Horrible. Un film de pervers. Rien d'autre ici n'est mis en scène que le supplice et les humiliations faites au personnage. Il n'y a (presque) absolument rien d'autre (allez, 5 minutes dans le film). Le film de 2010 est égal en perversité au numéro de foire original. En dehors du spectacle de la souffrance, le film n'apporte rien : les personnages, l'histoire, ne sont pas développés. D'habitude je n'ai rien contre les mauvais films, mais ce film là à été un réel supplice pour moi, une pollution pour l'esprit. Si vous aimez la violence gratuite, orientez vous plutôt vers les sites trash d'internet (pour ne pas faire de pub)
Une grosse déception, j'adorais les films précédents de Kechiche mais je trouve ici rassemblés les défauts qui guettent peut être son cinéma : la tentation de faire durer les scènes pour restituer une forme "d'authenticité", la confiance absolue dans la performance d'acteurs et la volonté de rendre compte à tout prix de la férocité de la vie. Le film est du coup très long, très répétitif et finalement assez démonstratif.
Il faut voir ce film essentiellement pour le sujet qu'il traite. Mais il y a trop de scènes longues et répétitives qui ne font que montrer l'exploitation dégradante de la Vénus. Tout au long du film, elle est plutôt passive, et semble par moment accepter son sort. Olivier Gourmet crève l'écran, en personnage survolté et véreux, alors que les autres protagonistes sont plus effacés. Kechiche ne réussit pas vraiment à nous mettre en réelle empathie avec la Vénus. J'avais beaucoup aimé ses films précédents, mais avec ce dernier opus, je suis quelque peu déçu.
Un excellent sujet massacré par Monsieur Kechiche qui filme avec lourdeur l'histoire émouvante de cette jeune femme hottentote exploitée jusqu'à la mort par des gens cultivés ou dépravés . On est malheureusement très loin du chef d'oeuvre de David LYNCH "Elephant Man". Un vrai gâchis...
Ou comment dénaturer un propos grave, et malheureusement encore d'actualité, par une réalisation médiocre. Après un début de film prometteur, on sombre vite dans la répétition inutile de scènes en tous points identiques. Abdellatif Kechiche prend son spectateur pour un idiot et décide qu'il n'est pas capable de se rendre compte de l'horreur de la vie de Saartjie Baartman. Nous voilà donc martelés encore et encore, et pour quoi? Pour en venir à oublier le sujet du film. Bravo Mr Kechiche...
En évitant d’imposer une morale maladroite et perverse, Vénus noire dispose d’un cachet universel et fait figure de suite logique dans la filmographie de son réalisateur. Alors que le sujet aurait pu être teinté d’un communautarisme imprudent, Abdellatif Kechiche fait de sa vénus hottentote un personnage contemporain, une figure de cinéma. Un film pour combattre l’oubli. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Nous avons beaucoup discuté de ce film en sortant, et pour cause, il semble impossible d'y être indifférent, difficile de ne pas sortir nauséeux et mal à l'aise. A travers l'histoire bouleversante de Saartjie Baartman, Kechiche passe plus deux heures à maltraiter voire brutaliser le spectateur. En effet il ne se contente pas de nous conter la vie de cette femme avec un petit message moralisateur et gentillet de fin mais il tourne et retourne encore le couteau dans la plaie avec des scènes longues, psychologiquement pénibles et donnant parfois l'impression d'être répétitives et inutiles.
Et c'est certainement là que réside le tour de force de "la Vénus Noire" : son message s'ancre dans nos têtes et nos mémoires avec une efficacité et une force redoutable, à la limite de l'acceptable.
Quatrième long-métrage pour Abdellatif Kechiche, après deux Césars du Meilleur Film consécutif pour L'Esquive (2004) & La Graine et le mulet (2007), il revient avec un fait divers réel, survenu en Angleterre et en France au XIXème siècle, lorsqu'une africaine du nom de Saartjie Baartman est arrivée à Londres (superbes reconstitutions) afin d'y être exhibée en "monstre de foire" sous le pseudonyme de Vénus Hottentote. Physiquement atypique car atteinte d'hypertrophie (des organes génitaux et des fesses), elle fait le bonheur de son "maître" qui l'exploite sous la forme d'un voyeurisme des plus dérangeant, mais ce n'est rien comparé à ce que lui fera subir le forain Réaux, en l'exhibant devant des aristocrates, où le voyeurisme devient de plus en plus pervers (notamment lorsqu'elle fait la rencontre de l'anatomiste Georges Cuvier). Dérangeant, éprouvant, honteux, nauséeux, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec Elephant Man (1980) de David Lynch. Abdellatif Kechiche nous faisant revivre de l'intérieur ses sombres années d'exploitation (pour ne pas dire d'esclavagisme), Yahima Torres y est mémorable, une performance des plus marquante, d'autant plus que c'est ici son tout premier rôle !
