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    First Man - le premier homme sur la Lune
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    657 critiques spectateurs

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    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2019
    Biopic intimiste du premièr homme sur la lune Neil Armstrong incarné par un Gosling réservé, pudique et maitre de soi. La première partie trop lente est ennuyeuse mais le film s'active ensuite laissant au final une bonne impression.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Puisqu’il est d’usage, cinquante ans après l’instant qui immortalisa Armstrong, de fantasmer sur des aventures spatiales au point mort, il est aussi celui du spectateur de subir ce qu’on lui impose de plus en plus souvent comme du prétendu authentique : Interstellar, Seul sur Mars et Gravity font partie de cette vague néoréaliste créative mais qui tombe à côté de la plaque de Pioneer. First Man a le problème inverse : sacrifiant le spectacle, il se propose de biographer le premier homme sur la Lune, c’est-à-dire de se fonder sur la trinité toute simple qui le guida : son environnement, son entraînement et sa famille.

    Alors le montage les assemble gaiment, prenant le temps d’explorer la décennie 1960 sous un angle souvent pensé comme une piqûre de rappel : Kennedy, la Guerre froide, la course à la Lune, la désillusion que la NASA provoqua en face des multiples victoires russes, la révolution sociale que l’inanité du projet Apollo alimenta à son échelle… Yep, Chazelle a l’immense mérite de bien nous remettre une chose en tête : le premier homme, il reste le premier, mais il ne reste pas un homme.

    Chargé de remédier à cette tare de l’idéalisation historique : Ryan Gosling, alias Neil Armstrong, et sa présence impassible, qui sur le long terme se démarque tandis que son personnage sombre dans les responsabilités. Armstrong était un père de famille hanté, ce que le film nous fera comprendre avec trop d’insistance entre les plans sur les moniteurs de Houston et les sandwichs à moitié mâchés ; on croirait que Chazelle a eu peur de ne pas pouvoir maintenir l’ambiance sans se concentrer sur des broutilles (alors que le ciel entier lui tendait les bras), si bien que le côté famille qui est tellement mis en avant se retourne un peu contre lui.

    Le réalisateur est prompt à s’atteler ensuite à la pression qui pesa sur les astronautes, mais il le fait sous forme de liste : des évènements historiques qui s’égrènent sans impact, des enquêtes auxquelles seul un accessoiriste féru d’épais classeurs, disséminés un peu partout, nous aide à croire. Cette embrouille scénaristique médiocrement démêlée gagne en consistance avec l’addition de la dimension 68 et la précision de Gosling, mais, en échange, ça devient juste son film à lui – on repensera à des personnages secondaires aussi utiles que des pots de fleurs avec une pensée attendrie pour la bonne intention ; Claire Foy est marquante mais son sourire un peu crispé. Souvent.

    Chazelle n’est pas à la hauteur de son sujet : il était un peu dans la Lune – ce qui aurait pu l’aider, mais sa tâche était grande et il n’aurait dû laisser aucune raison au spectateur de repenser à Ron Howard avec l’idée que ceci ou cela était mieux chez ce dernier. Toutefois, il lui reste un atout : comme je le disais en intro, il se démarque du néoréalisme spatial actuel et cela lui donne l’avantage sur des terrains très cinématographiques.

    Il est un peu dépassé, en 2019, de s’extasier sur des pièges faciles dans lesquels il ne tombe pas (pas de son dans l’espace, pas de nuages en altitude), mais d’autres sont évités qui sont diantrement discrets, osés jusqu’à être frustrants, comme les casques opaques ou les vols claustrophiles (les films dans le ciel ont des raisons évidentes de ne pas enfermer les caméras dans les boîtes de conserves habitées qu’on y envoyait, alors qu’il y a tellement d’espace à mettre en images).

    De façon générale, la photo ne cherche pas à produire de l’extraordinaire, puisque son thème l’est au départ, lui confèrant un certain charme. Il n’y aura pas de crescendo ou de catharsis, à peine une fin, mais il y aura les alarmes (émises par un de ces ordinateurs qui étaient dépassés avant l’Homme) qui paraîtront si terre-à-terre devant le sol lunaire et bipperont en hommage à des déchirures humaines enfin dotées de tout leur sens.

