AlloCiné
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L'ensemble du film est correct même si cela reste un petit film.
Certaines scènes dures vécues par le baron Empain durant sa détention n'ont pas été évoquées.
J'ai été un peu gêné de la liberté prise avec la réalité pour de nombreuses scènes de fin du film. J'ai trouvé cela dommage.
J'aurai également beaucoup aimé que la reprise de vie de l'otage n'ait pas été plus longuement abordée. On le constate, comme par exemple dans le film "Etat Second", la reprise d'une vie "normale" après un traumatisme est loin d'être une partie de plaisir.
Certaines scènes dures vécues par le baron Empain durant sa détention n'ont pas été évoquées.
J'ai été un peu gêné de la liberté prise avec la réalité pour de nombreuses scènes de fin du film. J'ai trouvé cela dommage.
J'aurai également beaucoup aimé que la reprise de vie de l'otage n'ait pas été plus longuement abordée. On le constate, comme par exemple dans le film "Etat Second", la reprise d'une vie "normale" après un traumatisme est loin d'être une partie de plaisir.
L histoire est bien ficelée, les dialogues sont bien écrits, la trame est bonne.
Les décors, la musique et la lumière sont soignés.
Les acteurs jouent juste, a l exception d un, et pas des moindres.
En effet, quelle idée saugrenue d avoir pris cet acteur pour jouer le role du baron Emphain.
Le baron etait, blond, rasé, élégant. Attal lui, est son juste contraire. C est un peu comme si on avait choisi un portugais pour interpréter le role d un versaillais.
De surcroit, sa prestation est ultra limite, il n habite pas son personnage mais, il est vrai que conpte tenu de son talent, on ne pouvait guere attendre de lui autre chose.
Les décors, la musique et la lumière sont soignés.
Les acteurs jouent juste, a l exception d un, et pas des moindres.
En effet, quelle idée saugrenue d avoir pris cet acteur pour jouer le role du baron Emphain.
Le baron etait, blond, rasé, élégant. Attal lui, est son juste contraire. C est un peu comme si on avait choisi un portugais pour interpréter le role d un versaillais.
De surcroit, sa prestation est ultra limite, il n habite pas son personnage mais, il est vrai que conpte tenu de son talent, on ne pouvait guere attendre de lui autre chose.
Capitaine d'industrie, Stanislas Graff est kidnappé par des gangsters dont la demande de rançon astronomique et le doigt coupé de leur victime, tel que jadis pour l'authentique baron Empain, disent leur détermination.
De ce cas d'école, Lucas Belvaux fait un polar sec et sans fioritures -jusqu'à manquer de subtilités dans les dialogues- brutal comme peut l'être un rapt, avec l'attitude impitoyable des ravisseurs, avec le comportement de la presse qui étale les turpitudes supposées de Graff, avec la conduite des actionnaires inquiets de la pérénnité du groupe dont Graff est le président et jusqu'au manque de chaleur à son égard dans sa propre famille. Graff (Yvan Attal) est en définitive un homme seul sinon abandonné. C'est d'ailleurs cet aspec-là qui est le plus intéressant, souligné et developpé dans une trop courte dernière partie du film où, spoiler: enfin libéré
, Graff peut tirer des enseignements amers. Jusqu'alors, le caractère policier du film de Belvaux, les tractations autour de la rançon, forment un sujet et une action certes réalistes, mais prosaiques et plutôt sans surprise.
De ce cas d'école, Lucas Belvaux fait un polar sec et sans fioritures -jusqu'à manquer de subtilités dans les dialogues- brutal comme peut l'être un rapt, avec l'attitude impitoyable des ravisseurs, avec le comportement de la presse qui étale les turpitudes supposées de Graff, avec la conduite des actionnaires inquiets de la pérénnité du groupe dont Graff est le président et jusqu'au manque de chaleur à son égard dans sa propre famille. Graff (Yvan Attal) est en définitive un homme seul sinon abandonné. C'est d'ailleurs cet aspec-là qui est le plus intéressant, souligné et developpé dans une trop courte dernière partie du film où, spoiler: enfin libéré
, Graff peut tirer des enseignements amers. Jusqu'alors, le caractère policier du film de Belvaux, les tractations autour de la rançon, forment un sujet et une action certes réalistes, mais prosaiques et plutôt sans surprise.
Reconstitution brouillonne des déboires de jeu du baron Empain avec une belle performance de Yvan Attal.
