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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 octobre 2009
Personnellement je trouve toujours alléchante l'idée de conter une histoire avec le point de vue des coulisses, si je peux dire et là c'est vraiment très réussi ! Avec un parti pris de bienveillance sur ses personnages (tous formidablement traités : parents, copains, merveilleuse Wilma...), on est en plein trip de coolitude et ma foi, ça fait du bien...
Ce film est magnifique et superbement interprété par Demetri Martin, Imelda Staunton et Henri Goodman.
Emile Hirsch quant à lui crève l'écran malgré un rôle assez modeste, je n'en dirai pas autant par contre de Liev Schreiber que je ne trouve pas très crédible dans son rôle.
Et moi, contrairement à certaines critiques lues ici, j'ai plutôt apprécié le fait qu'Ang Lee ne se serve pas de la bande son de l'époque. Après tout, il ne s'agissait pas de refaire le film qui a immortalisé l'évènement, et l'on peut très bien se replonger dans l'ambiance en revoyant le film de Michael Wadleigh ou en écoutant l'intégrale en CD.
Ang Lee au commande d'un film d'abord basé sur la nostalgie d'une époque révolue mais toujours dans l'imaginaire collectif. Déception... On est obligé de penser à "Good Morning England" dans le genre souvenirs souvenirs et on constate que tous ce qui fait la réussite de ce dernier est ce qui manque au film de Ang Lee ; une BO décevante, un manque total de folie et de panache et surtout un humour quasi inexistant. Le film est une sorte de résumé cool raoul de la mise en place du festival mais surtout on sort de la séance en pensant que ce film reste surtout un film sur les relations entre Elliott et ses parents (cordon pas couper, son homosexualité, le fric....etc...). Une étoiel donc surtout aux seconds rôles (Paul Dano et Imelda Stauton géante entre autres). Une grande déception pour un film coloré mais absent de toute jouissance !
Hotel Woodstock m'a fait passer un moment agréable au cinéma, un peu un "Feel Good Movie". Ang Lee parvient bien à montrer comment peu à peu la situation échappe complètement à Elliot, et que le festival prend une ampleur qu'il n'avait pas imaginé. Le film prend le parti pris de montrer les coulisses, et non pas Woodstock en soit. J'ai trouvé cela original et assez intéressant au final.
Mais ce qu'Ang Lee arrive le mieux à montrer, c'est l'opposition entre deux cultures complètement différentes : Celle du profit par les américains de Greenwich Village, qui cherchent à tout prix à se faire le plus d'argent grâce au festival, et la culture hippie, bien loin des préoccupations financières. C'est une vraie confrontation qui s'oppose tout au long du film.
Le principal problème du film, à mon avis, est qu'il a bien du mal à vraiment prendre une autre dimension. Sympathique à regarder, mais ça ne va pas plus loin. Peut être qu'Hotel Woodstock aurait gagné en ayant un peu plus d'envergure. Encore que, un film qui fait passer un bon moment, c'est déjà ça.
Ce Film Nous fais Voyager dans l'histoire , le monde magique de woodstock !! ce film nous prend du début jusqu'a la fin , par tout les moyens , passant des laarmes au rire , du rire aux larmes . Qu'importe les images ou non du concert , toute l'histoire est passionnante , impressionnante et ne reste pas sans conséquence sur notre facon de voir la vie maintenant . Un film très bien représenté , très très bon film ! A voir absolument !
Une délicieuse comédie sur fond du plus emblématique festival de musique qui nous plonge dans les relations de cette famille d'un petit village des Etats-unis et dans l'ambiance de cette année 1969. Une belle réalisation d'Ang Lee assortie d'une interprétation des plus justes des acteurs de ce film. Un savoureux cocktail d'humour, de tendresse, de naïveté et de nostalgie.
Ang Lee-Woodstock. En choisissant de faire un film sur le côté off du festival, on pouvait s'attendre à un petit trip post 60's-70's de la part de Lee. Il n'en sera rien. Trop off pour être intéressant pas assez in pour se sentir "enveloppé", Lee ne semble intéressé par son sujet qu'au travers du traitement de ses personnages. Sur le fait plutôt étonnant de la création de CE festival, Lee ne retient que les affres adolescente de cette époque, qui plus est, trame ciblée sur un comédien très peu charismatique et aux tiques trop souvent vu pour être surpris de par son jeu. On ressentira un "côté sympathique" à la vision du film du fait de l'aura du festival plus que par l'émotion produit par la réalisation. On aime en outre se perde au milieu des champs, quand les personnages principaux traversant cette marrée humaine (1 millions de personnes) qui donne et donnera toujours envie, avec regrets. Là est le seul pari réussit par Lee, celui de restituer le temps de quelques instants, ce que cette atmosphère particulière et unique devait être à l'époque. Peu, trop peu pour un film dont on attendait plus; plus d'envie, plus d'originalité, plus de rock 'n roll et moins de vide du à une assise de Lee entre 2 chaises ne sachant de quel côté se "diriger". Sympathique mais on reste hélas loin de la scène et donc du spectacle.
