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xddx13
3 abonnés
292 critiques
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3,0
Publiée le 20 janvier 2014
the murderer offre un scénario interessant et bien conçu. la réalisation est bonne avec une mise en scène assez sombre et sous tension mais un peu trop complexe dans l'ensemble. les acteurs sont bons. à voir
Quelques années après The Chaser qui s'était avéré être un chef d’œuvre, bim, Hong-jin Na frappe à nouveau très fort. Probablement un poil en dessous son premier film, The Murderer demeure tout de même un must en matière de thriller. Nous racontant l'histoire d'un Joseon-jok qui devient malgré lui chasseur et gibier, le jeune cinéaste coréen nous emmène à travers la Corée du Sud et la Chine pour nous faire vivre une haletante course-poursuite. Techniquement, c'est à nouveau très réussi, et il faut bien admettre que ce film nous serve quelques séquences de malade dont on se rappellera. Reprenant quasiment les mêmes ingrédients que The Chaser, à savoir un cadre très noir, une violence exacerbée, un rythme fou, et l'histoire prenante d'un homme, Hong-jin Na développe à travers ce film une critique finalement très sombre de la société sud-coréenne. Un inconditionnel du genre, l'un des meilleurs thrillers des années 2010.
Après "The Chaser" Hong-jin Na montre une nouvelle fois qu'il excelle dans le thriller d'action et dans ses courses poursuites haletantes et suffocantes.. Avec cette fois ci en prime quelques scènes assez "old boynesque"!
Un très bon thriller captivant du début à la fin, c'est intense, violent, sanglant sans être gore, le scénario est bon même si ça manque peut être de rebondissement.
Ayant fait une entrée remarqué dans le cinéma avec The Chaser Na Hong-Jin nous revient avec un nouveau thriller très sombre et si The Murderer est peut-être moins marquant que son premier film cela n'en est pas moins du polar de qualité à la sauce coréenne. J'accroche pas forcément à tous les polars coréens mais les 2 films de Na Hong-Jin sont à mon goût. The Murderer commence assez calmement toutefois la tension est là dès le début et puis ça explose à un certain moment, en tous cas c'est tendu grâce à la mise en scène mais aussi grâce à un bon scénario se suivant avec un vrai intérêt. Sinon le reproche que je verrais à The Murderer est le même qu'à The Chaser c'est-à-dire qu'il y a 15 minutes de trop du moins j'ai eu ce ressenti.
Complètement d'accord avec la critique de Marc O. que je viens de lire. J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce cinéma asiatique. Autant certains sont très accrocheurs comme "I saw the devil" que d'autres pas du tout comme celui là ou "Old Boy" ou "Sympathy for Mr Devil" que je mettrai dans le même sac. Aucun intérêt pour le film, on a beau essayer de se mettre dedans avec plein de bonne volonté, c'est vraiment une atmosphère bizarre, froide, presque sans parole et comme les valeurs, les codes sociaux sont bien différents de ceux du monde occidental, on est vite perdus, on ne comprend pas trop où le réalisateur veut nous emmener, ce qu'il essaye de nous montrer de nous faire comprendre. Simplement pour les amateurs de ce genre de films. Les autres s'ennuieront ferme.
Décidément j'ai beaucoup de mal avec ce type de cinéma. Ce film est un véritable gloubiboulga de tout ce que je déteste dans le cinéma : acteurs au charisme d'huître, mise en scène avec caméra tramblottante et c'est donc bien fatiguant, scénario débile et inintéressant, scènes très exagérées. Les tueurs corréens préfèrent les couteaux aux flingues (qu'ils ont pourtant sur eux) et donc préfèrent bien se dégueulasser sans cesse (ça en devient ridicule à force et pourtant j'aime bien les films d'horreur!). Bref vous comprendrez que ce film est à éviter; un des pires films que j'ai eu l'occasion de voir (il a fallu que je me force pour aller jusqu'au bout, un calvaire).
Un film plein de promesses durant la première heure. Vraiment, je m'attendais à du très beau .. Et puis, la machine s'enraye. Violence gratuite, frénésie de boucherie au couteau de cuisine et à la hache (pour certaines des victimes, il ne faut pas moins de 4 à 5 coups de haches et de lames pour trépasser). Et puis, un nombre incalculable de scènes incohérentes et peu crédible, beaucoup trop gros pour que ça passe. Y'a pas à dire, le film démarre bien. Est peint le portrait d'une partie de la société asiatique survivant dans une misère la plus totale mais le film part en couille tragiquement. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un très bon long métrage mais cette avalanche de morts à tour de bras a tout emporté.
Le cinéma sud-coréen n'en finit plus de nous bluffer. Deux semaines après la sortie de J'ai rencontré le Diable (2010) de Kim Jee-woon, c'est au tour de Hong-jin Na de bénéficier d'une exploitation en France, après son excellent premier long-métrage : The Chaser (2008), il nous revient en force avec The Murderer (2011), un impressionnant thriller qui vous procure de multiples sensations, durant lesquelles on suit durant 140 minutes la descente aux enfers d'un immigré coréen, qui faute d'argent, accepte d'assassiner un inconnu afin d'éponger ses dettes. Mais ce qui devait être qu'un simple meurtre, va en réalité s'avérer bien plus complexe et sournois qu'il n'y parait. Sans papier, recherché par toutes les polices et la mafia locale, il va devoir redoubler de vigilance pour s'en sortir indemne et rentrer chez lui. Un survival où l'ultra-violence prend tout son sens, à grand renfort de courses-poursuites spectaculaires qui semblent ne jamais vouloir prendre fin, Hong-jin Na n'est pas avare en la matière et nous comble grâce à une mise en scène parfaitement millimétrée, sans aucun temps mort, on suit les protagonistes dans leurs règlements de compte, à coups de pistolets, de haches, de battes de baseball et même d'os à moelle ! Une violence graphiste totalement jubilatoire et jouissive, on ne cache pas notre plaisir d'assister à une sauvagerie rarement mis en scène, comme seul le cinéma sud-coréen sait le faire. Hong-jin Na ne s'est pas limité à réaliser une Série B ultra-violente, il en a aussi profité pour dénoncer une réalité sociale que peu d'occidentaux connaissent, à savoir le sort réservé aux "Joseon-Jok", une minorité sino-coréenne très pauvre, vivant reclus dans un no man's land coincée entre la Corée du Nord et la Russie. Signalons enfin que le film fut nominé à 4 reprises lors du 64ème Festival de Cannes.