Alexarod
J'ai bien vu que le réalisateur ne voulait pas refaire "l'affaire du baron Empain", certes, mais en ce cas pourquoi tant loucher dessus ? Du coup ce n'est ni une reconstitution, ni un film à part qui traite d'enlèvement bien organisé, mais un entre deux, et cela se ressent durant tout le film.
Résultat on navigue sans cesse dans ce marasme : on voit quelques frasques du PDG au départ, mais pas tout, dommage car tout découvrir après aurait eu plus d'impact à mon sens. Les acteurs ont cette tendance aussi : Attal est trop calme et détaché au départ, du coup ça fait moins réaliste, et c'est un peu ch.iant, on n'est pas avec lui, sa souffrance passe au second plan, les autres acteurs suivent également un mouvement incertain. La réalisation est trop froide, posée, voir molle par moment, alors certes ça colle à la situation, mais c'est lourd à force, on passe à côté de l’aspect pesant de la séquestration. Le rythme lent convient, la musique est bonne mais trop monotone, trop de longueurs parfois au détriment d'une fin qui aurait pu être bien plus dramatique...
Bref on navigue dans un bon film, mais les vagues font tanguer le tout, et ça finit par bercer le public, dommage car la réalité est bien retranscrite et un chef d’œuvre du genre n'était pas loin.
Résultat on navigue sans cesse dans ce marasme : on voit quelques frasques du PDG au départ, mais pas tout, dommage car tout découvrir après aurait eu plus d'impact à mon sens. Les acteurs ont cette tendance aussi : Attal est trop calme et détaché au départ, du coup ça fait moins réaliste, et c'est un peu ch.iant, on n'est pas avec lui, sa souffrance passe au second plan, les autres acteurs suivent également un mouvement incertain. La réalisation est trop froide, posée, voir molle par moment, alors certes ça colle à la situation, mais c'est lourd à force, on passe à côté de l’aspect pesant de la séquestration. Le rythme lent convient, la musique est bonne mais trop monotone, trop de longueurs parfois au détriment d'une fin qui aurait pu être bien plus dramatique...
Bref on navigue dans un bon film, mais les vagues font tanguer le tout, et ça finit par bercer le public, dommage car la réalité est bien retranscrite et un chef d’œuvre du genre n'était pas loin.
Eric C.
Une trentaine de personnes au monde possède plus que le quart le plus pauvre de l'humanité. Si ce film a voulu au delà de son aspect thriller dénoncer ce fait social, les pratiques d'un autre monde de certains milieux, monde des affaires, politiques, artistes, sportifs, etc c'est plutôt réussi bien que cela ne soit pas une révélation. Ceci dit les écarts continuent de grandir entre les gagnants de la mondialisation et la majorité des peuples dans un système qui est arrivé à son seuil de tolérance et peut être à son terme car aujourd'hui tant inacceptable qu'inaccepté. Il faut dire que l'on a perdu pour une grande majorité l'espoir de l'ascenseur social, et que même en travaillant la vie est misereuse pour de nombreuses personnes y compris dans les pays dit riches. Les réseaux sociaux accélèrent la prise de conscience collective par son information immédiate et brute. Ce film montre la vie cachée d'un de ces nantis, victime d'un enlèvement violent, qui verra sa vie secrète et en dehors de toute morale sociale, étalée au grand jour. Il ne se relèvera pas de cette exposition à sa libération. Le thriller est correct, Yvan Attal dont je ne suis pas un grand fan plutôt bon et si on pardonne quelques incohérences et se contente de ce cas perdu au milieu de ce monde parallèle qui continue à vivre une autre vie que celle de chacun, hors temps, hors réalité, on peut dire qu'il a au moins le mérite d'aborder le sujet. Un film à faire radicaliser un peu plus un gilet jaune...
film intéressant même si on peut lui adresser 2 reproches : le jeu d'André Marcon qui manque singulièrement d'émotion et la fin en queue de poisson puisqu'on aurait aimé savoir ce qu'allait faire Graff une fois rendu à la vie civile !
Un film de malade avec un excellent Yvan Attal. Long métrage divisé en deux parties qui sait marquer son public, une critique amère des hommes riches et du monde des affaires. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Film qui m'a laisse un sentiment un peu partagé. Le début est prenant et intrigant et on s'attend à un thriller palpitant et bien ficelé mais très vite le scénario s'essouffle et devient répétitif et lassant et on s'ennuie ferme. Malgré une excellente prestation d'Yvan Attal, la mayonnaise ne prend pas vraiment et c'est un brin raté il fait l'avouer. La fin remonte un peu le niveau mais cela ne suffit pas et moi je m'attendais à nettement mieux. Vraiment dommage...
sujet intérréssant mais film extrêmement mauvais avec un acteur principal pas terrible et des acteurs secondaires encore moins réussis : seul le kidnappeur à moustache est crédible....grosse deception
Très bon film sombre et quelle prestation d'Yvan Attal...
