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Sanoka
14 abonnés
34 critiques
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3,0
Publiée le 25 août 2023
De bons moments portés par les acteurs, la musique, les costumes, les décors. Comme si le film voulait parler la plupart du temps au travers des émotions procurées par la création...
Une réalisation fade et sans profondeur, à l'opposé des effluves de Chanel n°5. La faute à la direction d'acteurs ainsi qu'une réalisation très académique. Pourtant tous les éléments semblaient réunis, la charismatique Anna Mouglalis, le séduisant Mads Mikkelsen ainsi que des décors et costumes magnifiques sans oublier une excellente BOF. Quel beau gâchis.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 octobre 2020
Ayant vu des documentaires et lu des livres sur Stravinsky. Les personnes de la vie réelle n'ont rien de commun avec les personnages du film par leur personnalité ou leur apparence. Diaghilev est réduit à un homme idiot, Nijinsky est risible même les regards sont totalement différents de ceux des personnes réelles. Eh bien ils ne pouvaient tout simplement pas vendre un film ayant Stravinsky et Chanel qui n'est malheureusement pas Audrey Tautou a qui ils auraient du faire jouer le rôle d'Anna Mouglalis qui n'a pas de ressemblance avec Chanel. Le jeux d'acteurs est très mauvais dans ce film et tout le monde est si prétentieux. Surtout Mouglalis a désespérément besoin de paraître comme une femme fatale. C'est un film sur une période de la vie du génie Igor Stravinsky et tout ce que nous pouvons écouter ce sont des variations du Rite du printemps. Apparemment le réalisateur est plus fasciné par le scandale que par la belle musique de cet homme. Le film est une mauvaise adaptation d'un mauvais livre donc même l'intrigue n'est pas serrée. C'est une honte pour un génie musical comme Igor Stravinsky...
Un biopic centré sur une passion mêlée de rivalité entre deux artistes formidables à l'ego surdimensionné. Pour les acteurs, magnétiques. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Jan Kounen n'est pas réputé pour faire dans la subtilité, encore moins dans la finesse ... Ce film ne déroge donc pas de ses habitudes, tout ici est brutal, conflictuelle et regorge de séquences emplit de rapports de forces. Le seul sujet emprunté par son réalisateur étant l'opposition, il lui fallait donc y mettre le paquet et à se jeu l'audace et la virtuosité lui ont manqué ! 99 F précédent film de ce même cinéaste était tantôt borderline et souvent grotesque mais son manque d'académisme était toutefois très " louable " ... Ce même Coco Chanel & Igor Stravinsky est quand à lui très conforme aux normes, pourtant ce biopic cherche à s'acquitter de son genre, y réussit avec parcimonie et sombre dans une mouvance qui oscille entre le drame et le thriller psychologique mais ne convainc jamais totalement. Ces interprètes notamment ne pèsent pas assez, en premier lieu Mads Mikkelesen enfermé dans un rôle d’obstiné, bourru et frustré trop accentué et perd donc en consistance et se vautre totalement. Pourtant cet acteur est grand, plus d'une fois il m'a ébloui que se soit chez Nicolas Winding Refn ou alors chez son autre compatriote Thomas Vinterberg. Anna Mouglalis s'en tire un peu mieux, son assurance est désarmante mais elle aussi s'égare dans son personnage et son jeu finit par en pâtir. Les autres sont quand à eux transparent et ne sont que des faire-valoir ... Les ajouts de musiques intempestif sont également trop usant et employé à tort selon moi. Trop de surenchère dans sa globalité. Ce film, aussi bancal soit-il, possède dans sa besace quelques réussites notamment son partit prit sur la vision terne et désabusé pour ne pas dire pessimiste en matière d’exégèse emprunté par ce même Jan Kounen. Son élan destructeur et pervers dans le rapport qui opposent chaque protagonistes est déstabilisant et compense en partit les carences évidentes de ce long métrage. Pour conclure, cette création un brin étrange peu séduire comme rebuté, pour ma part je suis mitigé ...
Ce film respire l'ennui du début à la fin. Je n'ai pas apprécié le jeu d'Anna Mouglalis, qui aboie plus qu'elle ne parle. Le seul point positif, la reconstitution au niveau des costumes et des voitures magnifiques; quant à la musique de Stravinski a sûrement réjoui les amateurs.
Le sujet en lui-même a déjà peu d'intérêt et si la réalisation se veut élégante et fluide, elle s'avère rapidement compassée et désuète pour ne pas dire pompeuse.
En effet, la Coco est une bourgeoise insupportable qui s'habille comme un sac et qui trimbale ses colliers et ses breloques comme un revendeur de camelote qui brille sur une plage à touristes. Elle incarne la prétention et le superficiel dans toute son horreur.