J'attendais de voir ce film avec impatience, car j'avais beaucoup aimmé ''the tchaser'', mais en fait je me suis fais ch..euh, tourner les pousses pardon
Véritable chef d'oeuvre du cinéma sud coréen , on ne décroche pas le film du début a la fin . Sombre , violent et réaliste , un film a voir absolument au meme titre que I Saw The Devil ou The Chaser !
Tout d'abord je tiens a prévenir que le mois de 12 ans est un peu léger pour un film d'une telle violence. Mis à part sa j'ai vraiment adoré "The Murderer" qui est un très bon thriller coréen. Le rythme du film est lent et permet d'instaurer une ambiance vraiment malsaine et violente à la fois, j'ai pu aussi remarquer que il n'y a aucune arme à feu mais que des armes blanches, cela permet d'avoir un film ultra violent avec des combats de corps à corps sanglants et jouissif pour tout amateur de violence. Les acteurs sont extraordinaires, Yun-seok Kim et Jung-woo Ha inverse leur rôles par rapport au précédent film de Hong-jin Na "The Chaser". Un film incroyable avec une fin des plus magnifiques.
C'est le deuxième film de Na-Hong qui nous avait livré en 2009 avec « The chaser », un polar urbain sorte de “Meurtre d’un bookmaker chinois” revisité à la sauce coréenne de toute beauté. Ici Na-Hong noircit encore le propos avec ce polar prenant ses racines dans les plus basses couches sociales de Yanbian enclave sud-coréenne en Chine. « The murderer » est certes un film de genre et à ce titre il rivalise sans problème avec les films les plus violents qui sont devenus la marque de fabrique de la production sud asiatique conduisant certains metteurs en scène en panne d’inspiration à une surenchère aux fondements purement mercantiles sans aucune précaution sur les messages véhiculés. Si les concessions à la mise en avant stylisée d’une violence extrême nuit sans aucun doute à la portée du propos de Na-Hong à force de répétition sur la durée d’un film de plus de deux heures, l’état de désespérance de tous ces laissés-pour-compte (les Joseon-Chok) demeure la grande problématique imprimée par le film. La célébre locution latine « L’homme est un loup pour l’homme » prend ici tout son sens face à cette misère qui libère les plus bas instincts quand il s'agit d'espérer une once de confort supplémentaire. Le retour à l’état animal clairement montré par Na-Hong dans les différentes scènes de repas où la nourriture est ingurgitée à mains nues est bien le signe qu’il ne faut jamais grand-chose pour que l’homme retourne à son état primitif. A tel point que lors d’une des nombreuses scènes de massacres, les hommes qui se battent ici à l’arme blanche délaissant les gunfights qui ont fait la réputation des John Woo ou Kitano, se saisissent des os des carcasses de bœuf encore fumantes pour continuer leur pugilat. « La guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud n’est alors pas très loin. Dans un tel climat il ne faut pas s’attendre à voir un quelconque respect des sempiternelles lois du milieu. C’est dans ce biotope pour le moins vicié que Gu-Nam, pauvre chauffeur de taxi miné par les dettes de jeu va devoir œuvrer pour tenter d’apurer son solde et retrouver la trace de sa femme. Autant dire mission impossible dans la province de Yanbian ! Si Gu-Nam comme il le confie en prologue a connu la rage dans son enfance c’est au même mal qu’il va devoir s’affronter dans cette quête infernale. C’est dans la description de ce milieu urbain ravagé que le cinéma de Na-Hong s’avère le plus efficace. Si comme on l’a dit la violence trouve une sorte de justification dans cette longue descente aux enfers qui rappelle celle du Travis Bickle de « Taxi Driver » (Gu-Nam est aussi conducteur de taxi) comme celle du capitaine Willard d’ « Apocalypse now », elle est quand même largement surexploitée par un Na-Hong qui cherche sans doute à ratisser large pour assurer le succès commercial de son film. Du coup celui-ci perd beaucoup en vraisemblance ce qui dilue un peu la force de sa démonstration, là où « Taxi Driver »pourtant lui aussi très esthétisant faisait preuve d'une rectitude rarement prise en défaut. C’est sans doute ce qui différencie les chefs d’œuvre des films de très bonne facture comme « The murderer » qui cherchent par le compromis à satisfaire un maximum de leur public potentiel. Espérons que Jee Na-Hong cinéaste à l’énorme potentiel saura ne pas aller plus loin dans la séduction sous peine de sombrer dans une facilité anesthésiante.A noter que Na-Hong a réuni encore une fois les deux acteurs principaux de « The Chaser » en les faisant échanger leurs rôles passant respectivemnt du méchant au gentil.
Un thriller noir et sombre du réalisateur coréen Hong-jin Na, qui n'atteint malheureusement pas le niveau de "The Chaser". Même si le rythme est soutenu et que le film offre de l'action et des rebondissements, la réalisation se perd dans un scénario complexifié, confus, répétitif, et pas toujours crédible, qui finit par ennuyer. Un polar asiatique quelque peu décevant !