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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 octobre 2009
Hôtel Woodstock, ou comment se rappeler sur un air des années 60 que nous pourrions être libres. Un nuage de drogues hallucinogènes, pour échapper à la violence ordinaire, la lâcheté et la tyrannie des conformismes.
Taking Woodstock est un film unique que tout fan de musique se doit de voir une fois. Même ceux qui n'apprécient pas particulièrement les sons d'époque devraient y trouver leur compte. Quand je dis fan de musique, je ne dis pas ça en insinuant qu'ils y trouveront des scènes de concerts mythiques. Ils n'en trouveront aucune tout court. A part peut-être celle d'un petit groupe amateur tout miteux mais c'est assez anecdotique... Non, Taking Woodstock se focalise sur toute l'ambiance "intrafestivalière". On suit Elliot Tiber à travers toute l'organisation et le déroulement de l'événement durant lequel il fera la rencontre de personnages tous plus colorés les uns que les autres.
Un film qui plonge dans l'ambiance des sixties à leur apogée et qui trace le portrait d'une communion musicale mythique, magique, qui ne pourra jamais se reproduire et qui nous fait bien regretter d'être nés à la mauvaise époque.
Que dire. Tout le monde sait que Woodstock est le concert du siècle, qu’il a réuni plus de 500000 spectateurs et tout un tas de stars légendaires. Si vous vous attendez à un film retraçant cet évènement, vous n’êtes pas à la bonne séance. Par contre, si vous vous attendez à un film décalé, sympa et retraçant une tranche de vie d’une drôle de famille, vous avez sonné à la bonne porte. Comme à son habitude, Ang Lee brosse des personnalités complexes, attachantes et souvent introverties. C’est un des réalisateurs à mon sens qui sait le mieux faire sortir un maximum d’émotions dans un geste maladroit et à peine esquissé. Ici, il réussi à faire passer tout l’amour d’un père pour son fils dans une simple accolade entamée puis avortée, dans des corps tendus et statiques et dans des non-dits. Ce film retrace également la recherche d’identité d’un jeune pris en sandwich entre ses devoirs familiaux plutôt écrasants et son envie de liberté et d’accepter sa différence. Au final, c’est un film qui fout la patate, qui donne envie d’être cool, zen et tout ça sans avoir fumé ou pris de l’acide ! Tous les acteurs sans exception sont formidables. Liev Schreiber et Imelda Staunton sont E-N-O-R-M-E-S.
une comédie désopilante sur une époque "bénie"...c'était vraiment n'importe quoi! de nos jours, cela serait impensable tellement nos spectacles sont formatés.
Film très moyen, prenant comme prétexte pour une étude de moeurs (le difficile "coming out" d'Elliot) les coulisses du célèbre Woodstock en 1969. Ang Lee surfe à nouveau sur la vague gay, mais avec moins d'à propos que dans le fameux "Secret". Ambiance psychédélique adéquate, mais un peu sage, personnages souvent à la limite de la caricature (la mère), réalisation sans élan : cette cuvée 2009 du maître taïwanais est plutôt tiédasse.
Plutôt destabilisant par l'ampleur du projet... faire vivre Woodstock de l'extérieur tout en étant au coeur de l'action. Ang Lee n'y parvient pas tout à fait mais donne à son film un ton très libertaire qui, bien entendu, cadre avec le sujet...
Vision sympatique de Woodstock, à travers un personnage très particulier et une famille très attachante. Vraiment agréable de voir l'évolution de la mentalité de cette famille...
Film agréable sur le plus grand concert gratuit jamais réalisé vu par le petit bout de la lorgnette à travers le parcours du jeune habitant le coin, propulsé dans l’entreprise gigantesque et … la Vie.
Grosse déception pour nos amis hippies.Malgré un potentiel évident, hotel woodstock reste inconsistant, bourré de clichés, (la mère juive, le soldat traumatisé par la guerre....) mais le public reste surtout déçu par la quasi absence de musiques.Les amateurs de rock psychedelique risque de rester sur leur faim,un woodstock sans musique,bref l'esprit des sixties n'y est pas!
Quelques passages sympas mais globalement décevant. On reste trop à la périphérie ou en survol du festival et l'histoire gravite trop autour des parents d'Elliot, l'initiateur fortuit.
Ang Lee change radicalement de genre et s’essaie à la comédie, après le subtile (et magistral) Le Secret de Brokeback Mountain (2006) et le très réussit Lust, Caution (2008), le cinéaste Taïwanais adapte le roman autobiographique d'Elliot Tiber et nous replonge à la fin des années sixties, en s’intéressant de près aux préparatifs du fameux concert de Woodstock, celui-là même qui changea la vie de toute une génération. Ang Lee y décrit comment ce célébrissime concert a vu le jour et où 500 000 fêtards (pour la plupart des Hippies) sont venus s’extasier au beau milieu des champs). Si le film captive avec assez d’aisance, c’est grâce aux personnages principaux et secondaires (les parents notamment), le casting très réussit, nous offre à la fois des têtes d’affiche et des acteurs quasi inconnus du grand public, allant de Emile Hirsch à Liev Schreiber en passant par Demetri Martin. Le plus surprenant ici, c’est que le réalisateur ne nous montre jamais le fameux concert, pas une seule fois nous verrons une représentation ou un quelconque artiste, la mise en scène quant à elle, utilise avec brio le split-screen, le tout, au gré d’une belle B.O.