si attendre de la part des frères Larrieu. Plus qu’un film, on a l’impression de naviguer entre rêve et cauchemar. Malgré sa fluidité, certains diront qu’il n’a ni queue ni tête. Mais finalement, plutôt logique pour un rêve non ? Bref ce road movie apocalyptique jouissif réussit totalement à remuer les esprits et est à classer dans les films à voir absolument.
Les frères Larrieu ont le goût des histoires étranges, voire loufoques (ainsi le détonnant "Voyage aux Pyrénées"). Dans "Les derniers jours du monde", les réalisateurs installent avec habileté et un minimum d'effets une singulière atmosphère de chaos à venir et d'apocalypse plus ou moins déterminée: pollution, guerre, virus destructeur. De biarritz à Toulouse, en passant par l'Espagne, l'écrivain Robinson (Mathieu Amalric) se décide à partir, à fuir, mais pour quelle destination? Au coeur de l'exode, au milieu des mouvements de foule et parfois de corps gisants, l'errance et et les rencontres fortuites de Robinson prennent cependant l'apect et l'esprit d'une tragi-comédie. Dans les souvenirs de sa passion adultère de l'été précédent (en autant de flashback) avec une belle androgyne, Robinson fait un voyage sans but où le macabre côtoie le cocasse. Quel dessein poursuivent quant à eux les réalisateurs Arnaud et Jean-Marie Larrieu? Peut-être celui d'affirmer ques les dernièrs plaisirs à s'offrir sont ceux de la chair. Car, si l'activité de Robinson n'est pas précisément de se perdre dans la fornication,spoiler: toutefois la plupart de ses rencontres, éphémères, aboutissent à quelques étreintes tout aussi fugitives. Quoiqu'il en soit, c'est moins le propos inattendu et incongru des auteurs qui importe que leur faculté à suggérer le tumulte et le vagabondage de leur héros ordinaire.
Un film qu'on adore ou qu'on déteste... C'est un road movie, dont la fin est connue dès le départ, car on sait que l'épidémie qui touche l'humanité va tuer tout le monde. Les frères Larrieu essayent de montrer ce à quoi peut ressembler un monde sur le point de finir, entre ceux qui continuent comme avant jusqu'au bout, et ceux qui basculent dans la folie sachant qu'il n'y a plus ni police ni justice. Il en résulte une série de scènes absurdes et déjantées, où les auteurs touchent du doigt le désespoir qui anime les derniers hommes. Un grand film.
Rarement la fin de l'humanité aura été aussi mal mise en scène. On ne la sent pas le moins du monde la fin... du monde justement. On ne sait même si elle est naturelle ou provoquée par l'humanité. Ca parle de bombes à un moment, on mentionne même le fait qu'elles puissent être russes, voilà pour la position géopolitique, mais cela ne gêne en rien le déroulement d'une fête ridicule en Espagne. Le début du film fait d'ailleurs très visite touristique, entre Espagne, Canada, Taiwan et Pays Basque. De plus ces gens ne font que parler de Paris alors que la capitale de la France est devenue Toulouse. Les réfugiés dans le bunker font penser aux invités d'une réception mondaine. Une mise en scène un peu grotesque de l'hypocrisie dirais-je, qui fait que plus de monde est accepté que n'en pouvait contenir l'abri. Donc on empoisonne tout ce monde indésirable par essence qui pour mourir à l'aise mais sans savoir qu'il va mourir, pense à se mettre nu. On remarquera que comme dans tout film catastrophe pensé avec les pieds, tous les services sont fonctionnels (eau, électricité, internet...) A un moment l'eau coule jaune du robinet du héros, juste pour dire qu'un truc n'est pas clair, mais cela ne gêne en rien la vie de tous les jours car ne sera absolument pas évoqué du reste du film. Même le ravitaillement en carburant n'est pas un problème car si notre valeureux héros tombe en panne de gazole c'est juste en ayant Paris dans la ligne d'horizon. Que va-t'il encore faire à Paris d'ailleurs? Il pense y retrouver sa copine probablement. Alors il s'étonne qu'il devrait faire jour mais a oublié de réfléchir que la nuit a du tomber s'il a fait tout le reste de la distance à pieds. A Paris il n'y a plus de lumière, plus d'habitant non plus dirait-on, mais rien n'est dévasté. Il retrouve sa copine, quelques mamours et boom! Grande lumière blanche! Première mort, rideau. Rappel! Paris de jour, les fourgonnettes d'artisans longent les rues, Youpi! on va courir tout nu. un bisou sous un porche et boom! Grande lumière blanche! Deuxième mort. Pas la peine d'en remettre une couche. les films d'anticipation à la française, sont une catastrophe, ou le relationnel se résume entre de sempiternelles séparations et réconciliations de couples. Incapables de mettre en scène ce genre de choses. Et au final on ne sait pas du tout quelle est cette fin annoncée, à priori une cause humaine. Encore un film catastroph(iqu)e dont on aimerait que ce soit le dernier. Mais en ce domaine la fin du monde n'est pas près d'arriver.
