AlloCiné
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Votre avis sur Rapt ?
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j'avoue être un peu déçue par ce film, ce n'est pas toujours évident a suivre et il y a des moments de longueur. De plus la fin se termine bêtement !
Le jeu des acteurs n'est pas d'un haut niveau non plus, ils ont tous le même ton monotone !
Du coup au bout de 2H on reste avec un sentiment d'inachevé !
Le jeu des acteurs n'est pas d'un haut niveau non plus, ils ont tous le même ton monotone !
Du coup au bout de 2H on reste avec un sentiment d'inachevé !
Un film noir qui relance un peu le genre en France. Très bon film qui ne m'attirait pas forcement et qui pourtant lorsque je l'ai regardé l'a passionné notamment grace à Yvan Attal qui est gigantesque dans ce film. Quelques longueurs font que ce film manque un peu de rythme je trouve ce qui laisse la place à un peu d'ennuye parfois. A voir.
Beaucoup de longueurs dans ce Rapt fade, mou et froid. Il faut dire que le scénario ne se prête guère à l'originalité, le seul intérêt étant qu'il se base sur une histoire vraie. J'ai eu l'impression que tout était survolé, les personnalités ne sont pas très creusées, la réputation du baron est sensée être très entachée par la divulgation de scandales mais tout ceci n'est qu'effleuré. A la suite de la libération du baron, le film se termine très vite sans qu'il n'en ressorte quelque chose, bref un pétard mouillé. Reste une réalisation maîtrisée et une bonne prestation d'Yvan Attal, à mon avis...Le regarder ne me paraît pas fondamental..
Franchement la partie rapt traîne en longueur avec des jeux d'acteurs et des réactions pas très subtiles, le retour apportait quelque chose de plus intéressant mais ça tourne court...
Film magnifique , surtout pour ce qu il ne dit pas . Ce qui transparait en filigrane me parait bien plus interessant que l histoire en elle meme . Tout d abord , ce qui est important , c est de bien apprehender les 2 sens du terme "rapt" . En l occurence ici , enlever quelqu un et enlever quelque chose a quelqu un , comme au moyen age , ou on designait quelqu un sous le terme de "possedee" parce que "possedante" . Ce que veux nous faire comprendre le realisateur , c est qu on enleve quelqu un pour lui enlever quelque chose qui lui appartient et que l on convoite . Bien entendu , son entreprise fait l objet de convoitises de la part d une ou d un groupe de personnes au sein de l entreprise voire en sous main , de la part d une autre entreprise comme 1 banque par exemple . Les 2 scenes les plus eclairantes a ce sujet sont celles ou le futur directeur de l entreprise amene l epouse au domicile de la maitresse de son mari et la scene ou il devoile a GRAFF quand celui ci reintegre son bureau , qu il a ete nomme nouveau directeur . A chaque fois , on retrouve ce personnage , ce qui tendrait a prouver que c est lui avec des complices qui a concocte le rapt et qui dirige en sous main toute l entreprise d eloignement . ll cherche a faire tomber GRAFF de son piedestal et ruiner le credit non seulement envers les autres actionnaires mais egalement au sein de sa propre famille . Il faut imperativement qu il se retrouve seul , isolé apres la remise en liberté . Ainsi , il sera 1 proie facile pour l empecher de continuer a etre le directeur de
l entreprise et sera ainsi contraint a vendre ses parts laissant le champ libre a ceux qui convoitaient son bien .
Cela me parait etre la bonne grille de lecture de ce film remarquable par ses sous entendus et par le fait que la vie apres le rapt lui ait paru encore plus inhumaine . Le positionnement affectif de son epouse , de sa mere et de ses enfants , mis a part le chien , est particulierement revelateur de ce nouvel enfer qui lui est promis . On peut simplement regretter , et ce sera la seule reserve que j emettrais concernant ce film , mis a part attal remarquable , la mauvaise interpretation des autres acteurs qui annonent et recitent leur texte .
l entreprise et sera ainsi contraint a vendre ses parts laissant le champ libre a ceux qui convoitaient son bien .
Cela me parait etre la bonne grille de lecture de ce film remarquable par ses sous entendus et par le fait que la vie apres le rapt lui ait paru encore plus inhumaine . Le positionnement affectif de son epouse , de sa mere et de ses enfants , mis a part le chien , est particulierement revelateur de ce nouvel enfer qui lui est promis . On peut simplement regretter , et ce sera la seule reserve que j emettrais concernant ce film , mis a part attal remarquable , la mauvaise interpretation des autres acteurs qui annonent et recitent leur texte .
