Derniers Avis : Hôtel Woodstock - Page 11

c pas mal mais j'aurais preferer une autre histoire. bon jeux d'acteur et bon pour avoir des hippies.

Le célèbre festival de Woodstock revisité par le petit bout de la lorgnette: les préparatifs, les embouteillages, la cohue, la boue, la drogue, les ordures... Le jeune héros, joué de façon très convaincante, traverse le film comme le Fabrice de Stendhal la bataille de Waterloo: il ne voit jamais ses idoles se produire sur la scène. Cela ne l'empêche pas de vivre une expérience humaine enrichissante. Il y a des scènes comiques un peu faciles, mais efficaces, et une séquence subjective de voyage au LSD très réussie. Au passif, des passages en split-screen inutiles et le jeu exécrable, insupportable, caricatural d'Imelda Staunton. On la voit assez peu, mais c'est déjà trop à mon goût. La bande sonore est très bonne, quoi qu'en disent certains. Ceux qui voulaient davantage de morceaux peuvent toujours voir ou revoir le fameux documentaire tourné sur place. "Hôtel Woodstock" fera plaisir aux nostalgiques de l'époque, mais les plus jeunes risquent de s'ennuyer.

Hôtel Woodstock s'inspire de l'autobiographie d'Elliot Tiber parue en 2007. Ang Lee (Le secret de Brokeback Mountain, …) nous permet de vivre dans les coulisses du festival, sa naissance, ses préparatifs et son déroulement. Le film est en marge du Festival, Woodstock est un prétexte, l'idée du réalisateur est de suivre Elliot le héros, instigateur presque malgré lui, bien vite dépassé par l'ampleur du rendez-vous. Certaines critiques regrettent que la scène, la musique et les chanteurs du Festival n'aient pas été représentés dans ce film. Effectivement le concert est vu de très loin (magnifique moment!) mais on peut apprécier l'idée du réalisateur après tout il montre ce que le personnage a vu! La prestation de Demetri Martin (Elliot Tiber) est bonne, on le suit avec plaisir dans cette aventure qui va lui permettre de trouver son identité, de s'affirmer et de s'émanciper de ses parents. Le reste du casting est tout autant attachant, Emile Hirsch (Into the Wild) en soldat de retour du Vietnam est émouvant. Liev Schreiber (Wolverine) en chargé de sécurité surprend en restant loin des clichés. Paul Dano (Little Miss Sunshine, There Will Be Blood) le temps d'un trip lsd dans son combi vw est excellent (acteur à suivre de très près!). On retrouve également Jeffrey Dean Morgan (Watchmen) dans un petit rôle convaincant. Les parents du héros sont également très bons, les scènes où Elliot parle à son père sont touchantes. Seul bémol le personnage de la mère juive qui est un peu trop caricaturale à mon goût. La musique est signée par le génial Danny Elfman, bien connu pour, entre autre, ses collaborations avec Tim Burton. La photo, que l'on doit à Eric Gautier, notre chef opérateur Français, est sublime. Ang Lee nous offre de belles vues, des moments drôles, émouvants, colorés, euphorisants parfois planants. Un film frais, joyeux, qui ouvre l'esprit en même temps que le coeur, on ressort plus léger…avec le regret, peut-être, de ne pas avoir pu vivre cet événement.

A trop vouloir faire dans le film remplit d’humanité, d’humilité et de morale mielleuse, on finit par perdre définitivement pied et embourber le spectateur dans un ennui profond et le désintérêt le plus profond envers son film.
C’est ce que vient de vivre Ang Lee à ses dépends.
(Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/10/11/critique-hotel-woodstock/)

le sujet était sympathique pourtant mais beaucoup de longueurs au final. La fin arrive vite et il ne s'est véritablement rien passé ! C'est un film qui traite de woodstock mais il n'y a aucunes scènes de musique. En voyant la bande annonce, je pensais voir Emile Hirsh mais on le voit deux fois dans le film. Bref un peu comme d'hab la bande annonce n'est pas pas à la hauteur du film !

Un bon moment, de belles images, bien filmé. Les personnages sont travaillés, tout y est... Mais à vouloir faire trop bien on passe un peu à côté. C'est le cas ici: quelques longueurs et surtout on passe à côté de la magie de ce festival et de l'intensité que les préparatifs ont dû représenter. Dommage...

