'MY MIND DON'T NEED IT BUT MY BODY DO
A LITTLE BIT OF LOVING AND ATTENTION FOR YOU'
Pauvre type au coeur d'or, gamin maigrichon doté d'une motivation sans bornes, comment aurait-il pu prévoir qu'un jour prochain il porterait sur ses frêles épaules le poid de LA nation? Steve Rogers, juste un nom ultra banal parmis tant d'autres, est LE type qui, au lieu de courir se planquer trèèès très loin, plaquera sa maigre carcasse sur une grenade afin de protéger ... ouais, tout le monde mais surtout sa dulcinée. Car Captain America a beau combattre ci, sauter dans un ça, exploser un truc, démolir un machin, ça n'en reste pas moins une fucking histoire d'amour. L'amour porté pour son pays dévore t'il l'amour porté à une divine créature au regard de feu? hmm. vous avez 2 heures pour y réfléchir. mais. Il y a un mais. Mes troupes, écoutez moi.
Quand enfin ils oseront montrer plus qu'un bisou coincé, quand ,allélouia, on aura droit à des pénis, des corps nus, quelques gerbes de sang et une musique plus audacieuse, nous pourrons crier victoire. Captain America reprend le 'meilleur' d'un tas de films du genre, ajoute à cela une certaine 'classe' fort plaisante mais se plante en beauté car Captain America reste un bouillon trop consensuel alors qu'il aurait DU être sensuel. Quelques scènes valent le détour et raviront les fans du genre, le mythe du super Looser est respecté à la lettre, m'enfin Marvel, la prod ou Dieu sait qui, les vilains nazis qui veulent envahir le monde à coup d'accent Alleglais, c'pas nouveau, et c'est toujours aussi ridicule.... Non, à l'instar de son loyal bouclier circulaire, Captain toute puissante America reste trop lisse. On est passé à côté de quelque chose, c'est frustrant. Rendez -vous manqué. Tu l'as dit bouffi.