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Un visiteur
1,0
Publiée le 28 octobre 2010
Le thème aurait pu être traité autrement de façon à rendre un bel hommage à cette femme, jouée par une actrice vraiment talentueuse pour un rôle aussi difficile. Film trop long, techniquement mal fait. Scènes beaucoup trop longues, vulgaires, parfois insoutenables.
Aucune concession n'a été faite par le réalisateur et c'est tant mieux! On peut être choqué par les images et les répétitions qui nous sont présentées car ce film n'a rien à voire avec le mimesis aristotélicien, et pour cause: les quatre cinquièmes des spectateurs ont quitté la salle avant la fin... Le moment le plus agréable du film est probablement l'après-film, mais cela n'en fait pas un mauvais film, au contraire. Très cru mais intéressant, âmes sensibles s'abstenir.
LE film choque de la semaine! Je suis encore sous le choc de ce que j'ai pu visionner il y a quelques jours. On ne sait pas, si l'on est spectateur, voyeur ou simplement dans la recherche de la connaissance d'une partie de l'histoire. Tout se fait crescendo, et la violence est parfois insoutenable (l'interdiction au moins de 12 ans est par ailleurs un peu lèg...). On observe, s'interroge... avec un noeud dans l'estomac ; ne pouvant rien faire contre et se rendant compte que le film ; selon les personnes fera plutot office d'un film voyeurisme que d'un film retraçant cette Vénus. LE jeu des acteurs, dont celle de Vénus est irrréprochable^. Coté histoire, là encore ; on pouvait s'attendre à quelques choses de violent, de choquant... Mais la réalisation, faite avec un certains réalisme ; fait que même si cela reste subjectif. On est pris de peine? d'émotion? Difficile de décrire ou retranscrire ce que l'on vient de voir. MAis il en est pas moins ici, une oeuvre à part entière d'une rare violence ; qui n'est pas à mettre entre toute les mains. LA durée du film, faisant craindre quelques longueurs au vue de l'histoire. Nous offre quelques longueurs, mais qui sont perçu (dans la salle ou il était diffusé) plutot comme un moment de répit et de reflexion intense. Difficile de faire une vraie critique constructive sur ce film à la bouleversant ; par la véracité des faits et de plus ; quant on apprend que l'enterrement n'a eu lieu qu'en 2002... Chaque personne verra le film à sa manière. Soit pensant être là, telle une personne assistant au spectacle et donc avec un coté plutot voyeur (avec bien sur, son complément au niveau de l'histoire, mais comme le spectacle si violent soit-il est souvent présent ; on peut s'interroger sur notre interet, volonté à avoir voulu visionner ce film^^). Ou alors dans le but de comprendre et analyser le pourquoi du comment. Comment une telle chose a pu exister? Et que même si la vie de tout les jours n'est pas fait que de bonnes choses, certains pays ; même en notre époque ; vivent des choses tout aussi terrible. Un film qui fera obligatoirement réfléchir et qui ne peut en aucun cas laisser le spectateur indifferent. A chacun de l'apprécier ou l'analyser à sa juste valeur. Mais une chose est sur, le film n'est pas mauvais ; loin de là. Il aborde un sujet et une histoire qui font que l'ensemble est tres dur à voir. Le choc est d'autant plus présent, que la réalisation a été soigné, travaillé en profondeur... Et que sans être un che d'oeuvre. Car même si le film est exquis, c'est un film à voir a part entière (par rapport à la filmographie habituelle) et qui est bien loin de tout ce que l'on peut voir habituellement. Bref, c'est loin d'être mauvais ; c'est même plutot bon. Mais la dureté du tout, font qu'il est difficile d'avoir un regard critique et de donner son point de vue. Il faut le voir par soi-même pour comprendre. Mais pour un public très averti!
Maîtrise technique et narration impeccables, acteurs (et actrice surtout) toujours très bons chez Kechiche... Et pourtant après L'Esquive et La Graine et le Mulet, force est de constater que Vénus Noire prend moins bien, et reste loin de nous. On ne peut pas reprocher au réalisateur la facilité, mais il aurait probablement gagné a être plus concis, bien que le fait d'aller jusqu'au bout des scènes soit sa marque de fabrique.
C'est magnifique, et à la fois c'est un peu raté. Chaque plan est une merveille, et pourtant le film gagnerait à perdre vingt-cinq minutes... Mais peut-être fallait-il aller jusque-là, souligner encore et encore, pour dire l'insoutenable de cette histoire vraie...
La prestation de l'actrice principale est remarquable. Les scènes sont poignantes mais trop violentes, le film est de qualité mais la misère, le pessimisme et la fatalité y sont trop présent. Beaucoup de gens quittent la salle au fur et à mesure des scènes heurtants profondément la sensibilité du spectateur, et la fin du film laisse place à un silence pesant. Ce film est destiné à un public d'avertis, et la limitation de -12 ans est, je pense, insuffisante.
Si David Lynch avait déjà abordé la question de l'exploitation malsaine de la difformité dans Elephant Man, Kechiche va plus loin en y ajoutant celle du racisme rampant colonialiste, que les anthropologues du 19è siècle ont largement favorisé. Il en résulte un film très fort et dérangeant qui multiplie les scènes d'humiliations, auxquelles participent aussi bien la bourgeoisie canaille que les scientifiques de l'époque. Mais c'est justement cette multiplication jusqu'à la nausée qui est très contestable et provoque une redondance du message. On était capable de comprendre et de s'émouvoir en moins de deux heures trois quarts. La dernière partie du film flirte dangereusement avec un voyeurisme sado-porno complaisant. Restent des moments d'une intensité exceptionnelle, interprétés avec une douleur intérieure et une sobriété frisant le mutisme par la surprenante Yahima Torres.