Mais que c'est mauvais...Et dire que nos impôts servent à financer ce genre de nanard tellement représentatif de ce qu'est devenu le cinéma français depuis longtemps désormais, de la m..... en barre. Un scénario qui traité par les bons réalisateurs aurait pu donné un grand film, s'il avait été pris au sérieux, ici la fin du monde, n'est qu'un prétexte pour mettre le casting à poil, déverser cliché sur cliché et des dialogues "rive gauche". La Réalisation est lamentable, pour le montage c'est juste lunaire, à croire que cela a été fait à la va-vite la veille de la sortie en salle, la direction d'acteurs est du même acabit, etc, etc...et en plus ça dure plus de 2 heures ! Mais quelle souffrance, j'en espérer presque que la vraie fin du monde arrive au bout d'une heure de visionnage pour m'épargner ce supplice !
Film atypique avec un scénario assez tordu. Personnellement, je n'ai pas aimé car on se demande s'il y a vraiment une histoire et une intrigue. Beaucoup de nudité gratuite pour qui pourquoi?
Alors, en gros, c'est la fin du monde, on sue à grosse goutte et c'est la grosse partouze, hein ? Ce film des frères Larrieu ne raconte pas grand chose d'autre mais il lui faut plus de deux heures quand même pour le faire. Quant à Amalric, il a beau faire, il est assez insignifiant comme le reste du casting. Encore un film creux qui se complait sous la bannière "auteur". Un gros bof oui.
Ok il faut adhérer ou pas. C'est le résumé qu'on peut lire sur toutes les critiques. Il me semble que j'avais assez aimé peindre en 2005. Peut-être grâce aux acteurs. Je vérifierai. Mais ici c'est complètement insupportable dans le style. MA n'est pas un mauvais acteur mais il aime choisir des films vraiment trop bizarres. La femme qui disparaît n'est vraiment pas terrible. On aurait préféré voir CF davantage. Son rôle n'était peut-être pas à la hauteur de l'étrangeté pénible. A fuir.
Le genre du film où je n’ai pas grand chose à critiquer mais juste à dire que je me suis ennuyé comme un libertin à une soirée mormone. Je suis passé complètement à côté et l’histoire ne m’a jamais intéressé. Le côté décalé était trop sage à mon goût, même son aspect libertaire et épicurien m’a laissé froid alors que je suis plutôt client à ce genre de discours. Bref je n’en retiendrais rien.
De Jean-Marie et Arnaud Larrieu (2009). Un mix de fantastique au second degré où tout est plus suggéré que montré et d'un érotisme léger qui parcoure tout le film. Des dialogues inconsistants qui donnent vraiment l'impression que comme le spectateur , personne ne semble croire en la situation. L'originalité de dépeindre la fin du monde sans effets spéciaux mais plus dans les non-dit et la suggestion aurait été formidable si elle avait été fouillée. Au lieu de cela , c'est plus la confusion qui l'emporte notamment due au fait que cette fin du monde a visiblement de multiples causes. Sans autre aucune explication. Le scénario est confus avec de nombreuses scènes totalement incohérentes. on a du mal à cerner un quelconque message (d'ailleurs en a t'il un ?) Décevant tant on s'y perd ! Avec Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard et Sergi Lopez, visiblement bien outillé.
Un film qui part dans tous les sens et qui, finalement, ne dit rien sur rien. Le sujet initial est traité par dessus la jambe. Il y avait un pitch intéressant et c'est un gâchis innommable. Mon regret est de voir Karine Viard jouer ce jeu. Moins Mathieu Amalric qui est coutumier des rôles d'éberlués perpétuels et des films paumés. Je sais que je ne lirais pas le roman éponyme ni aucun livre de son auteur.
La fin du monde et tout le monde baise ,affligeant toute ces scènes de cul . C'est vide ,l'histoire on comprend pas qui attaquent ni pourquoi ,fallait pas faire un film de science-fiction mais un porno.
Incroyable film à revoir à la lumière de la crise sanitaire actuelle. Les actrices et acteurs sont épatant.es. J'ai beaucoup aimé. Un mélange d'amour, de sexe, de désespoir et de poésie, une quête à rebrousse-poil sur fond de chaos d'un monde qui part en sucette.
Le seconde visite de ce film tournera en sa faveur sauf sur cette fin d'une nullité rocambolesque qui semble avoir été improvisée faute de budget. L’apocalypse version film français donc avec peu de moyen ne sera pas ici le principal sujet, il aurait fallu pour ça plus dizaines de millions supplémentaires. Nous sommes plus dans une perte de l'humanité vu par un voyage plus intimiste. Donc toute personne qui souhaiterait y respirer les angoisses d'un film de ce genre risque d'être déçu. Les acteurs sauvent le films puisque les moyens (pour évoquer la fin du monde) sont minimalistes. Lors de la seconde projection et quelques années plus tard, le film gagne en poésie. La sobriété comme colonne vertébrale fonctionne pas trop mal. Ce qui l'handicape énormément sera cette histoire ridicule avec cette femme aimée, et un final d'une médiocrité absolue, même si la musique de fin est resplendissante de tristesse et de désespoir (Merci Leo ferre). Dommage car les acteurs sont tous justes.