J'ai regardé hier soir ce film sur france 3 et j'ai beaucoup aimé. Je trouve qu'Yvan Attal dans le rôle du président est extraordinaire. Il a été jugé par tout le monde alors qu'il vivait un calvaire. Cette histoire est inspiré d'un fait réel, mais est-ce que l'on sait si le baron dans la réalité a payé ses ravisseurs ????????
Un rapt est un enlèvement à but lucratif. À mi-chemin entre une histoire originale et une adaptation, le film s’inspire de l’enlèvement du Baron Empain, ex-patron de l’actuel grand groupe industriel Schneider Electique (qui s’appelait alors Empain Schneider), qui fut donc kidnappé en 1978.
Dans le film, c’est un certain Stanislas Graff (Yvan Attal), patron de l’un des plus gros groupes français, qui est victime d’un enlèvement. Se basant sur sa supposée immense fortune due à ses 20 milliards de chiffre d’affaire, ses ravisseurs n’hésiteront pas à réclamer une rançon de 50 millions €, une somme qu’il n’a malheureusement pas. Même en mettant bout à bout ses biens, il ne eut faire guère mieux que 20 millions, et sa société se refuse de payer. Inflexibles sur la somme, les choses vont se traîner et de sombres vérités sur Griff vont remonter : maîtresses à gogo, avec son appartement secondaire dédié, et des reconnaissances de dettes dans divers casinos s’élevant à des millions. Lynché par la presse, oublié par ses proches, ce géant de l’industrie, qui croyait tout avoir, va se retrouver seul.
L’enlèvement est un sujet récurrent au cinéma et est souvent bien traité, que ce soit par l’approche humaine ou en version blockbuster (Otage avec B. Willis). Ici, le réalisateur a clairement penché pour une attaque psychologique du sujet. On aura donc d’un côté un bras de fer entre la famille, les avocats de la société, et les forces de l’ordre, pour savoir comment appréhender la situation, et de l’autre, les mystérieux ravisseurs et leur victime, subissant l’impasse de la situation. Toutes ces situations sont passionnantes, mais on émettra quelques réserves. Côté histoire, si l’ensemble est un modèle de construction et de solidité, on ne comprendra jamais pourquoi cet intransigeance sur la somme de la rançon, surtout venant d’une bande-organisée aussi prévoyante et professionnelle. De plus, si Yvan Attal est excellent et porte magistralement le film, l’intégralité du casting est préjudiciable : incapacité à jouer correctement une émotion, répliques creuses ou lamentablement interprétées, et tendance générale à l’exagération. Il est regrettable de voir une si bonne idée, aussi solidement menée, être ainsi tirée par le bas. On restera malgré tout happé par cette histoire.
Dans le film, c’est un certain Stanislas Graff (Yvan Attal), patron de l’un des plus gros groupes français, qui est victime d’un enlèvement. Se basant sur sa supposée immense fortune due à ses 20 milliards de chiffre d’affaire, ses ravisseurs n’hésiteront pas à réclamer une rançon de 50 millions €, une somme qu’il n’a malheureusement pas. Même en mettant bout à bout ses biens, il ne eut faire guère mieux que 20 millions, et sa société se refuse de payer. Inflexibles sur la somme, les choses vont se traîner et de sombres vérités sur Griff vont remonter : maîtresses à gogo, avec son appartement secondaire dédié, et des reconnaissances de dettes dans divers casinos s’élevant à des millions. Lynché par la presse, oublié par ses proches, ce géant de l’industrie, qui croyait tout avoir, va se retrouver seul.
