Sur un thème que l'on peut rapprocher, Hôtel Woodstock est un peu l'anti-Good Morning England. Refusant de plonger dans la comédie, Ang Lee fait le portrait d'une génération irrésistible, attachante et follement insouciante. Ses personnages ne sont pas stéréotypés. Le concert n'est finalement qu'un prétexte. On ne le voit d'ailleurs quasiment pas, si ce n'est à travers un trip psychédélique inoubliable. Le constat : le rêve hippie, si attachant qu'il soit, est voué à l'échec dès sa création. Parenthèse enchantée, Woodstock sonne à la fois l'aube et le glas du mouvement. Quelques jours en parenthèse du monde, cela valait bien la peine de diviser les chambres de l'hôtel!
Quels ont été les préparatifs de Woodstock ? Quelle atmosphère habitait les lieux ? Le film en fait une bonne représentation, se basant sur le livre autobiographique de la même personne ayant obtenue le permis pour le festival, et qu'on suivra pendant tout le film. Le rythme est très bon, un certain humour est présent, mais cela ne suffit pas à relever un intérêt suffisant, et bien que vous restez attentifs, le film se suit sans qu'on sente un quelconque intérêt de savoir la suite, tout se prend à l'instant présent, c'est certes dans l'esprit hippie, mais on n'a pas l'impression d'avoir affaire à une histoire travaillée, plus à quelque chose qui se veut vrai, et à mon humble avis, je préfère regarder un documentaire pour ça, même si un film apporte plus de fluidité, on n'y va pas forcément initialement avec cette envie, et on se retrouve déçu, déçu qu'au final on n'apprend pas grand chose des personnages, et qu'aucune scène ne marque vraiment... Le film est tout de même agréable à regarder, ma note est au dessus d'un deux, mais aussi en dessous d'un trois.
Bon film mais on reste à la périphérie de Woodstock comme évènement musical;on passe un peu vite de l'avant à l'après.J'aurai bien vu en mosaïque quelques extraits-documentaire du concert (problèmes de droits?).Seule une chanson de Love accompagne en fond sonore le trip d'Elliot.Reste une ambiance hippie d'époque bien reconstituée.
Taking Woodstock est un film très sympa, bien loin d'un trip psychédélique à la Zabriskie Point, mais Ang Lee recréait bien l'ambiance de l'époque, et l'état d'esprit. J'avoue avoir été un peu déçue, car je pense que le thème aurait pu être encore mieux exploité, mais dans l'ensemble, c'est un film très réussi que nous livre le réalisateur du sublime "Brockeback Mountain" et de "Tigre et Dragon". Un film très drôle avec de bons acteurs (dont Emile Hisch > Into The Wild !) et une très bonne BO, malgré le fait de quasiment aucun son du festival n'y figure, c'est très fort ça quand même Ang ! Qui a le talent de nous plonger dans les coulisses de cet immense festival, ces "3 jours de paix et de musique" sans oublier de parler de certains inconvénients...Le woodstock vu de loin, vu depuis le public, et c'est très sympa. Voila, un film à voir, malgré une VF assez déplorable, j'ai bien aimé, puis bon, ça fait toujours plaisir un film sur les hippies ! :)
Ennui quand tu nous tiens ... Pas grand chose pour sauver ce film soporifique, seul Liev Schreiber arrive à éveiller l'attention, mais hélas ça ne dure pas.
Un film rafraichissant qui donne envie de retourner quelques années en arrière histoire d'aller s'éclater à Woodstock ! Le film s'attache à montrer les préparatifs et toute l'effervescence autour de l'évènement au lieu de nous remontrer une énième fois des extraits du concert. Les personnages sont attachants, les plans sont vraiment intéressants. Malgré tout, certains passages sont un peu poussifs (la scène de shoot au LSD) mais c'est à peu prés tout ce qu'on peut reprocher au réalisateur. Un film qui vous file la pêche !
Les coulisses de Woodstock comme vous ne les avez jamais vu. Plans en caméra modernes et plans en super 8 se succèdent pour dépeindre une rafraîchissante fresque humaniste, sans trop de clichées (en même temps, comment parler de woodstock sans hasch, acide et nudité?). Les personnages sont touchants (Liev Schreiber bluffant), l'humour parsème ce petit bijou du cinéma d'Ang Lee. On regrettera certaines longueurs par moment et un essouflement du film vers la fin (en même temps, c'est la fin du festival, on sent la fatigue allégeante des personnages). Un bel hommage pour les 40 ans de ce sublime festival.
Déçu par ce film. Il est un peu fade. Il manque quelque chose pour nous accrocher à l'histoire de ce jeune homme. Par contre, quand on sort de la séance, on fumerait bien un peu d'herbe !