Pas de temps mort, ĺe tempo est bon et tout s'enchaîne comme il faut.
Pas de temps mort, ĺe tempo est bon et tout s'enchaîne comme il faut.
Une histoire d'enlèvement chez les bobos de la haute bourgeoisie, notamment du président directeur général de son état, campé par un Yvan Attal assez convaincant : il n'est pas un acteur mirobolant ni extraordinaire mais il ne m'énerve pas, c'est déjà ça. Le rôle de sa femme est dévolu à la fort jolie Anne Consigny, actrice que je découvre dans ce film et que j'aurais aimé voir plus tôt dans ses (plus) jeunes années, ce qui aurait changé très agréablement des thons qui empestent le cinéma français depuis les années 80.
L'enlèvement est bien mené, le temps d'exposition est très court et permet d'entrer dans le vif du sujet (la séquestration et les négociations) rapidement, via une mise en scène très classique mais indéniablement efficace. L'après-rapt marque cependant le pas et induit une brutale chute de rythme jusqu'à la fin en queue de poisson, et ce malgré l'approche différente de ce que l'on attend géneralement après la résolution d'une telle "épreuve" puisque notre super-président se retrouve Gros-Jean comme devant (c'en est presque drôle).
L'ambiance de ces gens riches, très riches accablés par le malheur est bien rendue et nous fait toucher du doigt ce fait pourtant évident : les richards sont des gens comme les autres. Un film intéressant auquel il manque tout de même quelque chose pour devenir bon. Mais franchement je m'attendais à pire.
L'enlèvement est bien mené, le temps d'exposition est très court et permet d'entrer dans le vif du sujet (la séquestration et les négociations) rapidement, via une mise en scène très classique mais indéniablement efficace. L'après-rapt marque cependant le pas et induit une brutale chute de rythme jusqu'à la fin en queue de poisson, et ce malgré l'approche différente de ce que l'on attend géneralement après la résolution d'une telle "épreuve" puisque notre super-président se retrouve Gros-Jean comme devant (c'en est presque drôle).
L'ambiance de ces gens riches, très riches accablés par le malheur est bien rendue et nous fait toucher du doigt ce fait pourtant évident : les richards sont des gens comme les autres. Un film intéressant auquel il manque tout de même quelque chose pour devenir bon. Mais franchement je m'attendais à pire.
Inspiré par l'affaire de l'enlèvement du baron Empain en 1978, ce film de Lucas Belvaux est particulièrement rythmé et efficace. Sans jamais porter de jugement hâtif, il détaille avec une redoutable acuité le cercle vicieux qui débute lors du kidnapping de l'homme d'affaire,
spoiler:
dû bien sûr à la violence de sa détention mais plus encore aux révélations dans la presse sur son mode de vie peu orthodoxe, décrivant l'impact de ce déballage médiatique sur sa famille, ses collaborateurs et son entreprise.
Yvan Attal est absolument remarquable.
Yvan Attal est absolument remarquable.
Très bon thriller superbement bien interprété. Le film ne va pas à 200 à l'heure mais est convainquant. C'est une histoire vraie à ne pas manquer. ----Avril 2016----
On regrettera juste que ce fait-divers des années 70 se passe en 2010. 4 étoiles. ----Septembre 2017----
On regrettera juste que ce fait-divers des années 70 se passe en 2010. 4 étoiles. ----Septembre 2017----
ferdinand75
Une très bonne adaptation du drame de l'enlévement du baron Empain. Car le film prend tout de suite une autre démension , en abordant la partie psychologique de l'entourage du kidnappé.On passe dans un drame presque shakespearien, avec des haines , de la jalousie, de l'envie. Les ressentis familiaux ressurgissent. La rivalité entre la belle mère et la femme, , les associés de son groupe financier jaloux et envieux. Tout s'effondre . Le film traite de tout cela avec sobriété et justesse. Magnifique interprétation de Anne Consigny, qui est vraiment une très bonne actrice, que l'on ne voit pas assez ,et qui mériterait un grand premier rôle.
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