L’enlèvement est un sujet récurrent au cinéma et est souvent bien traité, que ce soit par l’approche humaine ou en version blockbuster (Otage avec B. Willis). Ici, le réalisateur a clairement penché pour une attaque psychologique du sujet. On aura donc d’un côté un bras de fer entre la famille, les avocats de la société, et les forces de l’ordre, pour savoir comment appréhender la situation, et de l’autre, les mystérieux ravisseurs et leur victime, subissant l’impasse de la situation. Toutes ces situations sont passionnantes, mais on émettra quelques réserves. Côté histoire, si l’ensemble est un modèle de construction et de solidité, on ne comprendra jamais pourquoi cet intransigeance sur la somme de la rançon, surtout venant d’une bande-organisée aussi prévoyante et professionnelle. De plus, si Yvan Attal est excellent et porte magistralement le film, l’intégralité du casting est préjudiciable : incapacité à jouer correctement une émotion, répliques creuses ou lamentablement interprétées, et tendance générale à l’exagération. Il est regrettable de voir une si bonne idée, aussi solidement menée, être ainsi tirée par le bas. On restera malgré tout happé par cette histoire.
soniadidierkmurgia
Le style cinématographique de Lucas Belvaux sent bon les années 70. Cela tombe bien car il a choisi de traiter le cas de l'enlèvement du baron Empain qui défraya la chronique en 1978 sous un giscardisme connaissant ses premiers soubresauts. Héritier d'une riche famille d'industriels belges, le baron Empain conjugue allégrement une vie de jet setter avec ses obligations de capitaine d'industrie. Quand il est enlevé pour un motif uniquement crapuleux, ses frasques commencent à ternir son image jusqu'à venir semer la zizanie parmi tous ceux chargés d'obtenir sa libération. Belvaux nous fait suivre de manière parallèle et très habile les tractations de ses proches et le calvaire enduré par le baron. Rapidement c'est la destitution du PDG qui se joue en coulisses. Affaibli, son mode de vie hors norme se révèlera vite un handicap majeur pour son retour aux affaires. Belvaux avec l'aide de son acteur principal, dépeint à merveille la solitude d'un homme pourtant très entouré. Mais on sait tous que c'est dans les moments difficiles que les vrais amis se comptent. Pour achever un peu plus Empain, seul son chien lui fait la fête lors de son retour où le soulagement fait vite place aux reproches. Le tout est mené avec une grande maîtrise qui rappelle les meilleurs films de Delon avec Deray ou Lautner ("Mort d'un pourri"). Quant à Attal il est stupéfiant de sobriété dans un rôle où ayant perdu plus de 10 kilos il aurait pu en faire des tonnes (sans jeu de mots!).
Tout d'abord, après avoir lu les critiques de certains spectateurs je suis assez étonné que certains mettent ce très bon film au niveau d'un téléfilm ou d'une série B! Premièrement une excellente mise en scène de Lucas Belvaux, certes classique, mais très intelligente, du niveau des thrillers sociologiques des 70's en plus esthétisant (Costa-Gavras, Yves Boisset, voir Alain Corneau pour ses policiers). Deuxièmement un scénario extrêmement bien écrit et charpenté, malgré une certaine lenteur au milieu du film. Plus que le côté thriller, c'est l'étude sociologique du milieu des affaires et de la bourgeoisie qui d'emblée s'avère forte: les réactions des collaborateurs, des actionnaires, du milieu politique et du milieu familial de Graff (Yvan Attal) dès la demande de rançon puis surtout après l'enquête sur sa vie en dehors du cercle familial révèlent un milieu bourgeois et de pouvoir froid et indifférent, surtout soucieux de sauvegarder ses intérêts et l'image écornée par l'enlèvement et la vie privée "dissolue" de Graff. Mais c'est dans la seconde partie du film, après la libération que les masques tombent vraiment: Graff est seul, sans soutien de sa famille après sa terrible épreuve - la tirade de Françoise (joué avec tout le détachement égoïste que demande le rôle par Anne Consigny) son épouse, qui parle de sa souffrance due aux conséquences des révélations et de l'enlèvement sans tenir compte de l'enfer vécu par son mari, est d'une monstruosité sans nom-. Puis la descente aux enfers, violente, s'intensifie: poussé à la porte par son fidèle bras droit (André Marcon, froid, ambitieux et manipulateur jouant à merveille la fausse loyauté à l'égard de son "président" et de son entourage) et même la justice met en doute sa probité... La seule affection qu'il trouve c'est celle de son chien! Une dénonciation virulente d'un milieu bourgeois et des milieux des affaires sans émotions et sans humanité face à la souffrance psychologique d'un homme que l'on a dû jalousé et que l'on souhaite voir à terre, complètement achevé pour lui faire payer sa vie de pouvoir et ses avantages...Finalement son milieu social ne vaux pas mieux que ses ravisseurs! Troisièmement, une interprétation impressionnante d'Yvan Attal, son meilleur rôle ? Certainement! Sa nomination aux Césars pour ce film n'est que justice et proportionnelle à son implication bluffante dans ce rôle difficile... Film à découvrir
Franchement, je m'attendais à du Olivier Marchal-like avant de lancer ce film (comprendre de la merde). En vérité, le film est très accrocheur, même si entre nous, Anne Consigny est une belle escroquerie et que je me demande comment elle a pu devenir actrice. J'aime la quasi-théâtralité du film, cette manière quasi-bressonienne de réciter les dialogues chez les acteurs. Rapt parvient clairement à instaurer une dynamique non-manichéenne dans son discours alors que le sujet se serait bien prêté à une débauche d'effets racoleurs. L'histoire révolte même si les thèmes sont parfois traités avec une certaine maladresse. Il y a même de l'idée dans la mise en scène, qui, pour une fois, n'est pas complètement bateau et convenue. Et j'irais presque jusqu'à dire que, une fois n'est pas coutume, Yvan Attal est plutôt convaincant. C'est un film qui pourrait presque (mais je dis bien presque) me redonner une lueur d'espoir en ce qui concerne le polar français contemporain (Melville est mort malheureusement).