Ang Lee, réalisateur à tout faire, prouve une nouvelle fois cette réputation. Ici l'entreprise : un film sur l'envers du décor du festival de Woodstock. Dès le début l'ambiance décalée et le charme un peu gauche du protagoniste fonctionne. Le tout reste sympathique mais manque certainement d'un peu d'ambition. Au final, 'Hôtel Woodstock' ne dépasse pas le cadre du sitcom pour teenagers. Dommage ? Si l'on attendait plus de Lee d'un point de vue historique ou musical, oui. Si l'on y va pour passer un bon moment et adopter la hippie attitude avec une palette de personnages attachants et drôles, pas du tout, la satisfaction est au rendez-vous. Il ne faut donc pas voir 'Hôtel Woodstock' comme un film léger mais comme un film qui reste dans la légèreté, ce qui n'est pas du tout pareil. Après, à vous de voir.
Woodstock, le documentaire, existe déjà, quelle idée saugrenue cela eût été de le reconstituer ! Aucune image du concert mythique ne figure dans Hôtel Woodstock et ce n'est pas plus mal de laisser ainsi comme un sentiment de frustration (l'imagination fera le reste). Ang Lee raconte l'émancipation progressive d'un jeune garçon trop sérieux pour son âge, affublé de parents impossibles et entouré d'une bande de paysans patauds. Ce fil conducteur manque un peu de clarté et n'est finalement qu'anecdotique dans ce qui est d'abord un film sur un état d'esprit, celui d'un Peace and love hédoniste dans une Amérique toujours engagée au Vietnam. Ang Lee a choisi la légèreté et la (fausse) naïveté, ce que certains ne manqueront pas de lui reprocher, et l'impressionnisme avec des saynètes assez souvent tordantes. Les personnages sont hauts en couleur(s) et pallient les défaillances d'un scénario assez lâche. Le tout compose une gentille (au bon sens du terme) mosaïque qui ne trahit pas les idéaux d'une époque révolue. Vraiment trop cool !
Ang Lee trébuche là où on ne l'attendait pas. Autant le choix de ne pas montrer le concert et d'être dans les coulisses est judicieux, proposant une coupe sociologique de l'époque, entre chronique et récit initiatique, autant la fadeur des personnages, de la narration et du discours nous plongent dans un ennui subtil et irrépressible. Alors qu'il se veut un observateur délicat, soucieux d'éviter la ribambelle de clichés liés au sujet, il sombre tantôt dans la caricature (la mère du héros, ridicule), tantôt dans l'évanescence creuse (le personnage d'Emile Hirsh, entre autres, complètement ectoplasmique, uniquement là comme argument de marketing). De ce portait d'un jeune homosexuel refoulé qui se libère du joug parental, Ang Lee veut faire la métaphore de cette époque libertaire, mais tout cela est tellement attendu et insipide qu'on ne cesse d'attendre le dérapage, le moment de folie, qui ne vient jamais. Tout est tellement sage ! C'est quand même le comble pour un film sur Woodstock. A moins que ne ressurgisse là la nature finalement assez réactionnaire du réalisateur qui porte un regard complètement désincarné sur l'époque - et on se rappelle de son "Ice Storm" qui souffrait des même défaut. Reste le charme de quelques acteurs, la vision du concert sous acide et la B.O. Maigres consolations...
Woodstock, le documentaire, existe déjà, quelle idée saugrenue cela eût été de le reconstituer ! Aucune image du concert mythique ne figure dans Hôtel Woodstock et ce n'est pas plus mal de laisser ainsi comme un sentiment de frustration (l'imagination fera le reste). Ang Lee raconte l'émancipation progressive d'un jeune garçon trop sérieux pour son âge, affublé de parents impossibles et entouré d'une bande de paysans patauds. Ce fil conducteur manque un peu de clarté et n'est finalement qu'anecdotique dans ce qui est d'abord un film sur un état d'esprit, celui d'un Peace and love hédoniste dans une Amérique toujours engagée au Vietnam. Ang Lee a choisi la légèreté et la (fausse) naïveté, ce que certains ne manqueront pas de lui reprocher, et l'impressionnisme avec des saynètes assez souvent tordantes. Les personnages sont hauts en couleur(s) et pallient les défaillances d'un scénario assez lâche. Le tout compose une gentille (au bon sens du terme) mosaïque qui ne trahit pas les idéaux d'une époque révolue. Vraiment trop cool !
Quleques passages marrants au début, mais le film devient vite lassant. Le scénario n'est pas du tout construit, emile hirch apparait à peine 3 minutes. C'est pas un film sur woodstock, c'est un film sur un jeune (elliot) coincé qui n'ose pas désobéir à ses parents. Ca aurait pu bien marcher, dommage que le scénario n'a pas été mieux travaillé.