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framboise32
149 abonnés
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1,0
Publiée le 10 janvier 2010
quel désastre ce film ! seule la musique m'a fait restée dans la salle ... pour le reste, J'ai été décue par l'interprétation, la réalisation. On est sensée voir une passion et là rien ...
Platissime ! Ce film est d'un ennui ! Peut être était-ce la volonté du metteur en scène, mais malgré sa silhouette gracieuse et sa voix chaude, le jeu d'Anna Mouglalis est absolument plat, froid, elle ne nous touche pas. Et quel gâchis d'avoir embarquer là-dedans le grand Mads Mikkelsen. On ne croit pas une seconde à leur histoire d'amour, elle est vide d'émotion. Les heures défilent et on espère que quelque chose se passe, que le film décolle un peu.. On en ressort exaspéré et totallement saturé ! La seule chose valant le coup, puisqu'il a bien fallu chercher ailleurs la distraction, était peut-être la musique de Stravinsky, pour sa valeur historique, la première du Sacre de Printemps.
Un vrai film de réalisateur, dont l'atout principal réside essentiellement sur l'écriture scénaristique et la construction du film (réalisation, construction des séquences, montage). Pour évacuer le point faible du film : on ne ressent pas la passion qui s'empare des personnages de Chanel et Stravinsky, et pourtant on ne peut pas dire que les deux acteurs principaux jouent mal. Ils sont justes et tiennent leur personnage sur la longueur, mais bizarrement les regards manquent d'intensité, et la consistance de cette passion nous reste hermétique. En fait, les moments d'émotion nous parviennent soit grâce à la construction de séquences (celle qui amène la première scène de sexe entre les personnages avec Chanel face au portrait de son ex défunt, celle aussi qui clot le film), soit grâce au jeu de l'actrice qui joue le personnage de Katia, et qui est d'une vraie justesse émotionnelle. Un autre point fort du film : le champ sonore exploité judicieusement: que se soit la musique, les silences ou la concision des dialogues, tout contribue à créer une atmosphère qui donne son rythme au film, rythme non trépidant, et pour autant pas ennuyeux. On sent que le réalisateur a fait de vrais choix artistiques ; les choix esthétiques ont aussi leur consistance. Le film s'ouvre sur la représentation du "sacre du Printemps" et il se clôt sur la préparation d'une nouvelle représentation. "La ganse est bouclée", a-t-on envie de dire ! Cette séquence finale est particulièrement émouvante. Elle entremèle avec virtuosité la fin de vie des personnages chacun de leur côté, dans leur solitude, mais réunis par le souvenir commun de cette dernière représentation musicale où on va les laisser. Loin d'être grotesque, c'est une belle séquence d'émotion pour clôturer un film bien construit, correctement joué, mais où la dimension passionnelle qui unit les deux personnages principaux manque de corps. Après il y aurait certainement encore beaucoup à dire, mais autant aller le voir !
Film moyen, très lent dans son déroulement, au point d' être parfois ennuyeux, avec des scènes décousues et inutiles ( les deux acteurs principaux pendant leur vieillesse, cinquante ans après leurs amours, ou les scènes des rapports sociaux de Coco Chanel avec ses employées " petites mains " ) . Cependant, il faut reconnaître à Kounen un sens profond de l' esthétisme, avec des costumes et des décors magnifiquement choisis . L' atmosphère glacée de ce film, renforcée par un jeu très froid d' Anna Mouglalis, l' emporte tellement sur la passion brulante éprouvée par les deux amants, qu' on se demande si elle a vraiment existé ! les scènes d' amour et de désir ne sont pas convaincantes, mais cela reste quand même un beau film, plus à cause de sa forme que de son fond .
Très beau film, malgré une certaine lenteur et un scénario franchement léger, mais A.Mouglialis est absolument sublime d'intérioritée et de beautée ce qui peut faire passer certaines longueurs.
Une bonne note pour avoir concocter l'anti-téléfilm par excellence. Une mise-en-scène soignée, des personnages marqués et peu diserts, une intrigue ramassée, des dialogues économes. Une rencontre d' "Egos" que rien, même leur amour réciproque, ne détournera de leur destin artistique et commercial. La scène d'entrée avec la préparation et le concert du "sacre du printemps" aux Champs Élysées en 1913 est un régal. A voir, afin de comparer avec le style convenu d' Anne Fontaine et d'Audrey Tatou.
Coco Chanel est un film lent, long et ennuyeux. L'histoire est assez banale, c'est l'histoire de deux amants et donc naturellement tout le monde sait à l'avance ce qu'il va se passer. On espère donc un scénario à défaut d'être original, au moins beau ou rythmé. Eh bien on a aucun des deux. On arrive même à s'ennuyer pendant les scènes d'amour! La musique que je trouvais jolie dans la bande annonce est finalement assez peu présente, sauf dans la scène du début, qui est beaucoup trop longue (j'ai hésité à partir) et à la fin pour le générique. Je conseille ce film aux insomniaques, je pense qu'ils trouveront là une vraie thérapie.