    Chazelle arrive de justesse (mais aussi avec) à nous remettre dans cette époque qui réalisait sûrement mieux que nous ce que cela signifie vraiment d’alunir, aussi bien technologiquement que politiquement ou socialement. Il s’en faut de peu, mais il arrive à nous convaincre que l’humanité, dans les petites échelles que le cinéma vient gratouiller ici, a vraiment donné tout ce qu’elle avait et accompli quelque chose d’immense. C’est un petit pas pour le cinéma, mais un grand pas pour le genre.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    La conquête lunaire, saupoudrée parcimonieusement du contexte politique de l'époque. Plus justement, l'accent s'opère sur la psychologie d'un homme aux multiples statuts : Tantôt un père, tantôt un mari. Tantôt un rival, tantôt un partenaire. De l'homme qui scrute la Lune depuis la Terre, à l'astronaute qui contemple sa planète depuis l'espace. Ryan Gosling parvient à incarner un personnage qui, s'il est aussi fidèle à ce que fut Neil Armstrong, parvient à transmettre un capital empathique impressionnant.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Film intelligemment mené par Chazelle, avec un savant dosage entre spectaculaire et intime. Gosling est fascinant de froideur. S'il n'est pas parfait, ce film au demeurant long (évitant à peine les longueurs) n'en reste pas moins prenant. La scène du "premier pas" manque peut être son but, mais faut bien dire que l'on connaissait la "chute"!
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Après le jouissif Wiplash et le chef-d'oeuvre Lala land aux 5 Oscars, "First Man : le premier homme sur la lune" est le nouveau film de Damien Chazelle.

    Ayant adoré Wiplash et élevé Lala land au rang de chef-d'oeuvre révolutionnaire, j'étais bien sure obligée d'aller voir First Man en salle, et je ne fus pas déçue. Enfin un film de Damien Chazelle qui ne parle pas de musique, enfin il nous montre qu'il n'est pas bon seulement dans le film musical, et bon sang qu'est-ce que c'est bon...

    Pendant 2h30 nous pouvons suivre au plus près Neil Amstrong dans sa vie la plus intime ainsi que sa femme, Janet Armstrong dont nous partageons sa peur de voir son mari, un jour, ne pas rentrer à la maison. Chaque scène d'action est plus stressante que la précédente tellement l'enjeu politique et les risques pris par ces hommes augmentais à chaque sortie dans l'espace pour pouvoir être le premier à faire le bon de géant pour l’humanité.
    Le film est une merveille de réalisme quand on sait qu'aucune scène n'a été tourné sur fond vert et que l'on à l'impression, de par des plans de caméra astucieux et une mise en scène qui a le soucis du détail, que Neill Armstrong et ses confrères ont été envoyés dans l'espace dans de vulgaires boîtes de conserves. Les images sont magnifiques notamment celles sur la lune dont la beauté et le calme les subjuguent et dont les notes de la bo me reviennent parfois en tête. Il y a aussi ce grain sur l'image qui la rend si particulière et qui remet dans le contexte de l'époque sur fond de guerre froide et de discours racial.

    Je ne vois pas quoi dire d'autre sur ce film mise a part que c'est un chef d’œuvre C'est donc sans nul doute pour moi un des meilleurs de 2018 qui a su me marquer avec des scènes fortes et un réalisme à couper le souffle. A à la sortie d'à projection je n'avais plus qu'un mot à la bouche, et ce mot c'était : ENCORE.

    Encore des films puissants et la fois touchant qui nous clouent au fond de notre siège.
    Encore des projets ambitieux comme passer d'une comédie musicale à succès en 2017 à un biopic sur le premier homme à avoir marché sur la lune.
    Encore, encore et encore des films qui ne cessent de mettre la barre plus haute à chaque sortie

    Je pense que je ne peux souhaiter qu'une chose à Damien Chazelle.
    C'est de continuer sure cette voie...
    CELLE DE LA RÉUSSITE.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Une bonne ambiance sonore pour le premier homme sur la lune, parer au décollage amerrissage comme si on y était, la sensation du vertige à une haute altitude d'apesanteur, un bon point derrière le nouveau film franco-américain de Whiplash et Lala land fin prêt.

