Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bicheyrejp
12 abonnés
178 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 mars 2019
L’histoire est connue, certes, mais filmée dans l’intimité romancée de Neil Amstrong elle prend un tout autre relief, les acteurs sont plus que crédibles, en particulier Claire Foy qui joue l’épouse de Neil. La musique de Justin Hurwitz est poignante et les effets spéciaux bien rendus.
Un film qui traite de l’exploration spatiale et qui ne décolle jamais vraiment. C’est lent, mutique, répétitif (les scènes dans la capsule), et psychologiquement insistant (référence à la mort de l’enfant). Bref, tout ce qui ne correspond pas au talentueux Damien Chazelle.
Loin, très loin de la surproduction hyper-travaillée et 100 % hollywoodienne de La La Land, Damien Chazelle signe ses retrouvailles avec Ryan Gosling dans un film plus intimiste, filmé façon caméra à l’épaule, au plus près des personnages, qui fait la part belle aux gros plans et aux très gros plans. Dans ce biopic qui assume clairement son côté fictionnel, Ryan Gosling campe un Neil Armstrong de peu de mots, dont les silences trouvent un écho dans le vide sidéral – au sens propre, et dont le visage seul montre ou masque à loisir des émotions indicibles. Le film nous embarque rapidement pour ne nous laisser que peu de répit, car la caméra ne lâche les visages et les corps des personnages que pour nous montrer les scènes à travers leurs yeux. Le sentiment d’oppression créée par l’enchaînement des gros plans et l’hyperréalisme des scènes filmées dans l’intérieur exigu des capsules spatiales est habilement contrebalancé par l’immensité de l’espace et les scènes filmant l’ellipse terrestre, qui génèrent un sentiment presque enfantin d’émerveillement. Le travail sur les bruitages est phénoménal, et la première scène de décollage filmée de l’intérieur du cockpit du véhicule spatial Gemini fait vivre au spectateur une expérience d’une rare intensité. Damien Chazelle choisit de nous montrer pas à pas l’aventure spatiale américaine des années 1960 en mettant en relief le côté mécanique et expérimental des tests plus ou moins concluants de la NASA à l’époque, sur fond de guerre froide, de guerre du Vietnam et des revendications des noirs américains sur le financement du projet. L’accent est mis sur la folie de cette course à l’espace et sur le coût humain du progrès et des avancées technologiques. L’intérêt de First Man est de ne pas s’intéresser à l’Histoire avec un grand H, celle que tout le monde connaît, mais de raconter une histoire, l’histoire d’un homme. Paradoxalement, dans l’histoire de cet homme réside notre humanité à tous. Ce n’est pas le drapeau américain droit comme un i planté à la surface d’un sol sur lequel ne souffle aucun vent qui retient l’attention du réalisateur (n’en déplaise aux Américains qui voit dans l’absence de cette scène un refus d’exalter les symboles patriotiques), mais bien la première empreinte de la botte d’un homme sur une terre inconnue et la réalisation d’un rêve et d’un destin. Ce premier pas sur la lune reste un moment exceptionnel. Merci M. Chazelle.
Grosse déception pour ma part, First Man est néanmoins très loin d’être un mauvais film. En effet, on ressent encore la patte Chazelle avec ces musiques composées par Justin Hurwitz ainsi que certains plan d’une poésie folle. Les effets spéciaux sont aussi magnifiquement maitrisées. Cependant, alors que j’adore en temps normal Ryan Gosling je l’ai trouvé en sous jeu total. Cela lié au fait qu’on n’arrive pas forcément à bien comprendre où souhaite nous amener Chazelle fait de First Man un film bien moins bon que ces deux précédent.
Sur un rythme très mou, un excellent "documentaire" qui nous fait prendre conscience de la force et du courage (voir de l'inconscience) de ces premiers hommes de la conquête spatiale.
Damien Chazelle réussit un film grandiose qui explore avec intelligence et en profondeur, la vie tourmenté du tout premier Homme qui a marché sur la Lune. Un biopic qui apporte un nouveau regard sur la personnalité de Neil Armstrong, vu pendant très longtemps comme une figure héroïque du patriotisme américain qui n’a rien du surhomme dont on s’attend qu’il réalise des exploits dans le long-métrage. Bien au contraire, ce brave père de famille taiseux a une certaine propension à nous emmener vers une certaine identification à son égard. Chazelle réussit à faire de la vie de famille de son personnage principal une charge émotionnelle bien plus importante que sa mission professionnelle, qui n’apparaît presque que comme un simple contexte. Ryan Gosling est parfait dans ce rôle qui est ni plus ni moins, une de ses meilleures prestations. Le dernier acte du film peut paraitre un peu vite expédier,spoiler: ( Pourquoi Chazelle n'as-t-il pas choisit d'introduire les séquences audios historiques de l'exploration de la Lune par l'équipe d' Armstrong? Ou même ne serait-ce de recréée les images d'archives vu par des millions de personnes à l'époque : le drapeau américain planté au sol et la réplique du Président Kennedy. Pourquoi ces éléments ne sont-ils pas dans le film? Il auraient apportés un plus pour cette scène) mais le défi de consacrer un long-métrage à Neil Armstrong est un pari réussi. Entre dignité et déchirement, un drame dont la puissance émotionnelle nous scotche et dont le suspense nous tiens en haleine jusqu'à la fin. Grandiose.
