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    Vénus noire
    Note moyenne
    3,0
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    287 critiques spectateurs

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    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    C'est un film exceptionnel, mais ce n'est pas un film confortable, loin de là. Le sort déplorable de cette pauvre femme, cette plutôt courte (cinq ans) descente aux enfers, pour finir sur une table de dissection, objet de spéculations foireuses d'un scientifique -Cuvier- pourtant renommé... C'est magnifiquement filmé, en se refusant à émouvoir, et ç'aurait été facile, vu le sujet. Tous les acteurs sont formidables à commencer par Yahima Torres, et aussi Marthouret, inquiétant Cuvier, et Olivier Gourmet. Du grand cinéma d'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Film long interminable. Scènes répétitives. Vraiment dommage qu'un tel sujet soit traité
    de la sorte. Quel ennui quelle déception.
    Nawaling
    Nawaling

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2010
    Un film historique révélant une réalité crue et choquante où le malaise revêt l'habit familier de l'intrus. Un regret tout de même : des scènes à rallonge !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Super, merci, j'ai lu le livre et je constate que le réalisateur a bien respecté le contenu du livre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Un supplice. Ce film est un supplice décrivant l'humiliation d'une pauvre femme sans défense.
    Le personnage rappelle un peu celui de "Precious" mais sans la fantaisie et sans l'espoir.
    Sarah n'a aucun espoir. Elle a tout perdu, se fait manipuler et se laisse faire car elle n'a pas suffisamment de force pour croire à la vie et donc pouvoir se défendre. Elle proteste en chuchotant pour finalement se laisser faire.
    Même si l'objectif de l'auteur était de dénoncer cette infamie (supposée être une histoire vraie), dénoncer la cruauté du fort par rapport au faible, la dépravation de la france du 19ème siècle, l'aveuglement de la plupart des gens devant le viol des droits de l'homme, il n'était sans doute pas utile d'être aussi cru, d'imposer des images aussi dures et des répétitions aussi inutiles.
    Le film est à rallonge. On est mal à l'aise et crispé du début à la fin. Beaucoup ont quitté la salle avant la fin, ne pouvant supporter cette succession d'humiliations qui donnait finalement un grand "n'importe quoi".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Attention, la laideur de la nature humaine est ici étouffante !
    Magistrale la manière dont le spectateur devient acteur, complice d'une horreur qui me semble toujours d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Je me souviens du fessier extraordinaire de la Venus Ottenthot au Musée de l'Homme au Trocadéro. C'était le musée des différences de l'intime: ce derrière débordant, des pénis circoncis. Mon interrogation se limitait à ce qu'était mon corps et d'autres représentations de corps. J'avais 11 ans. Je ne m'interrogeais pas sur le bienfondé de cette exhibition choisie d'une portion d'humanité.
    Aujourd'hui je m'interroge sur le bienfondé de censurer ce film aux moins de douze ans. Avec Kechiche, l'humanité entière déverse ses différences (il s'attarde sur chaque faciès de médecin de l'académie, pendant l'exposé de Cuvier) et finalement montre notre point commun: la honte; et d'autres sentiments plus ou moins nobles qui nous unissent. La route de Saatji Batman a été une longue exhibition toujours plus glauque, avec quelques lueurs de notoriété, des foires londoniennes, aux salons parisiens, aux maisons closes, et à la rue. Pour finir enfin morte par faire la gloire de Cuvier, démonstrateur absurde et inventeur de la vulve et de la cervelle au formol. Le montage est efficace. C'est la photo de gros plans de visages laids ou beaux- ces yeux, ces nez, ces bouches- qui nous tiennent en haleine en nous maintenant aux faits.
    JiMsss
    JiMsss

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2010
    Film bouleversant !