Je pourrais me contenter de dire que c'est de la merde et que Kechiche est le plus gros imposteur du cinéma français mais on nous matraque tellement avec chaque étron qu'il daigne nous pondre qu'il me faut contre-attaquer, c'est une question de santé publique.
L'histoire de Saartjie Baartman méritait largement un film, mais pas n'importe lequel et pas fait par n'importe qui. Si Kechiche s'est foulé un peu plus que d'habitude en livrant un film visuellement correct, il continue à faire preuve de son absence totale de talent en délivrant un amas de scènes d'une lourdeur rarement égalée.
Un peu à la manière de Samira Makhmalbaf dans son film l'Enfant-Cheval, Kechiche compense son incapacité à susciter la moindre émotion en étirant les scènes, les ressassant encore et encore pendant 2h40 où pas grand chose ne se passe. Après les deux premières scènes, déjà bien lourdingues, la messe est dite. Il n'y aura pas de développement, pas d'évolution si ce n'est la très prévisible vente de Saartjie à un mac.
Les scènes d'exhibition sont si répétitives, gratuites et inutiles qu'elles font passer la Passion du Christ pour un chef d'œuvre de subtilité. Au milieu, on voit l'actrice principale se rouler dans l'alcool et un ennui fort contagieux. Dans une ode à une femme brisée on ne l'a que rarement montrée aussi apathique, creuse, comme si tout c'était déjà joué avant la début du film et que l'on ne nous montrait que ce qui n'est déjà plus qu'un cadavre ambulant.
La Vénus Noire pèse sans toucher, et gêne par sa forme au lieu de son fond. C'est l'Elephant Man du pauvre, mais alors vraiment très très pauvre. Que des gens partent au début d'un film ça arrive, mais qu'ils partent vers la fin je ne l'avais encore jamais vu. Oui, les gens ne pouvaient plus supporter, non pas la dureté du propos (que l'on cherche encore), mais bien l'absolu ennui dans lequel nous plonge ce biopic colossalement raté.
Je pensais sortir du cinéma anéantie de découvrir en images l'histoire de Saartjie Baartman. Après presque trois heures d'un long développement de scènes vraiment (!) répétitives, je suis plutôt dubitative. J'avais compris la démarche d'Abdellatif Kechiche avant de voir le film car le scénario touche plusieurs thèmes sensibles (dignité de la femme, esclavagisme, prostitution, etc.) et nécessaires sans doute mais je n'ai pas du tout adhéré à sa présentation des choses. Au départ, on est happé, sidéré - forcément - par le "spectacle" qui se déroule sous nos yeux mais, rapidement, on devient voyeur de cette exhibition outrancière sans plus saisir aucun message. Tout devient affreusement malsain et plus on approche du triste dénouement, plus le trash flirte avec le mauvais goût. Au lieu de conserver ma sensibilité première intacte, Kechiche l'a transformée en indifférence en raison de choix peu judicieux selon moi. Un échec.
merci MONSIEUR KECHICHE , pour ce film , l'histoire de Saartjie , m'a toujours fascinée ,et je suis contente ,que vous ayez pu le faire , c'est vrai que certaines scènes étaient dures , mais c'était la réalité , un internaute , qui semble t'_il ,n'a rien compris au film , ou bien , voulait minimiser le rôle de " ses bourreaux" écrit " elle arnaquait les gens , et recevait 50% de bénéfices , et avait des domestiques ! " c'est affreux d'écrire cela , cette femme était contrainte, battue et humiliée , et de plus ,même morte , on a osé voler , son intimité , en mutilant son corps!!! l'actrice YAMINA TORRES , était sublime , et a magnifiquement joué le personnage.
J'ai beaucoup aimé ce film qui à mon avis n'est pas à la portée de tout le monde. En effet, il est tout d'abord très long mais aussi très dur. Dur dans le sens ou l'atmosphère est très pesante, les gens de cette époque ne faisaient pas dans la dentelle (!!), mais effectivement qu'une telle histoire ou je dirai plutôt un tel drame est une réalité de la société. La Vénus reste cependant pour moi une femme très belle malgré sa physionomie un peu particulière et je ne comprend pas vraiment pourquoi ses formes ont suscitées une telle curiosité malsaine. J'ai trouvé que ce film était basé plus sur l'ignorance et la bétise de l'être humain plutôt que sur le racisme. Si elle avait été blanche mais avec le même corps, à la même époque, est ce que cette tragédie n'aurait pas eut lieu en sachant de quoi l'être humain est capable ?...... A débattre.....
chef d'oeuvre "inregardable" prodigieusement insoutenable mon amie est sortie vomir et moi je suis resté pour jubiler jusqu'au bout de ce shout de grand moment cinéma mais qui m'a fait mal jusqu'au profond du corps et du coeur.