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kouak 2
2 abonnés
12 critiques
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4,0
Publiée le 13 juin 2010
Film très intense d'environ 2heures. J'avais entendu les critiques du masque et la plume en dire du bien, ce qui m'a poussé à le voir. Le film est très bon, ça c'est acquis. Il m'a rendu assez mal à l'aise personnellement une fois vu. Surtout quand je me suis rendu compte qu'il s'agissait là de l'adaptation au cinéma d'une histoire vraie. La barbarie des geôliers et l'inhumanité (je voulais dire absurdité mais ce n’est pas assez fort) de l'acte de l'enlèvement en lui-même sont particulièrement bien transmises. J'ai lu "secrets de tournage", et le réalisateur évoque le fait qu'il souhaitait montrer que peu importe ce que l'on puisse penser d'une personne rien ne justifie le fascisme d'un enlèvement arbitraire, la privation par la force de la liberté. C'est exactement ce que j'ai ressenti en regardant ce film. Très bon. Et c'est marrant parce que le film se fait tellement présent, l'histoire tellement entêtante (sans doute est-ce aussi parce que je viens de regarder le film) que je n’ai même pas envie de parler du jeu des acteurs. Sans doute parce que justement ils ne sont pas acteurs, là, ils sont le président enlevé et la femme. Bref Yvan Attal et Anne Consigny sont majestueux (acteurs évoqués !)
Je connais la vraie histoire du baron Empain que j'ai vu dans l'émission de France 2 "Faites entrer l'accusé." Vraiment je trouve le film très réussi, super bien dialogué et magistralement interprété. Yvan Attal joue son rôle avec brio. Franchement, un grand bravo.
Pas mal mais je m'attendais à un peu mieux. La première heure est un peu longuette, la deuxième quant à elle est plus intéressente mais malheuresement baclée. La fin peut paraître abrupte(tout dépend, selon moi, comment l'on cerne le personnage de Yvan Attal). Je n'avais pas lu le synopsis entièrement, et heuresement car après relecture il en dit beaucoup trop.
Assez classique, mais prenant cependant, au départ. Le film prend une tournure plus orginale et intéressante par la suite avec la mise en avant d'aspect économiques, politiques, l'influence des médias et la compexité des personnages et du principal en particulier. La mise en scène est sobre et soignée et Yvan Attal très crédible, un très bon film à voir.
Il ne faut pas s'attendre à un chef d'oeuvre du genre, mais "Rapt" reste un bon policier, très sobre et à l'ambiance pesante qui retranscrit bien la situation de doute face à un enlèvement. Malgré un Yvan Attal toujours aussi convaincant dans son jeu d'acteur, le film a un rythme assez lent qui le rend un petit peu long sur la fin... A voir tout de même
Alors que certains auraient pu qualifier Lucas Belvaux de réalisateur populiste avec "La raison du plus faible", il prouve avec "Rapt" qu'il est un réalisateur plus complexe et plus intelligent que pourraient le penser ses détracteurs. Même si le film est un des plus complets sur le déroulement d'un rapt avec les enjeux humains, politiques, économiques et médiatiques qui en découlent il n'en est pas le principal sujet même si le réalisme et le soin apportés au film sont très présents. Si le thème ici est toujours celui de l'argent il se tourne cette fois vers les puissants et non vers le peuple. Avec ce film, Belvaux s'intéresse aux dérives vers lesquelles le capitalisme peut conduire, ainsi on voit le personnage principal, ici superbement interprété par Yvan Attal, voir lors de son retour chez lui son humanité disparaître au profit de sa fonction dans la société. Le personnage médiatique et économique semble être plus important que l'Homme en tant qu'être vivant avec ses sentiments, ses peurs. On se préoccupe de son rôle de président avant de penser à la survie de l'Homme (il est d'ailleurs appelé la plupart du temps "Président" non pas par son nom), Belvaux décrypte une tendance amplifiée par le capitalisme avec la prépondérance de la position sociale face à ce que l'on est vraiment, ce que l'on représente est plus important que notre nature propre. Il en résulte la relation particulière qu'entretient Stan avec son chien, il est finalement le seul à ne pas voir en lui le Président mais sa vraie nature, le chien étant insensible aux influences économiques, au jugement humain, c'est un amour sans arrière pensée. Stan n'est pas une victime totale, il est aussi responsable de sa déchéance le menant à la perte de sa famille, alors qu'il s'accroche à son poste à son retour il se détourne de sa famille. Comme l'a dit son avocat "vous êtes très riches, il y a pire comme départ dans la vie", mais à jouer avec le feu, il a perdu sa famille et sa richesse.