    Le destin tragique de la vénus hottentote sous nos yeux horrifiés et impuissants. La mise en scène de Kechiche se joue dans les regards, regards des rustres londoniens et aristos parisiens qui se plaisent à observer cette femme en tant que bête de foire, aussi fascinante qu'effrayante.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Quelqu'un pourrait-il dire à Abdellatif Kechiche que ses films gagneraient beaucoup à être moins longs ? Déjà, La graine et le mulet aurait été bien meilleur avec un scénario plus resserré. Mais que dire de Vénus noire, d'une durée de 2h40, dont certaines scènes répétitives auraient mérité d'être coupées.
    Un film sur le voyeurisme, sur la curiosité malsaine vis à vis de la différence, davantage que sur le racisme ou le colonialisme, thèmes cependant bien présents. La meilleure part de Vénus noire est sa première heure, très prenante, en dépit de quelques longueurs. Place à la Vénus hottentote, livrée en pâture au public londonien, dans un spectacle destiné à flatter les bas instincts du peuple, entre fascination et répulsion. Une femme que Kechiche nous montre aussi hors de la scène et qui reste cependant mystérieuse. Pas question pour le metteur en scène de créer une forme d'empathie envers cette fausse monstresse. C'est son choix.
    La suite est plus contestable, avec son exhibition dans les salons parisiens qui nous vaut des scènes insupportables, où le spectateur se retrouve malgré lui, à son tour, dans le rôle du voyeur. Désagréable. Hottentot à la pudeur ! La confrontation avec les scientifiques est, elle, cousue de fil blanc. Kechiche avait-il besoin d'en rajouter sur les préjugés des savants de l'époque, confits dans leur certitude quant à la suprématie de la race blanche ?
    La Vénus prostituée intéresse beaucoup moins le réalisateur qui se contente de scènes cliniques et assez sordides, encore.
    Le sujet de cette "Elephant Woman" était plus qu'intéressant. Il n'est hélas que traité à moitié, Kechiche privilégiant l'aspect social à l'humain. La grande absente du film, c'est bien la Vénus noire, Saartjie Baartman, dont Le moulage de plâtre et le squelette ont trôné au musée de l'Homme à Paris jusqu'en 1974. Ses restes ont été ensuite rendues à l'Afrique du Sud, qui leur a donné une sépulture. Ces moments sont montrés brièvement pendant le générique de fin. C'est, de loin, l'instant le plus émouvant de Vénus noire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Je me suis beacoup ennuyé à cette évocation de la Vénus Hottentote, film trop long, bien trop long, scènes trop répétitives... Le réalisateur essaie de nous mettre dans une position de voyeur en nous infligeant des scènes malsaines, mais à force de répétitions cela ne fonctionne pas.... J'ai abandonné le film une heure avant la fin, désolé, mais je n'étais pas captivé... L'actrice principale est tout de même formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 octobre 2010
    Ne perdez surtout pas votre temps à voir ce film de 2h20! La même scène de spectacle est montrée au moins 10 fois (sans variation).... C'est d'une répétition et d'un ennui... Dommage, car l'histoire de cette femme est intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    rien a dire. Les images parlent d'elles-mêmes.Allez voir ce film...
    renaudbb
    renaudbb

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Passé tous les commentaires sur les indéniables qualités du film, lues et relues ici et là, on ne peut pas faire l'impasse sur l'épuisante longueur des scènes, étirées aux limites du concevable, et sur la complaisance des scènes glauques : que Kechiche ait voulu créer le malaise, soit, mais il y a un problème de distance. Je ne suis pas certain comme certains, qu'il y ait du grand cinéma ici : l'image est celle d'un téléfilm, la construction et le scénario sont déséquilibrés. Dommage.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Film-monstre à tous les sens du terme. Par sa mise en scène qui opère une succession de tableaux qui s'inscrivent dans la durée en privilégiant plans rapprochés et prévalence du texte (marque de fabrique avérée du réalisateur). Par son sujet intemporel et universel qui interroge le regard et la place du spectateur. Vénus noire est une charge féroce et sans concessions sur la nature humaine qui n'épargne ni le peuple vénal et ripailleur, ni la société du spectacle et des bons esprits et encore moins celle de la communauté scientifique, toutes personnes incapables d'exprimer la moindre compassion ou de regarder la femme martyrisée et bafouée comme un être humain. Les passerelles entre le début du dix-neuvième siècle et le nôtre sont évidentes et confèrent au film un authentique sens politique - là encore une caractéristique du cinéaste. Lequel réussit la performance inouïe de tenir sans relâche son sujet pendant 2h44 dans un crescendo qui refuse tout pathos ou tout sentimentalisme, jusqu'à la nausée finale que nous partageons avec une actrice hors normes, sur le visage de laquelle s'impriment au fur et à mesure lassitude extrême et retrait de sa propre vie, abrutie par les coups et l'alcool. Galerie de gueules, brochette d'individus que rien ne peut sauver, Vénus noire est donc un film extra-ordinaire, une aventure sensorielle, un voyage célinien au bout de la misère et de la bassesse humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    Un film intelligent certes mais lourd, trop lourd ; certaines scènes quasi insoutenables ne devraient être proposées qu'à un public averti.
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