Un vrai film d'artiste là où on aurait vu un biopic. Biopic qui ne serait pas évident vu que le personnage n'est pas forcément très aimable à la base : Chazelle le sait, qui en fait un prétexte à un film sur ce qui est important dans la vie, sur le deuil et jusqu'où on souffre pour le surmonter. Encore une fois, Chazelle parle moins de l'histoire que des alentours, pour dire que l'exceptionnel n'est pas dans l'Histoire, mais dans la force de chacun à surmonter ces souffrances, jusqu'à des limites insoupçonnées. Beaucoup ne comprendront rien à ce film, s'ennuieront peut-être, beaucoup trouveront ce film "super bien foutu", alors que c'est encore un film "intimiste" comme on dit (un film d'art, en fait) qui dépeint le portrait de l'homme sur-homme qui se bat pour exprimer ses sentiments plus que pour entrer dans l'Histoire. La conquête de l'espace est anoblie, certes, mais c'est l'homme dans sa sensibilité qui est ici célébrée. Encore une fois du grand cinéma, qui montre que l'art n'est pas du génie, mais une énorme envie de partager une idée (ici limpide) d'appartenance.
First Man, le premier homme sur la Lune se penche sur l’événement planétaire de ce milieu du XXème siècle : La conquête de la lune par les Américains
En ce concentrant sur le portrait de Neil Armstrong on suit donc cette mission lunaire du début à la fin, de l'entrainement à l'exploration de ce satellite en cet été 1969...
Depuis le fabuleux et grand chef-d'oeuvre musical Whiplash en passant par le sublime La la land, Damien Chazelle n'a cessé de montrer son ascension et d’évoluer dans des films soignés et de qualités. Il laisse de côté l'univers musicale pour ici partir à la conquête de l'espace et se diriger vers le genre science-fiction et biopic à la fois : thème difficile à aborder et qui pourtant à su globalement maîtriser de bout en bout malgré une première partie qui décolle faiblement.
Au cour de ce périple, il nous montres les difficultés de cette mission les technologies nécessaires, la mise en place mais aussi marque le film sur l’inquiétude des familles, des proches sur cette conquête risquée. Les images sont belles et les scènes réalistes accompagnés d'une musique envoûtantes et de bons effets sonores.
Les acteurs quand à eux sont performants et j'ai beaucoup aimé la prestation de Clair Foy remarquable ainsi que Ryan Gosling dans le rôle de Armstrong pas aussi bon que dans La la land mais qui reste talentueux. Kyle Chandler que l'on découvre dans un rôle secondaire est lui aussi bien imprégné dans son prôpre rôle
Mêlant biopic, documentaire et science-fiction, cette fresque historique et spatiale se révèle efficace en particulier sur sa seconde partie. On apprécie cette oeuvre par la beauté de ses images très contemplatifs et de son émotion que dégagent ses personnages. Dans la même lignée que L’Étoffe des héros de Philip Kaufman, ce n'est pas la meilleur oeuvre et la plus marquante de Chazelle mais elle reste cependant divertissante et passionnante
Damien Chazelle prouve une fois de plus qu’il sait diriger un film. Plans superbes, images de qualité, on se croirait souvent dans l’Espace à côtoyer la Lune en compagnie de Ryan Gosling (après La La Land, on ne change pas une équipe qui gagne). First Man nous présente la vie de Neil Armstrong dans des moments difficiles et tragiques (la perte de sa petite fille) ou encore lors des tests de sélection pour désigner les meilleurs astronautes qui auront le privilège de se lancer à la conquête de la Lune (il faut voir les tests en question ! Bon nombre aurait jeté l’éponge dès le premier !). Enfin, privilège… Il faut se rappeler qu’à l’époque, on ignore tout de notre satellite, et que ce voyage s’apparente plutôt à un voyage vers une mort certaine (ce que le film rend bien à l’écran). Outre son excellence visuelle, le film accuse une longueur trop importante (2h30) qui dilue son efficacité dans des scènes creuses et bavardes (dommage), et il faut dire que Ryan Gosling ne semble pas vouloir se défaire de son jeu « masque de cire » (il faudrait pourtant s’y mettre…). Claire Foy également est plus percutante dans la série The Crown, ici tant sa coiffure que son jeu de « femme au foyer inquiète » ne semblent pas très naturels. Le film se retient plutôt pour les images de la Lune depuis le cockpit (comme si nous pilotions la fusée !), pour son soin apporté à l’ambiance de doute et de peur sur ce voyage, et pour l’envie de partager la vie d’un homme devenu historique.
