Sur bien des aspects, The Murderer est l’expansion de The Chaser, le premier film de Na Hong-jin : reprenant ses deux comédiens en inversant leurs rôles, s’inscrivant sur des thématiques assez proches, au sein du polar coréen (vengeance, ultra violence), cet opus est plus long, plus ambitieux et plus vaste dans ses enjeux.La violence, chez Na Hong-jin, est souvent laborieuse : certes, l’ennemi tombe vite, mais lorsque les protagonistes s’empoignent, les coups sont longs Na Hong-jin maîtrise incontestablement la grammaire filmique : lui reste à trouver un sujet qui soit un peu plus personnel
The Murderer s'inscrit dans la grande lignée des thrillers coréens. S'appuyant sur une histoire originale, le film parvient en très peu de temps à construire des personnages crédibles et attachants, et à déployer une intrigue fascinante. L'histoire nous prend sans arrêt au dépourvu et nous tient en halène tout du long. Le tout servi par une réalisation nerveuse et efficace qui installe une atmosphère implacable. The Murderer parvient également à aborder tout un tas de thématiques sociales et politiques propres à la Corée et au cinéma coréen. En résulte l'un des plus grand thrillers coréens, à voir et à revoir.
La première partie du film ressemble à un film sociétale, l'histoire démarre lentement. Il faut accepter de passer cette étape à l'ambiance documentaire posant les bases de l'intrigue. Ensuite tout s'accélère et clairement dégénère. C'est un peu comme une chanson de diva où il faut ménager le spectateur avec un début tout en douceur avant de pousser la note... Le film s'adresse aux amateurs de thriller Coréen sachant qu'il n'y aura pas beaucoup de coups de feu mais plutôt des coups de marteaux, de haches et de couteaux...
The Murderer est une bonne découverte ! Un film d'action avec une mise en scène époustouflante et super violente. Le point noir vient surtout du scénario, qui est agréable mais assez prévisible et des personnages qui n'ont rien d'incroyable. En dehors de ça, c'est un excellent divertissement, je recommande !
The Murderer est un polar coréen cochant les cases attendues : drame social, comédie, action, ultraviolence. Il part d'un scénario simple et efficace : un chauffeur de taxi de Yanbian (sinistre province coréenne en Chine) empile les dettes de jeu depuis le départ de sa femme vers la Corée du Sud, et va pouvoir se refaire en acceptant d'aller assassiner un inconnu en Corée du Sud pour un caïd local. Sauf que rien ne va se passer comme prévu et la situation ne va que chauffer comme un thermomètre au soleil pour exploser dans le sang. The Murderer a la très bonne idée d'installer sa trame dans un cadre inconnu et très particulier, avec en filigrane le sort des joseonjoks (diaspora coréenne en Chine), le réalisateur dans un style proche de Paul Greengrass avec la Mort dans la peau, crée une urgence de tous les instants, sauf qu'il veut trop en montrer et son montage part trop souvent en vrille (la poursuite en voitures des 2 protagonistes), et sacrifie le scénario et les explications dans une dernière partie elliptique au profit d'une surenchère de violence rappelant Old Boy. Dommage, mais cela reste très recommandable maintenant que vous êtes averti.
Un excellent thriller sud-coréen, bien supérieur à "the chaser" selon moi. Les plans de caméra, la mise en scène sont très bons sauf... Durant les scènes d'action, et le scénario est parfois un peu flou mais le film est très prenant et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Un très bon divertissement.
Le cinéma Coréen ! Dramatique,violent, touchant, palpitant. Ce film vaut toutes les super productions hollywoodiennes, et je ne parle que de celles qui sont réussies. Un chauffeur de taxi chinois qui accepte par désespoir le pire des contrat : tuer un homme en Corée du Sud ! Malgré lui, le voilà au cœur d’une affaire criminelle aux ramifications importantes. C’est aussi la quête de sa femme et de sa fille, qui ont émigrées en Corée et dont il n’a plus aucune nouvelles. Au delà de l’action, ce film est aussi une critique du régime coréen et de l’exploitation de milliers de clandestins chinois, invisibles parmis les invisibles. A voir sans modération
Déjà auteur de l’excellent « The Chaser » Na Hong Jin récidive avec l’excellent The Murderer. C’est un polar d’une grande brutalité où les miséreux sont prêts à tout pour s’en sortir et ou les puissants prêts à tout pour garder leur pouvoir. Bref un film qui n’épargne quasiment aucun de ses personnages et quasi sans espoir. Spectaculaire, mélangeant les genres comme seul le cinéma coréen arrive à le faire à l’heure actuelle, il secoue son spectateur avec une grande efficacité. Dommage que le scénario soit par moment inutilement alambiqué, et que le montage très Cutté lui fasse perdre aussi un peu de fluidité pour renforcer son côté action. Malgré ces quelques petits défauts qui en font un polar moins bon que The Chaser cela reste très bien.
