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Votre avis sur The Murderer ?
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Ti Nou
Après le splendide "The chaser", Na Hong-Jin déçoit un peu. Son second long-métrage commençait pourtant très bien : l'intrigue et les personnages se mettent en place dans un contexte intéressant et l'auteur y consacre du temps à raison. Malheureusement le film va complètement partir en sucette, multipliant les massacres et les courses-poursuites (brillamment mis en scène certes) en oubliant totalement ce qu'il était en train de raconter. Les révélations finales s'avèrent alors confuses et sans impact : on finit par ne même plus se poser les questions de qui sont les commanditaires et quel est le mobile et les réponses laissent indifférent.
Ca part en mode "calme", la mise en place est lente... pour enchainer par une longue traque rythmée (course poursuite de dingue) et devenir au fil du film de plus en plus alambiqué, les histoires et personnages (hauts en couleurs, surtout un) s'entrecroisent sur fond de boucherie sanglante à la Kill Bill et une petite dose d'hunour... Excellent !!
Sanglant !! c’est le moins qu’on puisse dire. Film coup de poing ou plutôt coup de couteau… Réalisation très pointue, scénar bien tordu, poursuites dans tous les sens… Je préfère la première partie plus construite et démonstrative que la deuxième plus bain de sang avec quelques scènes à la limite du ridicule… Film à voir !
Le film m'a littéralement scotché sur mon canapé. Le scénario est très original et nous étonne à chaque chapitre. Bien que ponctué parfois de scènes un peu gores, il s'agit là d'un thriller de haut niveau qui offre des scènes de poursuites redoutablement efficaces.
Excellent film, gore, puissant, accrocheur. Peut être un peux long...
Bien sûr, ce n'est pas le chef d'oeuvre Chaser, mais reste un polar très bien ficelé et haletant. Un meurtre sanglant, une cavale epoustouflante et des acteurs au charisme grandissant. Hong-jin Na aime les poursuite à pied et les fuites au milieu des éléments d'une ville semblant ne jamais finir, le tout dans des mouvements de caméras qui nous propulse au coeur de l'action, quitte à nous faire respirer plus fortement comme si nous avions courru nous même. Ca bouge, et ça nous fait bouger.
Second film de Hong-jin Na après le prometteur “The chaser”. A la fin du film, j’ai été assez partagé peut-être même un peu déçu car je m’attendais certainement à trop. Attention, The murderer est loin d’être un navet. L’intrigue est d’ailleurs passionnante mais le scénario peine parfois à convaincre à l’image de ses trop nombreuses courses poursuites ou bagarres à l’arme blanche. Si l’on excepte cela et un scénario parfois un peu trop rocambolesque, le film est très divertissant notamment grâce à une réalisation soignée et un acteur principal excellent.
Que Na Hong-Jin ait du talent, c'est on ne peut plus évident : après un "Chaser" très réussi, ce "Murderer" (titre français moins beau et pertinent que le titre original, "The Yellow Sea") - plus ambitieux dans sa vision de la réalité coréenne, et plus singulier aussi - confirme l'intelligence absolue et l'énergie imparable d'une mise en scène qui renouvelle les us et coutumes du polar coréen (violence, crudité, humour grotesque, mais une efficacité indéniable qui ne sacrifie jamais aux codes hollywoodiens), en injectant une lucidité que l'on pourrait qualifier de "politique" quant au fonctionnement du récit, et un vrai regard à hauteur d'homme sur des personnages qui, au début du moins, ne sont pas que des pantins vecteurs de fiction extrême. "Au début", parce que, malheureusement, après une bonne heure qui frôle la perfection absolue dans le réalisme social le plus implacable, Na Hong-Jin s'embrouille tout seul dans une intrigue inutilement compliquée, jusqu'à nous perdre un peu, avouons-le, et multiplie tellement les scènes de violence à l'arme blanche (il semble qu'en Corée du Sud, même les truands n'aient pas d'arme à feu…) que l'on atteint une sorte de saturation devant le déchaînement de sauvagerie mi grotesque, mi atroce. Heureusement, une (double) conclusion parfaite apaisera le spectateur épuisé par ce marathon, et le laissera réfléchir tranquillement à une question troublante : et si, au final, le vrai génie de Na Hong-Jin, ce n'était pas justement son refus nihiliste d'un cinéma raisonnable ?