Un film qui nous plonge dans ce voyage historique. Un chef d'oeuvre qui nous permet de retracer l'histoire comme si on y étais nous plongeant das l'angoisse et l’excitation de cette découverte vécue par les astronautes présents.
Bien que certains moments soient " long " lors des dialogues, ce film demeure captivant du début à la fin. Je vous conseille vraiment ce film.
Quelle déception ! on s'ennuie du début à la fin,je n'ai rien appris de plus que je savais déjà. Pas d'action,peu de dialogue et un Neil Armstrong aussi fade que la surface de la lune! "l'étoffe des héros" où "Apollo 13" sont largement mieux.
Fan d'espace depuis tout gamin, je ne pouvais pas passer à côté d'un film sur Apollo 11. Le film commence comme l'étoffe des héros, avec la carrière d'Armstrong en tant que pilote d'essai puis... Qu'est-ce que c'est que ce truc !??
Soyons clairs: si vous n'êtes pas un passionné de conquête spatiale, oubliez ce film qui vous montrera des évènements historique en les sortant de leur contexte et du cadre historique justement. Si vous êtes un passionné, préparez vous à une grosse déception puisque le film ne traite quasiment pas de conquête spatiale et du programme Apollo.
Le film se concentre uniquement sur Armstrong et passe à la trappe Aldrin et Collins. Ok, pourquoi? Armstrong est le premier à avoir posé le pied sur la lune parce qu'il fallait bien un premier, mais ça ne fait pas de Aldrin, ou même Collins, des personnages secondaires de cette mission. Collins dira deux phrases et Aldrin à peine plus.
Raconter le programme Apollo et l'histoire de la mission 11 à travers le regard d'Armstrong, pourquoi pas, mais là ce n'est même pas le sujet du film. On nous montre un Armstrong torturé, quasi dépressif, à la limite du suicidaire, traumatisé par la perte d'un enfant, ce qui n'a absolument aucun sens. Certes, c'est un événement qui a marqué Armstrong comme la mort d'un enfant marque n'importe qui, mais jamais un astronaute qui ne serait pas psychologiquement infaillible n'aurait été conservé sur LA mission la plus importante, financièrement et politiquement, de l'histoire de la conquête spatiale. D'autant qu'il s'écoule 8 ans entre la mort de sa fille et Apollo 11 mais le film fait tellement d’ellipses (de plusieurs années) que c'est raconté comme si ça avait eu lieu la veille.
Bizarrement on trouve quand même quelques passages sur la conquête spatiale, comme la mission Gemini 8, la tragique mission Apollo 1 et évidemment Apollo 11, mais c'est extrêmement mal raconté. D'abord le comportement des personnages n'a aucun sens. Tous ont l'air au bord du suicide, comme si on les avait mis là de force et qu'ils ne s'étaient pas battus pour être sélectionnés et entrainés pendant des années, comme si ce n'était pas leur rêve ultime. A aucun moment ils ne montrent de joie d'avoir accompli leur objectif. A tel point que le positif "c'est un petit pas pour l'homme mais un pas de géant pour l'humanité" sonne complètement faux.
Ensuite chacune des missions est expédiée en quelques plans. Apollo 11 par exemple se résume à une scène sur l'atterrissage, quelques secondes de descente de l'échelle, un plan où ils ramassent un échantillon de poussière lunaire et un plan panoramique de la lune puis au plan suivant on sur terre au centre de quarantaine et ...fin.
Au final c'est un film soporifique, déprimant, absolument pas fidèle et avec quelques secondes sympathiques pour 2h30 de calvaire.
Excellent film, très réaliste mais curieusement pour la première fois je doute de la véracité que l'homme ait marché sur la lune! Lorsque l'on regarde le film, que l'on voit où en était la technologie, j'ai aujourd'hui du mal a y croire (je ne suis pas un révisioniste). Sinon le film nous replonge dans les 60's et les problèmes des USA de l'époque. Une suite de L'étoffe des héros que je trouve encore meilleur.