On tient ici le dernier long-métrage de la longue saga Marvel servant à introduire au cinéma le délire du geek, le fantasme du fanboy, Avengers, l'oeuvre réunissant pour la première fois la plupart des personnages cultes et populaires de la célèbre franchise de comics.
On retrouve Chris Evans dans le rôle titre, celui du super-héros au bouclier, que l'on avait au paravant aperçu dans les Quatre Fantastiques, par exemple. Son interprétation est toujours autant de qualité et sa conviction encore palpable. Il s'est approprié le rôle à la manière d'un Robert Drowney Junior dans un Iron Man et semble être naît pour l'incarner au cinéma.
Pour résumer ce long-métrage, il suffit de le diviser en deux parties: la première est kitsch, ultra coloré, old school et constitue un véritable hommage aux comics des années 50 du personnage éponyme; la seconde est beaucoup plus explosive, nous permet de découvrir les véritables traits du visage du méchant principal et se montre être plus mâture, plus sombre et plus moderne, à l'image des armes à plasma, si je ne me trompe pas, de l'Hydra, la société militaire vouée à détruire Captain America et à contrôler le monde. Mais sur ce dernier point, je peux me tromper.
La mise en scène apporte énormément au film, ainsi que ses effets spéciaux et ses dialogues finement ciselés. Un ravissant long-métrage qui nous offre un avant-goût du niveau du prochain Marvel tant attendu: Avengers.