Jusqu'à la scène du van avec les 2 hippies (moment à partir duquel ça commence à tirer un peu en longueur et en sentimentalisme) je me répétais "ce film est parfait". La prestation des acteurs est totalement juste alors qu'il aurait été très facile de tomber dans la caricature (le personnage de Wilma par exemple), la photo, la musique, les dialogues, tout est parfait. Un regard sur les coulisses de Woodstock, sur l'état d'esprit des différents protagonistes de l'époque (des parents dépassés et inquiets, des jeunes plein d'espoirs, d'autres brisés par la guerre) et pour tous le début d'une nouvelle vie. On ressort de la séance avec un large sourire.
Un film qui nous transporte dans l'univers Woodstock avec talent, finesse et humour. De jeunes acteurs justes et attachants. Un cocktail entêtant et coloré! A voir...
Un très bon divertissement qui relate avec exactitude l'atmosphère utopique de ce qui restera comme le plus grand festival de tous les temps pour toute une génération. La photo est sans reproche, les couleurs d'époque très bien reproduite. L'ambiance nous laisse comme nostalgique de ces temps d'euphorie..bref, peut être pas un chef d'oeuvre mais un film qui tire très bien son épingle du jeu.
Il manque à ce film 3 éléments : l'Amérique profonde et bien pensante des sixties, le mouvement hippie, deux éléments trop briévement traité et de manière caricaturale, les spectateurs qui n'ont pas vécu cette période ont du avoir du mal à trouver un intérêt à ce film et la très grande absente LA MUSIQUE, Woodstock s'était avant tout un festival de musique. Dommage, à croire que le réalisateur n'a pas bien compris son sujet, copie à revoir. Reste un film un peu ennuyeux et des personnages plus ou moins caricaturaux, donc 2 étoiles sans plus.
Cette année, la couverture cinématographique des années 60 et de ses explosions musicales est particulièrement catastrophique. Après l'affligeant "Good Morning England", on a droit maintenant à une vision particulièrement décevante de la genèse du Festival de Woodstock. C'est pourtant le Ang Lee de "Garçon d'honneur", de "Raisons et sentiment, du "Secret de Brokeback Mountain", j'en passe et des meilleurs, c'est pourtant ce réalisateur d'habitude très talentueux qui est aux manettes. Et bien là, rien ne fonctionne, c'est gros, c'est caricatural, ça fait plus que frôler l'antisémitisme basique avec le rôle, important, d'une mère juive, possessive bien sûr, mais surtout totalement obnubilée par l'argent. C'est peu dire que l'on s'ennuie tout au long du film !
Un film drôle et touchant, des personnages atypiques comme ces années là. Une ambiance que personne ne revivra sans doute, cette euphorie des drogues, du sex et de la musique ... On passe vraiment un très bon moment !
Dans ce film, Ang Lee a la géniale idée de regarder l'histoire par le petit bout de la lorgnette. Il raconte Woodstock, le plus grand festival de musique de tous les temps, en se focalisant sur les à-côtés de l'organisation et sur une petite famille juive louant son motel minable aux centaines de milliers (voire les millions) de hippies venus célébrer la paix et la musique. Cette belle idée de mise en scène permet au réalisateur d'éviter la reconstitution grandiloquente de concerts mythiques et plutôt d'évoquer Woodstock pour ce que ça a été : un grand mouvement populaire, un rassemblement de toute la jeunesse d'un pays traumatisé par la guerre du Vietnam. Woodstock selon Ang Lee est immense et pourtant terriblement anodin, inoubliable mais éphémère, grandiose mais boueux. Par le parcours du héros qui s'approche chaque jour un peu plus de la scène mais ne l'atteint que le jour où le concert est terminé, on comprend que Woodstock était plus que de la musique, c'était un chant d'amour à la liberté (ou à l'acide) qui a influencé la jeunesse du monde entier. En définitive, "Hotel Woodstock" est peut-être un peu trop long mais souvent drôle et assurément charmant...