    Son histoire personnelle tragique fut une source d’inspiration pour Gravity, faire partie des meilleurs au test de sélection de la NASA, il ne faut pas vomir et supporter l'espace universel, puis s’élever vers les cieux dans leur fusée et atterrir à des milliers de kilomètre de distance stellaire pour un moment de réflexion mélancolique au fond d’un cratère lunaire.
    C'était mélo-dramatique, une séquence format constituée de larme coulante formée de buée dans le visuel du casque d'astronaute de la NASA au cadre formidable.

    La courte initiation du petit pas et le grand bond de l’humanité, les deux autres astronautes éclipsés, ce fut une autre tragédie de la conquête spatiale, une course compétitive avec l’Union Soviétique, le coût du sacrifice humain rentre dans le facteur aggravant, toute une émotion ressentie.
    Une réalisation qui se termine dans l'esprit américain, le rêve spatio-temporel pour des générations entières, le cinéma lunaire au studio et ses lieux de tournage, coupez la caméra maintenant enfin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    A peine trentenaire, le réalisateur surdoué Damien Chazelle - connu pour avoir réalisé les excellents Whiplash et La La Land - se distingue de ses contemporains par la précision de son travail.

    Le film évite le piège du patriotisme facile et dégoulinant (ce qui lui a été d'ailleurs reproché par Donald Trump) en prenant le parti de se focaliser sur le personnage de Neil Armstrong, sa famille et son sens du devoir.

    L'importance du point de vue est soulignée lorsque le film prend un soin tout particulier à nous immerger dans le cockpit des astronautes. La caméra tremble frénétiquement au gré des secousses de la carlingue. Le vacarme est assourdissant dans l'habitacle. On voit les gros plans sur les vis brinquebalantes des écoutilles.

    La musique de Justin Hurwitz, lancinante mais élégante, continue à démontrer son association fructueuse avec son metteur en scène Damien Chazelle.

    Il n'y a pas de réel reproche à faire à la réalisation ou au jeu d'acteurs. Certains trouveront le film froid et aride, mais ces choix sont dans la continuité du parti pris réaliste du récit. On ne tombe pas dans le mélodrame ni le pathos. Le film montre en même temps l'héroïsme et l'humanité de ses personnages à travers les épreuves titanesques qu'ils doivent affronter, ainsi que le retentissement de ce mode de vie sur leur entourage proche.

    Un film sur une histoire aussi connue que celle du premier vol sur la lune aurait pu être ennuyeux. Il ne l'est pas. Il retrace avec brio la bravoure de ces pionniers de l'espace.

    Conclusion : "En l'espace de quelques films - qui constituent pour l'instant une filmographie sans faux-pas - Damien Chazelle s'est imposé comme un réalisateur incontournable. Chacun de ses projets est à surveiller de près, comme le sont ceux d'un Denis Villeneuve par exemple."
    Maxime M.
    Maxime M.

    50 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Damien Chazelle a remporté son pari (une fois de plus).
    Tout d’abord, l’aspect « réaliste » du film est sans doute ce qui plaît le plus. Oubliez les scènes hollywoodiennes héroïques où la famille du protagoniste se retrouve en se courant dans les bras sur fond de musique patriotique et drapeau américain. On ne nous dresse pas le portrait d’un héros mais seulement d’un homme qui a une ambition sans limite, mais à quel prix?
    Ajouter à cela des scènes dans l’espace grandioses, le film est, malgré quelques longueurs, tout à fait réussi. Gosling est excellent
    pifok
    pifok