Stravinsky, lui, est un abruti qui n'a jamais pondu qu'une cacophonie abjecte, et à cet égard, le seul moment un tant soit peu intéressant du film se déroule lors de la représentation de son Sacre du printemps : le public choqué et vociférant quitte la salle à grand bruit et à raison, scandalisés par une telle ineptie sonore.
Ces deux-là font quasiment ménage commun, prouvant par là-même que les contraires ne s'attirent pas : le mauvais goût, si.
Jan Kounen, décidément très éclectique, délivre -peut-être à son insu- un film à l'image de ces deux guignols dont les comédiens ont du mal à se dépêtrer : Mads Mikkelsen y est très constipé et Anna Mouglalis aussi glamour qu'une vieille porte de prison rouillée.
Enfin, et comme si cela ne suffisait pas, le caractère lancinant permanent dont est victime le film le rend particulièrement pénible à regarder, aussi pénible que le fond sonore de Stravinsky : on ferme donc les yeux et on se bouche les oreilles, catastrophés devant une telle calamité audio-visuelle.
Ennuyeux ! Grosse déception, je m'attendais à un film plus captivant et surtout plus accessible parce qu'il n'est vraiment pas évident de capter où veut nous amener Jan Kounen ...je me souviens avoir ressenti presque la même chose avec "BluBerry" même si les deux n'ont rien en commun, il dégage tous les deux cette même ambiance triste, sans beaucoup de paroles .... Ici c'est surtout le personnage de Coco Chanel qui m'a posé problème: Froide, fière, une vraie bourgeoise bien détestable qui a oublié d'où elle venait ! Alors quand on le personnage principal dans le pif, difficile d 'accrocher au film d'autant plus que la mise en scène de Kounen est assez spéciale , on accroche ou pas. Sur ce coup là, je n'ai justement et tout simplement pas accroché...
J'ai bien aimé l'interpretation d'Anna Monglalis, un peu figée mais envoûtante. Sinon le film est plutôt intéressant, même si peut être mal cadré ou à l'histoire trop restreinte...un reproche que je fais parfois à des films dont le scénario ne tient que sur un paragraphe...
Une mise en scène épurée; un duo d'acteurs remarquable. Parfois lent mais d'une lenteur calculée, au rythme d'une partition jouée de manière symbiotique avec les mouvements de caméra pour une image qui confère au minimalisme esthète, à l'instar de la réalisation pré- citée.
Fan de Mads Mikkelsen, j'ai vu ce film hier. Belle découverte avec un couple qui joue à la perfection. La passion y est vraiment représenté, avec le malaise de la femme mariée en arrière plan... Belle romance, et visuels fantastiques surtout !!! Des scènes avec une grande esthétique !
Atmosphère pesante et quasi suffocante que je n’ai pas du tout appréciée. Anna Mouglalis est totalement hors sujet dans ce rôle auquel elle ne croit pas plus que nous. Faire jouer De Gaulle à Michel Blanc aurait été tout aussi convainquant !! Tout sonne faux et je me suis vraiment ennuyée. Les décors et les costumes sont soignés et c’est bien la seule chose que je retiendrai de ces 120 minutes inter(minables). Une bonne nouvelle pour les insomniaques qui trouveront là une excellente thérapie. :(
Si le procès de Jan Kounen semblait être écrit d'avance chez certains en le voyant s'attaquer à un biopic en bonne et due forme, cela est en définitive très injuste. Celui-ci parvient à trouver d'emblée une élégance plastique et une puissance de ton auxquelles nous sommes immédiatement sensibles, les effets restant pour une fois très maîtrisés et globalement sobres. On ressent bien à la fois la beauté et la complexité de cette relation aux allures discrètes cachant en réalité une passion dévorante, bien qu'elle n'ait aucune chance d'aboutir. On a même droit à quelques moments assez dantesques, à l'image de cette première représentation du « Sacre du printemps », filmée avec une maestria assez dingue par un réalisateur inspiré comme jamais pour l'occasion. Mais alors pourquoi seulement trois étoiles ? Et bien parce que malgré tout, peut-être du fait que cette histoire ne m'intéresse pas plus que cela, qu'Anna Mouglalis et Mads Mikkelsen sont bons sans être bouleversants, qu'hormis quelques scènes donc, le film ne laisse pas un souvenir aussi grand que prévu et que l'émotion a du mal à nous gagner du début à la fin... Pour autant, les expériences visuelles séduisantes ne sont plus si courantes pour que l'on fasse la fine bouche, c'est donc sans grandes réserves que je vous conseille « Coco Chanel & Igor Stravinsky », le positif l'emportant assez facilement sur le moins convaincant. Très honorable.
LE BON NUMERO. Kounen change d'odeur et donne priorité aux costumes, aux décors, à la lumière et la mise en scène. Du nez pour son choix de casting avec la troublante Anna Mouglalis et sa voix sensuelle. Une source d'inspiration et d'élégance.