On prend les même et on recommence, avec la triplette acteurs-réalisateur déjà en exercice sur le frais et surprenant premier film de Na Hong-jin (critique pas finie ^^).
L'histoire d'une ambiguïté passionnante dans un style accrocheur.
Un film noir s'il en est.... Débutant sur un drame socila pour ensuite se poursuivre dans le thriller pur et dur , avec courses poursuites, reglement de comptes à l'arme blanche, le film nous prend à la gorge pour ne plus nous lacher.... Un choc, à l'instar de The Chaser du même auteur....
The murderer est un film d'action où on est vraiment servi dans ce domaine avec de multiples courses poursuites, cascades et bagarres. En dehors de ça le film manque cruellement de réalisme et ces scènes de bagarres à répétition deviennent plutôt lassante. Le scénario quand à lui n'a rien d'exceptionnelle. Un bon film d'action mais sans plus, le cinéma coréen nous a habitué à bien mieux!!
Lieux glauques, saleté, froid. Côté ambiance on est servi dans la première moitié du métrage. On se dit qu'on tient un film coréen dans lignée de l'excellent "Memories of Murder". Malheureusement, le réalisateur s'éparpille et n'arrive pas à garder une ligne conductrice. Souci du réalisme dans certain cas (le rappel géographique du début sur la zone Chine-Corée-Russie) et débauche grand-guignolesque de l'autre (les charcuteries à 20 contre 1 et des résistances de superhéros). Les quatre partie étant annoncées, c'est dans la troisième que tout se détériore. Seule, elle pourrait constituer un film de genre mais ici, elle déséquilibre le tout. On finit par se foutre de savoir qui massacre qui, qui est responsable du bordel. Dans ce contexte déshumanisé, on reçoit le dénouement avec indifférence. Un bon film mais trop bourrin et trop long pour rester dans les annales.
The Chaser du même réalisateur restera l'un des meilleurs films provenant d'Asie de ces dernières années, car réaliste, violent et avec de multiples rebondissements. Par contre, dans The Murderer, même si tous les personnages sont intéressants et le travail du réalisateur magnifique, j'ai moyennement apprécié ce que j'appellerai la surenchère de violence qui fait perdre tout réalisme, voire rend risible certains passages. La première partie du film est prometteuse, et la mise en place des personnages plutôt réussie. Le ton noir et réaliste crée un fort attachement au héros, pauvre homme aux prises avec un choix cornélien. Puis, il y a un déclic, comme si on changeait brutalement de film. D'un seul coup, notre quidam se transforme en Bruce Willis, l'increvable des Die Hard, capable de semer en courant les voitures de police, puis d'encaisser balles et coups de hache sans faiblir... Un bilan mitigé donc pour le second film de Hong-Jin Na. Même si on retrouve des éléments de son 1er chef d'oeuvre, ce nouveau film s'enfonce dans la surenchère.
De nouveau un film coréen d'une noirceur extrême et je ne m'en lasse pas. Une belle réussite, une mise en scène splendide et un scénario assez bien ficelé (malgré quelques incohérences). Yun-seok Kim qui joue très bien son rôle et Jung-woo Ha qui avait joué dans le dernier film de Hong-jin Na est de nouveau très impressionnant dans son rôle de vendeur de chiens (pas pour en faire des animaux de compagnie malheureusement...), qui est en fait un gangster qui est engagé pour se débarrasser de personnes gênantes. Juste une chose que je n'ai pas comprise lorsque
spoiler:
le personnage principal se fait poursuivre par les policiers ils ne l'abattent pas et se contentent de lui courir bêtement après,
mais bref ce n'est qu'un détail qui n'enlève rien au charme de ce film.
mais bref ce n'est qu'un détail qui n'enlève rien au charme de ce film.
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