Il est évident que "Venus noire" est un film remarquable et que Abdel kechiche est un grand réalisateur. Il en donne encore la preuve par la qualité de la mise en scène , de l'interprétation et par le choix du sujet très intéressant. le film est cependant, particulièrement vers la fin, une véritable épreuve pour le spectateur auquel rien n'est épargné et qui se sent un peu pris en délit de voyeurisme complice et auquel le réalisateur semble vouloir faire payer une sorte de culpabilité culturelle et historique dont il n'est pas à priori responsable. Les scènes deviennent répétitives et insoutenables, un peu gratuitement car il y a longtemps qu'on avait compris le sujet. Un peu d'élipse n'aurait pas nuit d'autant plus que quelques spectateurs finissent par quitter la salle et que ceux qui restent finissent un peu abasourdis et dégoutés ,ce qui ne me semble pas être profitable au message humaniste du film. Finalement le film à trop vouloir dénoncer finit par provoquer un certain rejet que Kechiche aurait pu éviter en coupant un peu son film; Mais c'est un défaut récurant chez cet excellent réalisateur . "La graine et le mulet" était aussi trop long et répétitif.
Voilà un film qui laisse perplexe... La dénonciation du racisme ambiant à Paris comme à Londres il y a (déjà?) deux cent ans envers les peuples colonisés est un bon sujet, et faire pour cela la biographie d'une jeune africaine considérée tour à tour comme une bête de cirque et une curiosité scientifique, une sorte d'"Eléphant man" que la perversion humaine ira jusqu'à transformer en un objet sexuel, était intéressant. Mais les scènes trop longues et surtout déplaisantes de viols ou d'humiliations diverses allant crescendo (allant jusqu’à rappeler Salo de Pasolini) que subit cette jeune femme jusqu’à la mort, et même au delà, rendent insoutenable la vision de cette reconstitution de l'Europe du 19ème siècle qu'Abdellatif Kechiche veut nous présenter comme un lieu de débauche. La bonne prestation de son actrice comme l’utilisation des points de vue subjectifs ne font eux aussi qu'augmenter le sentiment de mal à l'aise du public jusqu’à l’épuisement : Le fait de voir des spectateurs fuir la salle au fur et à mesure des horreurs que traverse cette pauvre fille est-il la preuve de la réussite ou de l’échec du réalisateur?
Vénus noire est un drame historique réalisé avec maestria par A. Kechiche. Le destin au XIX° siécle d'une jeune esclave, exhibée de cirques de foires et livrée à la prostitution. Ce film ne ménage pas le spectateur, puissant et hautement risqué , il va jusqu'au bout et naturellement est forcément dérangeant.
Ce film est l'enfant improbable de Pialat et d'Yves Boisset : au grand talent de direction d'acteur de Kechiche s'oppose la lourdeur répétitive d'un "message" auquel on ne peut qu'adhérer. Certes le racisme c'est mal. Certes, au 19ème siècle, comme ils étaient méchants et obscurantistes ceux qui comparaient les noirs aux singes. Certes un tel enfonçage de porte ouverte permet d'avoir la bonne conscience (Télérama, Le Monde, Libération...) avec soi.
Mais comme le film est interminable ! Comme les scènes sont longues et répétitives quand on en a compris le sens (un gros plan sur un savant blanc à la face simiesque permet de comprendre le ridicule ironique du discours de Cuvier, en a-t-on besoin de 50 ?)
Kechiche reste doué, certaines scènes sont très fortes même si le découpage et le montage ne sont toujours pas le fort de ce réalisateur.
Ce n'est pas un film facile que nous livre Abdellatif Kechiche avec sa "Vénus noire". Certaines scènes sont très dures et assez éprouvantes comme le viol et même sans partir dans l'extrême toutes les scènes d'humiliations. Kechiche a choisit de filmer au plus près du corps, au plus près du visage cela se révèle être éprouvant pour le spectateur prit dans une sorte d'étau. Il se retrouve, lui même, en voyeur, mal à l'aise. Le sujet est pourtant très intéressant et absolument d'actualité. Kechiche cherche à délivrer un message de respect envers l'autre, envers la différence physique. Certaines scènes sont, à ce propos, superbes. Le passage dans lequel les scientifiques mesurent Saartjie est tellement choquant mais le personnage réussit à rester aussi digne qu'il le peut. Kechiche nous rappelle évidemment tous les dégâts que la colonisation a causé notamment vis à vis, à l'époque, d'un racisme ambiant et ne gênant que très peu le peuple. Yahima Torres est parfaite. La "Vénus noire" constitue son premier film et quel rôle. Dure, éprouvant, Kechiche réussit son pari. Le spectateur est révolté face à ce traitement infligé.
une oeuvre forte, éprouvante, qui mettra au bout d'un long moment, TOUT LE PUBLIC mal à l'aise.
Un film dont va résulter de nombreux débat sur le spectacle, l'art, et tellement d'autres choses. Le cinéma de Kechiche c'est ça aussi. Sans compter un visuel maintenant plein de moyens, certains plans font penser à des natures mortes ou autres tableaux très jolis.
Kechiche ne s'impose plus comme le maître du cinéma français, non, il s'impose maintenant comme LE plus grand cinéaste français d'aujourd'hui, osant, transgressant, et révolutionnant le paysage cinématographique français.