Anna Mouglalis campe une Coco Chanel bien différente que Audrey Tautou, plus femme, plus vénéneuse aussi... Mads Mikkelsen est lui un Stravinsky plus que crédible. Le scénario est trop découpé avec une dispersion de scénes de travail où Coco tance ses employées, scènes inutiles car si peu nombreuses. Le vrai problème de ce film c'est la manque de passion, pourtant la base du film ! Jamais Jan Kounen ne sait insufflé la passion amoureuse entre Coco et Igor ni dans l'ambiance générale du film. La seule émotion palpable du film teint dans le regard de Mme Stravinsky (magnifique Elena Morozova) femme bafouée et digne. Plus de souffle dramaturgique et passionnelle aurait donné un film plus humain et à la fois un amour en ébulition plus intéressant.
Le début est excellent autant que la f fin est ratée. La représentation du "Sacre du Printemps" est un beau morceau de bravoure. Egalement fameuse, la scène où Coco, pleine de morgue, éconduiit ses employées qui demandent humblement une augmentation de salaire. Masi le reste est un téléfilm de luxe, parfois un peu ennuyeux. Quelques scènes érotiques semblent destinées à retenir sur leur fauteuil les spectateurs somnolents. Interprétation assez
On ne peut pas lui enlever : Jan Kounen a un sens bluffant de la mise en scène ! Après le virtuose "99 francs", ce film là est un plaisir pour les yeux : les plans sont à l'avenant des décors : magnifiques ! Las, la beauté ne suffit pas à émouvoir et on est étonnés de voir se dérouler sous nos yeux une simple histoire de fesses (pour être polie !) entre un Igor Stavinsky assez peu habité et une Coco Chanel très rigide et antipatique qui semble dénuée de tout sentiment ! Heureusement le film est sauvé par le personnage de la femme d'Igor interprété avec beaucoup de sensibilité par l'excellente Elena Morozova. La preuve s'il en fallait encore une qu'il vaut mieux voir des comédiens inconnus dans des rôles qu'ils habitent véritablement que nos têtes d'affiche éternelles qui ne distillent souvent que de l'ennui ! Un regret aussi la fin du film qui se termine en queue de poisson, comment a fini l'histoire entre Coco et Igor, on n'en sait rien, se sont-ils aimé ? Une fin qui laisse sur sa faim !
Voici donc Chanel N°2 : Coco Chanel & Igor Stravinsky, signé Jan Kounen, cinéaste en général peu porté sur l'académisme. Mais comme Anne Fontaine dans le lisse Coco avant Chanel, le réalisateur semble quelque peu gêné aux entournures par la forte personnalité de la grande mademoiselle. Du coup, c'est Stravinsky qui est mieux traité, joliment dessiné avec ses doutes, ses fêlures et son génie longtemps incompris (superbe scène d'ouverture du spectacle des Ballets russes en 1913). Le personnage de Coco Chanel est moins travaillé mais au moins n'est-elle pas érigée en icône. Autoritaire et hautaine, fragile aussi, elle apparait ici sous un abord assez antipathique, sans doute proche de la réalité (dommage qu'on ne la voit pas plus au travail). La mise en scène est bien trop sage, limite compassée, mais son élégance et sa précision ne peuvent laisser indifférent.
Très décevant. Une belle esthétique générale, mais une histoire sans intérêt, dont le traitement ne vaut guère mieux. Stravinski est fade et sans épaisseur ; Coco reste une froide gravure de mode qui ne permet pas vraiment d'imaginer ce qu'a pu être la réalité. Des longueurs par ailleurs.
Après Audrey Tautou, Anna Mouglalis... bon, déjà le phyisque n'est pas le même, les deux actrices jouant de plus dans un registre différent, mais finalement cela ne change rien... elles sont toutes deux des Gabrielle Chanel fort crédibles et la froideur d'Anna Mouglalis tout au long du film de Jan Kounen ne surprend pas... mais peut en glacer certains. Et ce d'autant que le film monte doucement en intensité et en émotion. Pour finalement un résultat des plus convaincant...
Un film esthétique servie par la très belle Anna Mouglalis et un très convaincant Mads Mikkelsen. Malheureusement, à force de soigner le décor, Kounen fait d'une histoire passionnelle un film parsemé de longueurs.
Un film de plus sur Coco Chanel cette année, c'est ce que l'on pourrait se dire mais dans ce film avant de parler de la créatrice de mode, on parle surtout de la femme. Cette femme libre et autonome qui ne veut se faire dicter sa loi par personne et surtout pas par ses amants. De son côté Igor Stravinsky, marié et père de 4 enfants se retrouve partagé entre son amour pour sa femme et cette passion naissante qui le dévore et influence jusqu'à sa musique. Un film avec de bons acteurs, un sujet peut-être un peu trop simple avec des racourcis un peu trop faciles. Cela reste un bon film avec de belles images et surtout une trés belle bande originale dans laquelle on entend beaucoup d'extrait du "Sacre du printemps" d'Igor Stravinsky évidemment.