Regard noir sur la société moderne, capitaliste via l'histoire de l'enlèvement d'un homme d'affaires très riche. Scénario en deux temps: la captivité et l'après-captivité. Le message: le temps de la vraie souffrance n'est pas celui qu'on croit. Tout repose autour du personnage joué par Yvan Attal, plus doué dans le rôle du nabab déchu et du père détesté que dans celui du captif. Autour de lui, une foule de seconds rôles joués de manière très inégale. Les meilleurs points pour Françoise Fabian et André Marcon, les plus mauvais pour Michel Voïta et tous ceux qui jouent les flics en général...
Seul Yvan Attal relève la note de ce film. Si le thème me semblait être intéressant, l'histoire ne l'a pas été pour autant. Long, sans aucune surprise, la fin est, pour moi, bâclée. J'aurais aimé savoir comment il allait vivre après son enlèvement plutôt que d'avoir des scènes de négociations ou des scènes de sa famille inintéressantes et qui ne font pas avancer le film. A voir si vous êtes fan de l'acteur principal, c'est tout !
J'avais l'impression tout le long du film que Anne Consigny lisait son texte... intrigue pas super et même décevante à la fin du film, la BO est dérengente à l'oreille. Yvan Attal jouait était super et c'est le seul acteur qui jouait à mon avis bien sur ce film. Je reste sur ma fin quand même.
un homme d'affaire et de pouvoir enlevé et demande de rançon à la clé,seulement sa disparition arrange bien ce monde de riche et enore une fois :quand on n'a plus d'argent,on ne vaut pas grand chose aux yeux des autres.un film puissant avec une excellente intrigue et une fin trop rapide à mon gout.
Assez déçu par ce film pour plusieurs raisons. Il a tout d'abord un côté très noir et froid, un manque de dialogues et de rythme ainsi qu'une énorme lenteur dans le milieu avec des incohérences ridicules à Ostende avec la police. L'interprétation est théatral. Heureusement qu'Yvan Attal sauve la mise avec sa justesse habituelle. La fin du film n'arrange rien. Nulle.........
Lucas Belvaux transpose l'affaire Empain dans les années 2000, et nous raconte ainsi le rapt d'un riche industriel dont les mœurs dissolues éclateront au grand jour à la suite de cet événement. Très sombre, ce drame bénéficie de l'excellente prestation d'Yvan Attal, et de scènes assez dures lorsque les ravisseurs sont présents. Le reste est prenant mais parfois trop théâtral, toutefois l'ambiguïté du personnage principal et la manière dont le monde extérieur va le voir sont traités de manière intéressantes.
Un Yvan Attal (pas au sommet de son art, mais qui selon fait partie des 5 meilleurs acteurs français vivants) relève le niveau et le rend intéressant par son interprétation. Voila le seul point positif que je retire de ce film. Rapt est plus abouti que "La raison du plus faible", précédent film de Belvaux, mais il utilise la même recette et reproduit les mêmes erreurs (selon moi). Le rythme est extrêmement lent. Quant au casting, vraiment pas génial. On n'y croit pas une seule seconde, tout est surjoué ou mal joué! Les scènes avec les politiques sont vraiment ridicules. Quant au fond, le portrait des différents protagonistes, plus pathétiques les uns que les autres semblent un peu primaire et manque de discernement Comme pour le précédent film de Belvaux: une excellente idée de départ, mas voila...