J'attendais beaucoup, il faut bien le dire, du nouveau film du réal de La La land. Et c'est assez surprenant. Bien qu'il s'agit d'une biopic sur Neil Armstrong, le film choisit délibérément de s'intéresser à l'homme père de famille vivant le deuil de sa fille qu'à l'homme étant le premier à avoir foule le sol lunaire. Et c'est là la force du film, oser faire un drame intimiste sur un fond ultra historico-scientifique. Par contre j'aurai aimé une mise en scène plus soignée et beaucoup moins "caméra à l'épaule" parfois nécessaire et esthétique (hallucinantes scènes dans le cockpit) mais parfois fatiguantes et pas forcément nécessaire (scènes en famille). Mais l'ambiance et la musique (envoûtante) rattrape aisément le tout. !!
Un film qui parle de conquête spatiale, du premier homme qui a marché sur la lune, et qui arrive à être d'une lenteur incroyable. Je m'attendais à voir un film mené à tambours battants, et je me retrouve devant un film où on s'ennuie. Je sais que Armstrong n'était pas un joyeux personnage, mais là, Chazelle a exagéré. Bon film qui transpire la tristesse alors que ça devrait être l'inverse.
Un chef d'œuvre absolu, un film dont le scénario est réellement osé, une histoire touchante, une bande son fantastique, que certains compareraient à Interstellar, mais la surclasse nettement ; le jeu d'acteur de Ryan Gosling est fantastique… Un film que je recommande fortement !
un voyage spacial très complet, assez beau, mais inégal, avec notamment quelques moments d'ennuis ou de vide scénaristique. juste pas mal. mais pas exceptionnel.
Un film décevant sur les tranches de vie choisies pour représenter cette épopée. PLV : les scènes de décollage vécues de l'interieur rendent très bien à l'écran.
Une prestation de Gosling de haute calibrée, qui tient à lui seul cette épopée historique.
C'est une réalisation soignée qui nous est ici donné de voir. Bref, sans être le chef d'œuvre cinématographique du siècle, c'est à ne pas manquer en 2018 pour tout bon cinéphile qui se respecte.
Encore une pépite de Damien chazel. La finesse des prises rends crédible, la moindre des scènes et son acteur fétiche avec un jeu minialiste prouve que ce gars est bourré de talent
Lorsque j'ai appris que Damien Chazelle mettait en chantier un film « sur » Neil Armstrong, j'avoue avoir été surpris, pour ne pas dire déçu. Après « La La Land », plonger dans le classicisme de l' « histoire vraie », aussi intéressante soit-elle, je trouvais ça dommage. Toutefois, et sans avoir été conquis, c'était faire un bien mauvais procès au réalisateur que de craindre qu'il signerait un biopic comme les autres. D'une grande beauté, doté d'une photographie presque irréelle, « First Man » sait très vite nous plonger dans un récit ayant passionné des centaines de millions de personnes, adoptant pourtant un ton presque froid, distant pour décrire aussi bien les événements que la personnalité complexe, effacée d'Armstrong, spoiler: dévastée par la mort de sa fille peu de temps auparavant . Ça n'empêche pas le résultat d'être résolument immersif, la reconstitution imposante et paradoxalement assez discrète des événements donnant, elle aussi, plus de personnalité à l'œuvre, comme si Chazelle voulait vraiment trouver le bon équilibre entre film grand public et intimiste. Peu de scènes vraiment spectaculaires, mais une belle mise en valeur d'Apollo 11 et, bien sûr, de l'espace, filmé majestueusement avec une dimension spoiler: quasi-métaphysique dans la dernière ligne droite : c'est juste magnifique, tout comme la musique l'accompagnant à ce moment-là. Après, 140 minutes pour un tel sujet, difficile d'être exhaustif. D'ailleurs, j'ai trouvé le montage parfois presque brutal, zappant des mois entiers de préparation, de réflexion, ne donnant pas toujours le rendu précis de ce qu'a pu être ce voyage sur la Lune. Peut-être aurait-il fallu aussi creuser un peu les voix divergentes quant à ce projet ayant coûté « un pognon de dingue », même si le cinéaste a au moins le mérite de les évoquer, plutôt habilement d'ailleurs. Ce n'est pas un film qui emballe, mais c'est un film inattendu, surtout dans l'univers ultra-convenu des biopics, fort de sa dimension visuelle et de son scénario évitant nombre de conventions spoiler: (la salle de contrôle presque quasi-absente, la douceur caractérisant le voyage spatial, le drapeau planté sur la Lune non montré, pour ne citer qu'eux) , sans oublier le toujours aussi séduisant Ryan Gosling, étonnamment expressif dans son peu d'expressivité, bien secondé par une Claire Foy émouvante. Une œuvre pas comme les autres pour un événement qui était loin de l'être.
J’ai beaucoup aimé découvrir l’envers du décors de la première et unique escapade vers la lune. Le point de vue intimiste, centrée sur Amstrong est un parti pris intéressant ! J’ai été sans voix au moment de l’arrivée sur la lune! Bravo