Un film qui ne laisse pas indifférent. La fin, très ambiguë, laisse quelque peu perplexe sur ce qu’il faut réellement penser du personnage principal interprété par un Yvan Attal étonnant.
AMCHI
Excellent thriller français s'inspirant du célèbre enlèvement du Baron Empain (datant de 1978 mais le film se passe à notre époque) qui défraya la chronique ; Lucas Belvaux dont je n'avais auparavant vu qu'un seul film (et qui ne m'avait pas emballé) m'a ici vraiment conquis par son film certes classique mais intelligemment mis en oeuvre. Une histoire dure ou un homme tout puissant redevient à nouveau un homme faible à la merci des autres. Un polar sachant habilement mélangé suspense, drame familial, raison d'Etat avec un peu d'action. Un bon casting, Yvan Attal est très convaincant dans la peau du "Baron".
Un drame humain poignant sur la chute d'un homme, abandonné par les siens, écarté du pouvoir par ses associés, magistralement interprété par Yvan Attal.
Le président d'une multinationale est enlevé pour une demande de rançon. Le propos fortement inspiré de l'enlèvement du baron Empain, se place du côté humain et social. L'originalité est de montrer que les rapports chez les kidnappeurs sont plus directs et "sincères" que ceux de son milieu. Attal tout en retenu apporte beaucoup au film. On y voit comment la société bien pensante peut destituer un homme qui était jusque là respecté et montré comme exemple.
Les américains en aurait fait un thriller psychologique haletant (avec négociateur) au rythme effréné.
Ici le rythme est lent voir oppressant.
Le personnage d'yvan Attal( excellent) n'est ni attachant ni totalement antipathique, c'est juste un type qui se retrouve emporté dans une histoire qui le dépasse.
On assiste aussi impuissant que lui à sa chute( le climat du film est même à la limite du glauque).
Le réalisateur dépeint à la perfection ce milieu bourgeois sans pitié.
Ou se trouve la véritable violence dans le film? Du côté des ravisseurs ou plutôt une fois la victime revenue chez "les siens"?
C'est un film glaçant sur les rapports humains, qui ne cherche pas à divertir mais à montrer que dans le climat social actuel, la violence s'exerce dans toute les sphères de la société même les plus privilégiés.
Rapt est en ce sens un vrai "film social".
Une réussite totale de cepoint de vue là.
Ici le rythme est lent voir oppressant.
Le personnage d'yvan Attal( excellent) n'est ni attachant ni totalement antipathique, c'est juste un type qui se retrouve emporté dans une histoire qui le dépasse.
On assiste aussi impuissant que lui à sa chute( le climat du film est même à la limite du glauque).
Le réalisateur dépeint à la perfection ce milieu bourgeois sans pitié.
Ou se trouve la véritable violence dans le film? Du côté des ravisseurs ou plutôt une fois la victime revenue chez "les siens"?
C'est un film glaçant sur les rapports humains, qui ne cherche pas à divertir mais à montrer que dans le climat social actuel, la violence s'exerce dans toute les sphères de la société même les plus privilégiés.
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