Agréablement surpris par ce thriller coréen à l'esthétique crépusculaire, qui, après un long démarrage presque hypnotique, frise le surréalisme en boostant son récit de scènes d'action sanglantes, parsemées de dialogues percutants et filmées avec maestria. Tout n'est pas parfait (notamment la gestion du récit secondaire sur la femme du "héros", qui devient un peu anecdotique) et, vu la longueur du film, on frôle parfois le moment de creux qui viendrait casser la mécanique mais, à l'image de sa mise en scène, le récit bousculé reste sur la corde raide sans tomber.
Nah Hong-Jin réitère le même genre de film que "The Chaser", il prend les deux mêmes acteurs principaux mais décident juste d'inverser le rôle du gentil et du méchant. La première heure de film est magistrale, les plans sont magnifiques, on a le temps de contempler la beauté de ce cinéma coréen. D'ailleurs, une scène est particulièrement réussie lorsque Gu-nam repère le lieu de sa cible et prémédite son crime, la mise en scène est parfaite, particulièrement originale et novatrice. Cependant, à partir de la deuxième moitié du film, tout s'emballe et devient hyper nerveux, même beaucoup trop nerveux. Les scènes d'action ou de courses poursuite filmées caméra à l'épaule donnent le tournis, tout est excessif. De plus, le scénario au départ très intéressant devient ultra compliqué et on ne comprend plus ce qu'il se passe. Un bon film tout de même mais gâché par quelques exagérations du réalisateur voulant rendre son film le plus singulier possible.
un thriller asiatique qui comme souvent et beaucoup violent voire même trop c'est même de la violence gratuite parfois ce qui est vraiment dommage mais le film et bien captivant du début à la fin on e prend de sympathie pour le personnage principal , on espère qu'il réussi ce qu'il a à faire . Un homme criblés de dettes qui doit remboursé le visa de sa femme parti trouver un nouvelle vie en Corée est engagé pour devenir mercenaire et assassiné un homme en Corée ce qui lui permettra avec l'argent de rembourser ses créanciers il espère également pouvoir revoir ça femme avent de repartir , mais il va vite déchanter et ce rendre compte qui a était embarquer dans quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'il n'y paraît . Un film bourrer de sang a gogo avec quelque scène gore parfois , avec de l'action , de vulgarité, et du sexe . Un bon casting d'acteur convaincant.
Avec The Chaser, Na Hong-jin a réussi à se faire un nom dès son premier film. Il contribue en parallèle à grossir la liste des œuvres importantes à mettre au crédit d'un cinéma sud-coréen de plus en plus plébiscité. Ce succès artistique tient à une personnalité unique et imprévisible qui sait marquer le genre en le piratant de l'intérieur. C'est dire si j'étais confiant en attaquant The Murderer. Si cette proposition ne manque pas de hargne, je dois cependant reconnaître une déception quant à cette nouvelle incursion dans le film noir. Pendant la première moitié, Na Hong-jin parvient à trouver son style. S'il étonne de prime abord, le montage extrêmement dynamique (peu de plans de plus de 3 secondes) ne fait obstacle ni à la compréhension ni à la caractérisation des personnages, bien qu'un temps d'adaptation soit nécessaire. J'ai un peu retrouvé l'allure effrénée de courtes nouvelles qui condensent leurs intrigues en quelques pages sans négliger les détails importants. Une sorte de récit en ligne droite qui vous agrippe et relâche son étreinte en vous laissant hors d'haleine. Pendant cette heure très énergique, The Murderer louvoie avec son sujet, ouvrant certaines pistes annexes : le passif du personnage principal ou les dures conditions de vie pour un *Joseon-jok* (Coréen vivant à Yanbian, province chinoise). Tout cela laisse présager certains tournants inattendus. Ils arrivent, mais pas dans le bon sens à mon humble avis. Bien qu'il partage avec The Chaser ce nihilisme qui finit par s'imposer aux protagonistes, ce deuxième projet échoue à transformer l'essai en dérivant sur la voie du film d'action ultra-violent. Commence alors une surenchère qui pousse la mise en scène vers les écarts formels d'un Paul Greengrass, les séquences de poursuites devenant aussi chaotiques que brouillonnes, voire nauséeuses (ce duel en voitures, indéchiffrable). Si encore cela servait une idée novatrice, mais ce n'est pas le cas, le script se destinant manifestement à une sorte d'abstraction sanguinolente. À partir de là, il ne faudra donc pas s'étonner à voir un chef mafieux transformer un bataillon d'hommes de main en hachis parmentier ou constater que les armes à feux sont apparemment proscrites dans le code des criminels de The Murderer. Pourtant, je m'étonne de ces directions artistiques bizarroïdes éloignant le film de ses promesses initiales. Soyons honnêtes, si le film n'est pas ennuyeux (sa dernière heure contient même quelques passages efficaces) il n'en demeure pas moins convenu. Ce qui rend presque sa dernière pirouette inappropriée tant elle semble arriver comme une cheveu sur la soupe. Si on peut résolument s'amuser du jeu de massacre barbare et des notes d'humour amenées par l'excellent Kim Yoon-seok, il est aussi possible qu'on déplore le manque de subtilité de l'ensemble.
Acteurs géniaux, réalisation de folie furieuse, musique sublime et suspens haletant...ok. Mais comme beaucoup j'ai été totalement perdu sur l'intrigue. Je suppose qu'il faut le voir deux fois pour tout comprendre !