Les acteurs sont bons, l'époque des années 60 aux US est très fidèlement reconstituée, la musique est évidemment à la hauteur, mais il manque quelque chose d'indispensable à ce film : une histoire. Car il n'y en a pas vraiment. Alors on assiste à une sorte de documentaire sur la préparation et les a cotés du célèbre festival.

Curieusement, à lire le florilège critique séléctionné par allociné, la critique ne retient que le côté anecdotique ou familial de la comédie d'Ang Lee alors que la description étonnante des coulisses de l'organisation de l'événement (ces entrepreneurs hipppies accompagnés d'une cohorte d'homme d'affaires en complet) me semble d'une pertinence absolument contemporaine.

Un film très touchant sur le concert de légende. Bien réalisé, tous les acteurs sont excellents et le point de vue original de l'oeuvre qui ne s'interresse qu'aux coulisses du concert mérite qu'on s'y attarde. On en sort émerveillé et vraiment triste de ne pas être de cette époque.

Etonnant cinéaste que ce Ang Lee. Aussi bien capable de réaliser des films quasiment politiques que des histoires d'amour ou encore des westerns, le voila maintenant s'attaquant à... Mais d'ailleurs, c'est vrai cela : à quoi s'attaque Ang Lee ici? A la musique? Pas vraiment. Au festival de Woodstock dans l'absolu? Encore moins. Non, Ang Lee nous parle ici avant tout des gens, des relations qu'ils peuvent avoir les uns les autres... Et c'est réussi! Car si l'on a c'est vrai quelques petites difficultés à rentrer totalement dans cet "Hôtel Woodstock", on ne peut en définitive que se réjouir du résultat final tant le ton et surtout le propos s'avèrent justes et touchants. Aussi bien capable de passer du rire aux larmes en quelques instants que de nous proposer des personnages haut en couleur (Imelda Staunton est particulièrement irrésistible dans le rôle de la mère), Lee nous offre ainsi un film aussi charmant à certains moments que mélancolique à d'autres, sans jamais que l'un ne prenne le pas sur l'autre. Et même si en définitive, l'oeuvre ne restera pas c'est vrai comme la meilleure de son auteur, elle n'en demeure pas moins un très bon moment de cinéma à passer, idéal pour se donner du baume au coeur. Savoureux.

Un très beau film sur un événement inoubliable !
La lumière est magnifique et les acteurs sont à la fois drôles et émouvants.
On est vraiment immergés dans l'univers de Woodstock et on se sent vraiment planer à la fin du film !

Film plaisant, qui retranscrit bien toute l'intensité de la construction d'un événement sans pareil. Certains tableaux (la foule humaine maritime) sont impayables et l'humour n'est pas exempt de cette fresque grandiose. Une réussite !

Fraîcheur de rire ! Ce film non exceptionnel est néanmoins très réussi, tant de le charme divin de ces interprètes masculins, tous autant qu'ils sont, que dans l'euphorie croissante et collective qui nous embaume de bonne humeur, de complicité et de tendresse.

Imelda Staunton est une fois de plus extraordinaire et brille d'excellence au mileu de tous. A nopte que son mari Henri Goodman dans le film est tout aussi remarquable.

Bref, un film charmant qui fait du bien !

Woodstock possède à mes yeux une sorte d'aura mystique qui a permis de laisser parler LA LIBERTE et la fraternité au moins une fois dans le XXè siècle. Rien que le fait de mentionner ce concert légendaire et déjà, on a le sourire aux lèvres. Il est la conscience du monde à la fin des années 60. Donc vous comprendrez pourquoi j'attendais avec impatience ce film sur les "coulisses" de l'évènement. Conclusion : il est bien, il possède son charme, on s'attache aux personnages et la BO est tout simplement EX-CEL-LENTE, mais il manque indéniablement de magie !!!

C'est nostalgique à souhait, et si gentillet que tout y plaisir. Mes vieux souvenirs de teufs techno bretonnes où on me proposait des trips dans un camion ne respirent pas la même ambiance fraternelle et peaces. On se faisait aussi quand même quelques bisous, mais ca tournait tellement vite au glauque, à la frime morbide (combien t'en as gobé toi?). La musique était bien meilleure. Et le rire apparemment plus facile. Ma jeunesse était bien plus désabusée. Je l'accepte et le regrette en même temps. J'aimerais bien qu'un réalisateur s'intéresse aussi à ce mouvement, et le film avec autant d'intelligence qu'un "ang lee".