    48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    J'ai été complètement subjuguée par le film et la qualité de la réalisation! Je n'ai pas vu LALALAND étant allergique aux comédies musicales mais Whiplash était déjà très bien mais là on atteint un très bon niveau pour Damien Chazelle.
    Ryan Gosling se met réellement dans la peau de Neil Amstrong, on suit son parcours depuis le début ; certains parlent de longueurs car ce n'est certes pas un film d'action ou de science-fiction à la sauce hollywoodienne mais justement, c'est cela qui rend le film d'une grande beauté! J'ai au contraire été captivée et dans un grand suspense à chaque scène de pilotage de modules dans l'espace et ai appris beaucoup de choses sur tous les échecs qui ont eu lieu avant de poser un pied sur la lune car je n'étais pas née quand c'est arrivé.
    Je recommande vivement, la musique est également magnifique et me fait penser à PREMIER CONTACT de Denis Villeneuve pour l'ambiance et l'atmosphère qu'elle génère.
    Fuze H.
    Fuze H.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    Remake du film de science fiction de 1969, l'intrigue est connu et le film se traîne un peu en longueur, autre petit bémol concernant les effets spéciaux lunaire qui ont été revu à la baisse afin de mieux coller au film originel.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2019
    "First Man" n'oublie pas d'être spectaculaire dans certaines séquences. Mais c'est avant tout l'histoire d'un deuil, traitée avec une sensibilité très émouvante.
    scrat28
    scrat28

    81 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Excellent film plein de moments forts, tant dans l'intimité que dans la recherche scientifique longue, éprouvante, pleine de ratés et de sacrifices. Le côté immersif (caméra, plans, sons, musique, montage sonore) est assez incroyable également, dans la droite lignée de ce que Christopher Nolan avait proposé dans Interstellar - film qui a très probablement été la source d'inspiration n°1 de Damien Chazelle
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Un des meilleurs films sur la conquête spatiale. La part de l'humain tient une grosse place dans ce film.
    Ryan Gosling est crédible dans le rôle de Neil Amstrong, personnage tout en retenue.
    La photographie est belle.
    La mise en scène est excellente et la transmission de la sensation de tension dans les séquences de vol est impressionnante.
    Je recommande ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2019
    Ce film est véritablement passionnant voire un chef d'oeuvre!! Passionné depuis tout jeune par l'aéronautique et par l'histoire de la conquête spatiale, j'ai découvert à la fois tout le vecu personnel de Neil (son drame familial, qui le poursuivra jusqu'au bout...) et professionnel (test differentes machines). Le réalisateur a su trouver le parfait equilibre au cours de l'histoire. La performance de Gosling est parfaite tout en retenu (il est habitué ds ses films...:-)) comme l'était Neil (introverti, se posant des milliers de questions, mais tout en gardant une totale maîtrise de soi ds toutes circonstances....vraiment hallucinant!!!) Dommage qu'il n'ait pas développé davantage sa rencontre avec Aldrin et Collins (Ils arrivent subitement ds le film...) et que le final (l'alunissage) soit un peu bâclé (un p'tit tour et on remonte!) et la musique vraiment nulle lors de l'alunissage !!! (on dirait des bruits de tam- tam, il a dû se tromper de piste c'est pas possible !) Bref, malgré ces détails, la dernière image compense tout ceci car on comprend vite que lui restera de plus en plus ds sa bulle (comment poursuivre une vie normale apres ça ) et finiront par se separer qqs années après.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Malgré les quelques impacts et explosions qui réveillent notre attention, le rythme évoque beaucoup moins le blockbuster du XXIe siècle que l'époque plus sobre du Nouvel Hollywood. Avec en plus une photographie très rétro, on croirait parfois regarder un film réalisé dans la foulée des événements qu'il raconte. Pour ce qui est de la réalisation, on pense plutôt au Malick du Nouveau Monde et de Tree of Life (montage impressionniste et tendance à l'hyper-subjectivité), la principale différence étant que Malick insérait les destins de ses personnages dans un cosmos toujours plus large. First Man, au contraire (c'est selon moi son principal défaut) ne cesse de réduire la perspective pour ramener le cosmos aux dimensions de la peine d'un seul homme, comme si ce "grand pas pour l'humanité" n'était que l'aboutissement des deuils et traumatismes subis par Armstrong. Par là, le film rejoint la tendance doloriste du film d'aventure spatiale contemporain, de Gravity à Premier Contact en passant par Interstellar. Jusqu'à une toute petite fin qui contraste avec les apothéoses des films précédents de Chazelle. Je retiens quand même la belle prestation de Claire Foy.
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